Merci de l’avoir suivi et à bientôt sur Le Parisien.
Le retour « à une situation de marche normale » dans les deux raffineries Esso-ExxonMobil prendra « deux à trois semaines », a indiqué le groupe dans un communiqué. « Les unités des deux raffineries d’Esso Raffinage seront progressivement redémarrées selon les protocoles de sécurité nécessaires et de façon à minimiser les nuisances », ajoute Esso.
Lors d’une visite au Plessis-Pâté (Essonne) chez Transports Premat, plus gros transporteur de produits pétroliers en Ile-de-France le ministre délégué aux Transports a salué « une mobilisation exemplaire » des acteurs du secteur. Elle va devoir se poursuivre « dans les jours qui viennent », a ajouté le ministre, en prévenant toutefois que les tensions allaient encore perdurer quelques jours.
« Le président a donné un cap qui est le milieu de la semaine prochaine, on y travaille », a-t-il assuré.
Les Insoumis ont déposé un amendement pour « créer un motif légitime d’absence en cas d’impossibilité de s’approvisionner en essence », en lien avec le manque de carburant dans le pays, annonce son leader Jean-Luc Mélenchon. 
En Ile-de-France, la qualité de l’air n’a jamais été aussi bonne relève cet internaute. 
« Le mouvement de grève est reconduit sur l’établissement de Donges jusqu’à mercredi prochain », a déclaré devant la presse le secrétaire du syndicat CGT de la raffinerie de Donges, Fabien Privé Saint-Lanne, à l’issue d’une assemblée générale en début d’après-midi. « On prend en compte les tensions qui ont lieu aujourd’hui dans ce pays. Nous sommes une organisation syndicale responsable, donc nous livrerons en partie du carburant pour apaiser les tensions, mais certainement pas tous les jours, et cette modalité-là est ponctuelle pour le week-end », a-t-il expliqué.
Un homme de 31 ans a été interpellé et placé en garde à vue pour avoir siphonné les réservoirs de plusieurs camions stationnés, dans le secteur d’Achères dans les Yvelines. Lorsque les forces de l’ordre l’ont repéré, il a pris la fuite et a refusé d’obtempérer avant d’être finalement ramené au poste.
Le tribunal administratif de Lille, saisi en référé par la CGT, doit rendre d’ici 22h00 sa décision sur la légalité de la réquisition par la préfecture de personnels grévistes du dépôt TotalEnergies de Mardyck, près de Dunkerque (Nord).
Le vice-président Renaissance demande à Valérie Pécresse de suivre l’exemple la région Occitanie. Dans ce département, les billets de train seront proposés à un euro tout le week-end. « La forte tension sur l’accès au carburant demande une mesure forte pour les franciliens », estime Sylvain Maillard. « Je demande solennellement à
@vpecresse et @IDFmobilites la gratuité exceptionnelle des transports en commun ce week-end dans toute l’Ile-de-France », écrit-il sur Twitter.
Le vice-président de la région Hauts-de-France dénonce sur Franceinfo ne décolère pas après la décision de la CGT de poursuivre la grève. « Pour discuter, il faut être deux. II y a un syndicat, la CGT, qui refuse toute discussion. Ils disent que c’est une mascarade. En vérité, c’est l’attitude de la CGT qui est une véritable mascarade », s’énerve Franck Dhersin. 
« Les réquisitions ne sont pas contre les grévistes, mais pour soulager les français », assure Agrès Pannier-Runacher, interrogée sur BFMTV. La ministre de la Transition énergétique indique que 28,5% des stations en difficulté. « Le dialogue social a progressé (…) nous avons un accord majoritaire chez Esso, un accord majoritaire chez Total, et donc j’appelle en responsabilité l’ensemble des organisations syndicales à ne pas ajouter de la difficulté ».
« Le mouvement de grève est levé ici comme à Fos-sur-mer, les négociations avec la direction sont bloquées et les réquisitions sont en place, nous n’avons plus de levier pour nous battre » a ajouté Christophe Aubert à l’issue de l’assemblée générale de 14h.
« Les salariés appellent déjà la direction à une nouvelle négociation le 6 décembre pour les négociations annuelles obligatoires », a-t-il dit.
Les syndicalistes et salariés ont procédé en début d’après-midi à un ultime vote sur une possible reconduction après 25 jours de grève sur le site normand d’Esso-ExxonMobil, qui s’est conclu sur un arrêt du mouvement.
 
« Qui nous embarque dans la pénurie ? Total qui ne veut rien partager » a assuré sur France Bleu l’ancien chef de file de La France insoumise.
