« Il y a pire lieu que celui-là pour présenter des spectacles », souligne Émilie Dutoya, adjointe à la culture, jeudi 15 septembre, sur l’esplanade du fort de Socoa pour la présentation de la première partie de la saison culturelle 2022-2023. L’un des chantiers lancés, il y a un peu plus de deux ans, rappelle le maire, Eneko Aldana-Douat, était la création d’un service culture, avec trois…
« Il y a pire lieu que celui-là pour présenter des spectacles », souligne Émilie Dutoya, adjointe à la culture, jeudi 15 septembre, sur l’esplanade du fort de Socoa pour la présentation de la première partie de la saison culturelle 2022-2023. L’un des chantiers lancés, il y a un peu plus de deux ans, rappelle le maire, Eneko Aldana-Douat, était la création d’un service culture, avec trois agents.
Le budget de la culture s’élève à 80 000 euros par an et il avait déjà permis une programmation ponctuelle et événementielle travaillée avec l’Institut culturel basque et la Communauté d’agglomération. La « professionnalisation » du service culture de Ciboure est aussi passée par la création d’un service de billetterie en régie : billetterie-ciboure-mapado.com, via laquelle les spectateurs peuvent réserver spectacles payants et gratuits, en euros et en euskos.
« L’idée est celle d’une culture accessible, dans des lieux accessibles, notamment en plein air », appuient les élus. L’intention affichée par la municipalité de s’adresser à tous, par du spectacle vivant est déclinée dans les quartiers, dont le site de Socoa, utilisée de façon inédite dans cette programmation.
Samedi 24 septembre, l’ouverture de la saison sera marquée par le spectacle déambulatoire des danseurs de hip-hop du ballet urbain Révolution d’Anthony Egéa, à 15 heures, sur l’esplanade du fort de Socoa. Une façon joyeuse et inédite de le redécouvrir. Investir ce haut lieu du patrimoine, récemment restauré a été rendu possible par l’accord de l’Agglomération Pays basque.
Même jour à 16 h 30, mais au centre de loisirs de Socoa cette fois, Joan Català met en œuvre ses multiples talents de circassien, danseur contemporain, comédien, pour la performance « Pelat », inspirée des fêtes traditionnelles catalanes autour du mât de cocagne. La journée sera clôturée par les rythmes endiablés de la « Fanfare New Orleans » du Trio Dakoté de nos voisins de Saint-Martin-de-Hinx (Landes).
Enfin, samedi 19 novembre, Itzuli, la compagnie bascophone de théâtre basée à Bayonne, présentera son spectacle « Oihana », à l’espace polyvalent. Une dystopie qui mêle danse et théâtre sur fond de questionnement identitaire et d’enjeux de la transmission.
Un autre signal de cette saison est l’intégration de multiples manifestations de la culture dans la vie quotidienne de la commune. Culture environnementale avec « Ciboure durable », soit une semaine du 8 au 16 octobre consacrée aux enjeux climatiques. Musique sacrée avec l’interprétation du fameux « Choral du veilleur » de Bach dans le cadre du festival Festiorgues, en l’église Saint-Vincent.
Politique culturelle signifie aussi politique linguistique, avec la mise en valeur, du 18 novembre au 2 décembre, d’Euskaraldia, soit « le temps de la langue basque », durant lequel locuteurs et béotiens sont invités à pratiquer l’euskara dans la ville et à participer à identifier les lieux où la langue basque est parlée, rappelle Fanny Lascube, conseillère déléguée à la politique linguistique.
Pour la deuxième partie de cette saison culturelle, qui s’étendra jusqu’à juin 2023, il faudra attendre l’édition d’une nouvelle plaquette dont la sortie est prévue pour décembre.

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