Consulter lapresse.ca
Liens utiles
PHOTO FOURNIE PAR LA VILLE DE WESTMOUNT
L’hôtel de ville de Westmount
Un gang de cyberpirates bien connu affirme avoir volé une importante quantité de données à la Ville de Westmount et menace de les publier d’ici deux semaines. La municipalité confirme une attaque informatique et a perdu l’usage de ses comptes de courriel.
Lundi en début de soirée, la Ville a publié un communiqué précisant que le piratage a touché « plusieurs serveurs » et causé une « panne informatique ». Le site web de Westmount n’est toutefois pas affecté.
Le gang Lockbit dit avoir 14 téraoctets de données de la Ville en sa possession, soit 14 milliards de kilo-octets, une quantité considérable d’information, plus importante que les autres fuites ayant frappé des organisations québécoises ces derniers mois.
Les pirates au rançongiciel ont fait l’annonce de l’attaque sur leur blogue dimanche, selon ce qu’a pu constater La Presse sur le web caché (dark web). Ils ont d’abord déclaré qu’ils donneraient seulement deux jours à la municipalité pour payer, mais le gang a ensuite modifié sa page et l’ultimatum s’est allongé à 14 jours.
IMAGE TIRÉE DU SITE DE LOCKBIT SUR LE WEB CACHÉ
Le gang Lockbit revendique l’attaque de Westmount et menace de publier 14 téraoctets de données volées d’ici deux semaines.
Jointe au téléphone, la mairesse de Westmount n’avait toujours aucune information précise à communiquer lundi en fin d’après-midi, plus de 24 heures après avoir pris connaissance de l’attaque. Ni elle, ni la division des technologies de l’information n’était en mesure de dire si les pirates sont bel et bien parvenus à voler des informations sur les citoyens ou les employés.
« J’attends plus de détails et on va envoyer un communiqué », dit Christina Smith, qui se trouve présentement en Colombie-Britannique, sans vouloir commenter davantage.
« Nous sommes pleinement conscients qu’il s’agit d’une situation très préoccupante pour nos résidents, mentionne ledit communiqué, publié par la Ville de Westmount lundi en début de soirée. Le conseil et l’administration prennent la situation très au sérieux et feront tout leur possible pour protéger la population. »
Chef des technologies de l’information à la Ville, Claude Vallières a appris par La Presse que des cyberpirates revendiquent l’attaque.
« On sait qu’on a des serveurs encryptés, mais on n’est pas au courant de qui nous a attaqués, dit-il. On est toujours à investiguer les serveurs infectés, mais on n’a pas eu de communication avec personne… »
Il assure que la Ville n’a pas trouvé d’instructions pour entrer en contact avec les pirates sur un ordinateur, comme c’est habituellement le cas avec Lockbit et les autres rançongiciels.
C’est un employé qui a signalé un problème avec un ordinateur dimanche matin. On a fermé quelques machines par prévention, » a dit Claude Vallières. « On va essayer d’arrêter l’infection. » Son équipe a passé toute la journée à investiguer.
Habituellement, les gangs utilisant ces outils pénètrent d’abord dans les serveurs ciblés pour voler de l’information. Puis ils endommagent les données en les cryptant. Ils enchaînent avec une double extorsion : ils demandent une rançon pour déchiffrer les données, mais aussi pour s’engager à ne pas les publier en ligne.
Pour se relever de l’attaque, Westmount reçoit l’aide de la Fédération québécoise des municipalités. L’organisme a mandaté la société VARS, une filiale du cabinet Raymond Chabot Grant Thornton, pour épauler la Ville. « Nous prenons la sécurité des données très au sérieux et notre priorité absolue est la protection des informations de nos résidents et de nos employés », ajoute le communiqué de Westmount.
Lockbit est l’un des rançongiciels « les plus actifs et destructeurs », selon un communiqué récent du département de la Justice américain. Il aurait fait « au moins 1000 victimes dans le monde » ces derniers mois, indique le FBI dans une plainte déposée contre un Russo-Canadien que la Police provinciale de l’Ontario (Ontario Provincial Police — OPP) a arrêté fin octobre.