« J’ai l’impression que la grève est bien suivie et qu’elle est démocratiquement organisée. Donc, voilà, comme beaucoup de gens, je me sens solidaire, nonobstant les difficultés que nous pouvons rencontrer », a-t-il ajouté.
 
Le syndicat CGT au sein du site normand d’Esso-ExxonMobil annonce dans un tweet qu’il fera appel sur le fond de la décision rendue par le tribunal administratif de Rouen, sur la légalité des réquisitions.
À l’appel de la CGT et FO 200 personnes se sont réunies devant la raffinerie TotalEnergies de Donges (Loire-Atlantique) ce vendredi matin pour soutenir le personnel de cette raffinerie en grève depuis mardi.
« Il n’y a pas de blocage (…) les seuls qui bloquent aujourd’hui, c’est la direction de Total », a insisté David Arnould, délégué syndical CGT à la raffinerie de Donges.
Des salariés de la raffinerie, des représentants syndicaux de plusieurs entreprises de la région de Saint-Nazaire étaient présents.
Dans de nombreux départements, des files prioritaires sont prévues pour éviter que les soignants et d’autres professionnels n’aient à trop attendre pour trouver du carburant. Du moins, en théorie. Car en pratique, les pompes de ces files se retrouvent très vite à sec et la galère redevient la même que pour les autres Français. Notre article.
Selon nos informations, Elisabeth Borne s’est entretenue hier soir, et une nouvelle fois ce matin, avec Patrick Pouyané, PDG de TotalEnergies, ainsi que plusieurs leaders syndicaux, dont Philippe Martinez (CGT) et Laurent Berger (CFDT).
Interrogé sur le travail de la Nupes avec les syndicats, l’eurodéputé écologiste Yannick Jadot raconte dans Libé ce matin que « aux dernières journées d’été des écologistes, le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, nous a fait remarquer que lorsque l’on travaille sur les textes de loi, on ne les appelle jamais… C’est une erreur ». Et l’ancien candidat à la présidentielle d’insister: « L’agenda de casse sociale du gouvernement nous oblige. Manifester dans notre coin ou appeler le matin, à la radio, à la «grève générale» comme si c’était un jeu, ne suffira pas à nous reconnecter avec les travailleurs, à alléger leurs difficultés et à accompagner leurs aspirations ».
Ce matin, sur Sud Radio et Europe 1, deux députés de la France insoumise ont expliqué pourquoi il était important que d’autres professions rejoignent les raffineries dans le mouvement, en vue de la journée d’actions de mardi. « La grève générale peut créer un autre rapport de force, une autre discussion politique pour qu’on puisse vivre différemment, que les inégalités se réduisent et qu’il n’y ait pas 9 millions de personnes sous le seuil de pauvreté », a fait valoir Alexis Corbière. Il faut, a enchéri Manuel Bompard, faire pression sur le gouvernement et les entreprises car « des revendications s’expriment depuis plusieurs mois, qui n’ont pas été satisfaites ».
« Je suis avec la plus grande attention la situation et je note des signes d’amélioration sur certains sites où l’expédition des carburants vers les stations-service a repris », a déclaré la Première ministre qui s’exprimait en fin de matinée devant l’Assemblée des départements de France (AdF), réunie en congrès à Agen (Lot-et-Garonne). Élisabeth Borne évoquait les difficultés des aides à domicile pour trouver du carburant, soulignant que, « comme elles, bon nombre de Français de toutes les professions souffrent des blocages actuels qui menacent leur quotidien et leur travail ».
« Après consultation interne, nous venons de signer l’accord », a indiqué Dominique Convert, coordinateur CFE-CGC. 
Son homologue de la CFDT Geoffrey Caillon a souligné que pour son syndicat, « valider cet accord, c’est aussi demander à tout le monde d’apaiser le climat ».
La direction de son côté souligne dans un communiqué qu’il s’agit d’un accord « majoritaire » et appelle à la « fin de la grève sur l’ensemble de ses sites ».
L’accord signé par les deux syndicats avec le groupe TotalEnergies prévoit notamment une augmentation des salaires à hauteur de 7 %, ainsi qu’une prime comprise entre 3 000 et 6 000 euros.
Les deux syndicats avaient annoncé dans la nuit avoir trouvé un terrain d’entente avec la direction pour une augmentation des salaires. À eux deux ils représentent 56 % des salariés et sont donc majoritaires au sein de l’entreprise.
La CGT avait quitté la table des négociations et n’est pas signataire, comme attendu.
Le député LR des Alpes-Maritimes, candidat à la présidence du parti, a dénoncé ce vendredi sur RMC un « diktat de la minorité » après la reconduite de la grève chez TotalEnergies et déploré un « déni » du gouvernement.
« Cette grève est insupportable, elle pénalise des millions de Français » qui « ne peuvent plus aller travailler » et « passent des heures à tenter de faire le plein, tout ça du fait du blocage d’une toute petite minorité », a-t-il affirmé.
Votre station-service près de chez vous dispose-t-elle toujours d’essence ou de gazole ou est-elle totalement à sec ? Beaucoup d’entre vous se sont posé cette question ces derniers jours, en raison des pénuries à la pompe dues aux grèves dans les raffineries et les dépôts de carburant. 
Pour savoir desquels il s’agit, plusieurs cartes sont accessibles sur Internet. Notre journaliste Nicolas Berrod fait le point, par type de carte.
C’est un revers pour le syndicat, après que le tribunal administratif de Rouen a confirmé la légalité de l’arrêté préfectoral de réquisitions sur le site de Port-Jérôme, en Seine-Maritme.
« La CGT ne se satisfait pas de cette décision de référé. Avec les organisations Solidaires, FSU et FO, nous continuons notre lutte pour la défense du droit de grève, pour l’augmentation générale des salaires, des pensions et des minimas sociaux. Nous serons massivement en grève et dans la rue le 18 octobre prochain », a réagi dans un communiqué Gérald Le Corre, membre de la commission exécutive de l’Union départementale CGT 76.
La région Auvergne-Rhône-Alpes va rendre gratuit ce week-end « à titre exceptionnel » l’accès aux TER et au réseau de cars interurbains régionaux, en réponse à la pénurie de carburants, a-t-elle annoncé ce vendredi.
Cette mesure, applicable de samedi matin à dimanche soir, concerne 1 300 trains, 800 cars et quatre réseaux de transports interurbains dont la région « est l’autorité organisatrice », a-t-elle détaillé dans un communiqué.
Un accident qui tombe très mal. Un camion-citerne qui transportait 30 000 litres de gazole s’est renversé ce vendredi matin à Flassans dans le Var.
Selon les informations de Var-Matin, le conducteur du véhicule est indemne, mais « une fuite a été constatée dans l’un des compartiments contenant 7000 litres de carburant ».
La députée Aurore Bergé, président du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale a indiqué que d’autres réquisitions n’étaient pas écartées si le mouvement de grève devait se poursuivre.
Des réquisitions supplémentaires « pourraient avoir lieu », si « les blocages ne sont pas levés », a-t-elle expliqué, invitée de BFM TV, alors que la justice vient de confirmer la légalité des réquisitions à Port-Jérôme.
Deux nouveaux arrêtés ont été publiés ce vendredi au Journal officiel pour autoriser à titre exceptionnel le transport de carburant ce week-end, afin de permettre le réapprovisionnement des stations-service, dans le cadre de la pénurie. 
« Les interdictions de circulation (…) sont levées les 14, 15, 16 et 17 octobre 2022 inclus », a détaillé l’arrêté ministériel.
Le tribunal administratif de Rouen a estimé que les réquisitions avaient été faites « pour prévenir les risques d’atteinte à l’ordre public, eu égard à la durée des défaillances d’approvisionnement causées par la grève ».Ainsi, ces réquisitions ne portent pas d’atteinte « grave et illégale (…) au droit de grève », selon la juridiction.
Le tribunal administratif de Rouen a confirmé ce vendredi matin la légalité de l’arrêté pris par la préfecture de Seine-Maritme pour réquisitionner des salariés du site normand de dépôt de carburants d’Esso-ExxonMobil.
En pleine période de semis et de récolte, entre 120 et 130 exploitants ont été contraints de cesser leur activité, faute de carburant disponible. Les syndicats agricoles demandent que l’agriculture soit classée prioritaire.
Une pompe à essence Avia du VIIe arrondissement de Paris, la plus chère de France, vendait ce jeudi le litre de SP98 à 2,95 euros et celui de gazole à 2,99 euros. Un record absolu. Malgré tout, il y avait déjà une file d’attente avant même qu’elle soit ravitaillée. Notre reportage est à lire ici.
« Les préfets traitent au cas par cas » les besoins des véhicules d’urgence, assure ce vendredi matin sur LCI la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher.
« Les préfets sont en dialogue constant avec les professions pour débloquer les situations. C’est une demande et une solution trouvée dans les heures qui suivent la demande », détaille-t-elle.
« Nous croyons au dialogue social et nous croyons à la capacité des entreprises à trouver des solutions pour faire face à ces revendications parfois légitimes des salariés face à l’augmentation du coût de la vie et, en même temps, fermeté, parce qu’on ne peut pas bloquer le pays », a déclaré le ministre en charge des relations avec le Parlement, invité de France 2.
« On n’est pas inconscients. (…) La vie quotidienne de tous les Français est impactée. Depuis le début, le gouvernement a sous-estimé le mécontentement et on en arrive à cette situation », a critiqué le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez, invité de Franceinfo.
« J’en appelle aux distributeurs à ne pas augmenter leurs prix », réclame Agnès Pannier-Runacher, qui considère comme anormal de voir le litre d’essence à trois euros dans les stations-service. Plus tôt, elle avait assuré que le gouvernement allait poursuivre les contrôles avec la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) pour « débloquer la situation pour les Français et faire en sorte qu’ils soient approvisionnés en carburant ».
« Il n’y a pas que chez Esso et Total qu’il y a de problèmes de salaires », a insisté le secrétaire général de la CGT, qui a réitéré son appel à un mouvement de contestation « de tous les secteurs » ce mardi.
La justice doit se prononcer ce vendredi matin sur la légalité des réquisitions mises en œuvre au sein des sites grévistes. Selon la CGT, la France « a été condamnée par l’OIT » en 2010 pour avoir porté atteinte au droit de grève. En réalité, c’est un peu plus compliqué. Notre journaliste Nicolas Berrod démêle le vrai du faux
Sur Franceinfo, Philippe Martinez accuse TotalEnergies d’avoir « joué le pourrissement » de la situation, après que le groupe a attendu une vingtaine de jours de contestation avant d’ouvrir la table des négociations.
Selon Agnès Pannier-Runacher, interrogée sur LCI, les négociations ont duré « une grande partie de la nuit » avec TotalEnergies. La ministre de la Transition énergétique estime « que le dialogue social est la voie de sortie ». La ministre souhaite « débloquer la situation pour les Français et faire en sorte qu’ils soient approvisionnés en carburant » mais « il n’est pas notre souhait de nous immiscer dans la négociation sociale », dit-elle. 
Selon le secrétaire général de la CGT, ce que propose TotalEnergies ne constitue pas une augmentation générale de salaire de 7 %, mais de seulement 5 %. Il faut prendre en compte des augmentations « individuelles » pour atteindre les 7 %. La CGT réclame une augmentation générale de 10%, rétroactive au 1er janvier.
« Les salariés n’acceptent pas la proposition » faite par la direction de TotalEnergies, insiste Philippe Martinez.
Invité de franceinfo, le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez a maintenu la position ferme de son syndicat, après que les sections locales de TotalEnergies ont quitté la table des négociations dans la nuit. Il continue de soutenir la demande d’une « augmentation générale de salaire » pour tous à hauteur de 10 %.
La grève pour les salaires a été reconduite « partout » chez TotalEnergies, soit sur les cinq sites du groupe déjà bloqués, a annoncé ce vendredi Eric Sellini, coordinateur CGT pour le groupe.
« Les salariés ont décidé de rentrer travailler, mais de mettre un ultimatum à la direction pour la négociation annuelle obligatoire du 6 décembre », a déclaré ce vendredi matin le délégué syndical centre FO chez Esso-ExxonMobil, Pierre-Antoine Auger, en précisant qu’un nouveau vote pour décider de la reprise ou non de la grève se tiendra à 14 heures.
À une semaine du début des congés de la Toussaint, celles et ceux qui ont prévu de prendre leur voiture pour quelques jours d’escapade s’inquiètent. Pourront-ils partir sans craindre la panne sèche alors que les blocages de dépôts de carburant continuent et qu’un tiers des stations-service sont en rupture ? Notre article. 
Le groupe TotalEnergies et deux syndicats majoritaires semblaient ce vendredi en voie de s’accorder sur une augmentation des salaires dans le groupe, mais la CGT, à l’origine de l’arrêt de travail qui a provoqué une rare pénurie d’essence en France, a refusé tout accord et promis de continuer la grève.
La direction du groupe pétrolier avait convié les quatre syndicats représentatifs à négocier en urgence dans la nuit de jeudi à vendredi. Ce n’est qu’à 3h30 du matin que les représentants des deux syndicats réformistes CFDT et CFE-CGC sont sortis du siège de TotalEnergies à La Défense, pour annoncer qu’ils étaient favorables à la dernière proposition de la direction, selon eux de 7% d’augmentation de salaire et 3 000 à 6 000 euros de prime.
 
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