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Éric Ciotti a tenu sa rentrée politique à Levens, ce samedi. Une tribune à sa candidature à la présidence des Républicains. Message : dans les Alpes-Maritimes, on sait encore gagner.
L’objectif de la soirée est là: prouver que Les Républicains (LR) peuvent encore gagner des élections. Éric Ciotti a tenu  ce samedi, sa soirée de rentrée politique, et surtout celle qui devait marquer sa candidature à la présidence du parti LR, “sa famille”, à laquelle il a toujours juré “fidélité”.
Cette grand-messe s’est tenue dans son bastion, à Levens, commune du canton de Tourrette-Levens où le président de la commission des finances du conseil départemental des Alpes-Maritimes a été élu dès le premier tour des élections de 2021, comme il n’a pas manqué de le rappeler.
Et c’était bien le message que celui qui est également député de la première circonscription a voulu faire passer: qui mieux que lui pour porter ce parti à la dérive, lui qui triomphe encore sur ses terres, aux côtés de ses “amis”?
Alors que le parti perd ses électeurs à sa gauche et à sa droite, Les Républicains qui gagnent, c’est lui. “Nous voici réunis sur cette terre qui a résisté, dans un pays où nous avons trop souvent connu la défaite, a clamé le candidat. Notre famille politique ne peut se réduire à moins de 5% des suffrages, comme nous l’avons connu”.
Incarnation de cette conquête, c’est Christelle D’Intorni qui a ouvert le bal. La désormais ex-maire de Rimplas, championne d’Éric Ciotti, qui a conquis la cinquième circonscription des Alpes-Maritimes face à la sortante Marine Brenier, qui était portée par Christian Estrosi et par extension, le parti d’Emmanuel Macron. Bref, les adeptes des “trahisons”.
Elle n’a d’ailleurs pas pu s’empêcher de piquer le maire de Nice, évoquant Christian Estrosi, sans le nommer et martelant, qu’il y avait 4.000 personnes à Levens, une grosse semaine après Lou festin nissart, la soirée des amis de l’édile niçois.
“J’ai une pensée émue pour ceux qui refusent d’accepter que la plus grosse rentrée politique de France, ce n’était pas le 2 septembre mais bien ici, à Levens, autour d’Éric Ciotti.”
Avant d’embrayer: “Il est temps de remplacer la mégalomanie par l’intérêt général. Il est temps de mettre un terme à l’endettement abyssal, de cesser le diktat des élus venus d’ailleurs, qui pensent qu’ils peuvent se revendiquer Niçois, simplement parce qu’ils mangent de la socca et de la pissaladière. Eric, Nice a besoin de toi. Notre pays a besoin de toi.”
La jeune députée, puis Charles Ange Ginésy, président du Département, à qui Éric Ciotti a confié les clés de cette collectivité en 2017, suivi de Guilhem Carayon, président des Jeunes Républicains ont mis le paquet. Et surtout peint un tableau noir de “notre nation”.
Défaitisme des Français, “déclassement de la France”, dettes, “immigration non contrôlée”, explosion des prix de l’énergie, un “ministre racialiste à l’Éducation… “Mais pour Emmanuel Macron, tout va bien, a ironisé Guilhem Carayon. Tout s’écroule, mes amis, mais tout va bien. Pour se relever, je suis convaincu que la France a besoin d’un projet populaire et patriote. Qui mieux qu’Eric, qui n’a jamais trahi?”
Face à ce “déclin de notre France éternelle”, Éric Ciotti entend donc incarner cette “espérance”, comme il l’a répété.
Il a ensuite déroulé les valeurs qu’il porterait: “Fidélité, sécurité, identité”. Les étrangers qui commettent un crime ou un délit? “La prison puis l’avion!” “Remettons la coupe du monde des impôts à d’autres!” “Lutter contre ceux qui vivent de l’addition des allocations sociales”
Avant d’évoquer celui qu’il soutiendra pour l’élection présidentielle: Laurent Wauquiez. “Dès le premier semestre 2023, je proposerai qu’il soit candidat aux élections présidentielles de 2027.” Laurent Wauquiez le soutiendra-t-il en retour?
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