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(Crédits photo : Unsplash - Jan Antonin Kolar  )

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De nombreux toits ont récemment été détruits à cause Les intempéries survenues dans différentes régions mi-juin. Malgré les fortes demandes, les réparations s’effectuent dans un contexte de pénurie de tuiles qui pénalise à la fois les sinistrés et les professionnels du secteur. «O n est obligé de bâcher dans l’urgence et de mettre des poids, mais on refuse beaucoup de demandes de réparations, pour ne pas faire attendre les clients 6 ou 9 mois. » explique le gérant de l’enseigne Les Couvreurs de Bordeaux.
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Cette pénurie est le résultat de la conjonction de plusieurs facteurs, le premier étant la crise sanitaire qui a maintenu à l’arrêt la production de nombreuses usines pendant le confinement. « Les pénuries de tuiles datent de bien avant les intempéries. Avec le Covid, les chaînes de fabrication ont été complètement à l’arrêt », résume le gérant bordelais.
La guerre en Ukraine a aggravé le problème. Les sanctions sur le gaz russe conjuguées à la hausse des prix du gaz ont provoqué le ralentissement, voire l’arrêt total des fours des fabricants de tuiles. En effet, dans la très grande majorité des cas, les fours utilisés par les industriels pour la cuisson des tuiles fonctionnent au gaz. Mais des artisans accusent certains producteurs d’augmenter artificiellement le prix des tuiles. « On se demande si les fabricants ne créent pas intentionnellement une pénurie pour pouvoir augmenter le prix des tuiles. Les prix des matériaux de construction comme la tuile et la brique ont doublé depuis le début de l’année… Si les usines tournaient jour et nuit, on arriverait à avoir des livraisons en temps et en heure », se désole le président de la section des couvreurs de la CAPEB Pas-de-Calais. À ces crises successives viennent s’ajouter les problèmes de recrutement auxquels sont confrontés les artisans depuis plusieurs années. « Le personnel manque cruellement. Ça fait 4 ans qu’on en cherche et on n’en trouve pas. Il y a un grand manque de formation et d’incitation des jeunes générations à travailler dans le secteur de l’artisanat. » analyse le couvreur.
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Face à ces pénuries, les professionnels du secteur doivent prendre des mesures : rogner leurs marges, augmenter leurs tarifs ou encore placer leurs salariés en chômage partiel. « Je connais même des patrons qui ont mis leurs salariés en congé », observe l’artisan. « Le seul moyen de s’en sortir c’était de prévoir le plus tôt possible. Moi, j’ai commandé des stocks importants l’année dernière. Aujourd’hui, il faut commander 6 mois à l’avance pour réussir à avoir des tuiles en temps et en heure. ». Le couvreur dénonce aussi le fait que cette situation touche surtout les artisans et impacte moins les grandes marques. « Il reste des stocks de tuiles pour les gros distributeurs mais pour les artisans, pour nous, il n’y a plus rien. » Les artisans du secteur espèrent que la situation pourrait progressivement se débloquer à partir du début de l’année prochaine. « On pense qu’en janvier 2023, les choses devraient reprendre leur cours normalement. On aura perdu quasiment un an…C’est un an qui va coûter cher à beaucoup d’artisans. » conclut-il.
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