Interpellé à son domicile de Bradford, Mikhail Vasiliev aurait attaqué des infrastructures critiques et de grands groupes industriels dans le monde en se servant de Lockbit. Il aurait fait une victime canadienne en janvier dernier, selon le FBI. Il se serait aussi attaqué à une cible du New Jersey – c’est pourquoi les États-Unis ont demandé son extradition.
Malgré cette récente frappe, le gang est toujours actif. Son site est en ligne sur le web caché et continue d’annoncer de nouvelles victimes.
Le service a repris graduellement sur la ligne orange du métro de Montréal, entre les stations Berri-UQAM et Henri-Bourassa, après une interruption d’une vingtaine de minutes.
Après des décennies de jachère, Montréal est officiellement prêt à lancer le réaménagement du secteur le plus contaminé des environs du centre-ville : une presqu’île flottant sur le « jus de poubelle ».
« Bip ! », « Bip ! », « Bip ! », « BAAAAP ! ». Le visage de Daniel Brosseau s’éclaire derrière le volant, rue Sherbrooke. L’huissier de justice, qui installe des sabots de Denver depuis leur instauration à Montréal en 1984, vient de dénicher le véhicule d’un mauvais payeur.
Forcé de fermer l’une de ses deux boutiques même si ses affaires vont bien, un fleuriste montréalais déplore la grave pénurie de main-d’œuvre qui touche le secteur.
Trente-neuf homicides avaient été commis cette année à Montréal, au 26 décembre. Il faut reculer de 15 ans pour retrouver un bilan encore plus lourd, soit 42 meurtres survenus en 2007.
La Ville de Montréal favorise de plus en plus le végétarisme lorsqu’elle organise des évènements et incite ceux qui gèrent des espaces de restauration dans ses installations, notamment dans les grands parcs, à offrir plus de produits à base de plantes.
Plus de 600 musiciens sont désormais inscrits auprès de la Société de transport de Montréal (STM) pour jouer dans le métro, soit trois fois plus qu’avant la pandémie.
À l’occasion du jour de Noël, l’organisme Mission Bon Accueil a ouvert ses portes à des dizaines de personnes pour un repas.
La tempête hivernale des derniers jours a compliqué les plans de nombreux voyageurs, dont des centaines qui font la file pendant des heures à l’aéroport Montréal-Trudeau, seulement pour pouvoir s’adresser à un employé d’Air Canada au téléphone.
Malgré la hausse continue des valeurs des propriétés, de moins en moins de contribuables montréalais contestent leur évaluation foncière. Ils sont aussi de moins en moins nombreux à avoir gain de cause pour réduire leur impôt foncier.
Les édicules de métro n’ont pas été réquisitionnés pour permettre aux personnes en situation d’itinérance de se réchauffer cette nuit, malgré la tempête. En ce réveillon glacial, les services aux sans-abri permettront-ils à tous de se mettre au chaud ?
L’alternance de pluie, de neige et de bourrasques qui a frappé la province vendredi complique la vie de milliers de Québécois plongés dans le noir à la veille des Fêtes… et celle des travailleurs d’Hydro-Québec qui tentent de rétablir le courant.
Malgré 208 nouvelles embauches depuis le début de l’année, il y a aujourd’hui 27 policiers de moins au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) qu’il y a un an, en raison des 235 départs à la retraite et démissions qui ont eu lieu en 2022.
Le service est interrompu sur la ligne verte entre les stations Lionel-Groulx et Viau en raison d’une intervention des services d’urgence.
La station Place-d’Armes du métro de Montréal, sur la ligne orange, est de nouveau ouverte aux usagers du transport en commun, après une fermeture de plus de deux semaines en raison de la COP15.
La Ville de Montréal voudrait ajouter 2600 logements près d’Habitat 67, en plus de convaincre Ottawa de remplacer l’autoroute Bonaventure – passant tout près – par un boulevard urbain apaisé bordé d’un parc linéaire. Tour d’horizon.
Nos applications
Contact
Services
Archives
Suivez La Presse
Légal
© La Presse Inc. Tous droits réservés.
Conditions d’utilisation| Politique de confidentialité| Registre de publicité électorale| Code de conduite

source

Catégorisé: