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La mobilisation des lycéens n'est visiblement pas terminée. Après les blocages et manifestations de vendredi dans le Var et partout en France, c'est reparti ce lundi matin dans les lycées du département.
La manifestation des lycéens s’est tendu devant le lycée Jean-Aicard à Hyères qui a d’ailleurs fermé ses portes.
Rassemblés spontanément pour soutenir le mouvement des gilets jaunes, les élèves ont subitement été dispersés à coups de bombes lacrymogènes par les forces de l’ordre. “On ne faisait rien de mal. On s’est mis à chanter la Marseille et on a été gazés. C’est incompréhensible car il n’y avait pas de violence” raconte un élève bien décidé, avec ses camarades, à ne rien lâcher.
Les élèves ont ralenti la circulation, invitant les conducteurs à klaxonner. Puis ils ont brièvement occupé le rond-point au bas de la rue Maréchal-Gallieni, au moment où un groupe d’élèves du lycée Costebelle les a rejoint.
Un groupe d’élèves est monté sur le toit d’un buis bloqué dans la circulation, d’autres ont projeté des oranges sur la foule ou les véhicules.
Puis un tir de gaz lacrymogène a dissipé brièvement la manifestation qui s’est reformée quelques minutes plus tard pour rejoindre le centre ville où elle défile désormais aux cris de Macron démission.
Les lycéens de Costebelle ont également manifesté. Ce lundi matin, les lycéens de Costebelle, à Hyères, ont commencé à monter une barricade à l’entrée de leur établissement afin d’en bloquer l’accès.
Après une heure de rassemblement dans une ambiance bon enfant, le filtrage a été levé et les élèves souhaitant suivre leur journée de cours ont pu le faire.
Mais ils n’étaient pas nombreux puisqu’une majorité, escortée par la police, a pris la direction du centre ville hyérois pour rejoindre d’autres groupes d’élèves décidés à manifester leur soutien aux gilets jaunes.
Les lycéens ont occupé la voie Olbia et le carrefour en bas de l’avenue Gambetta. La police a bloqué la circulation.
Un conteneur poubelle a été incendié, mais le feu a très vite été éteint pas d’autres lycéens qui tentent de contenir leurs camarades les plus agités : “Arrêtez, ou on va se reprendre du gaz lacrymo!” Devant le lycée du Golf-Hôtel aussi, un feu de poubelles a été allumé.
La jonction est faite avec les gilets jaunes qui applaudissent les lycéens. Ils sont ensuite repartis du rond point Henri-Petit vers le lycée Jean-Aicard, point de départ de la manifestation ce lundi matin, qu’ils ont occupé durant une demi heure environ avec les gilets jaunes. Une vingtaine de gilets jaunes reste présente sur la rond-point.
Un bouchon s’est formé sur l’A570 jusqu’au niveau du centre commercial Centre Azur
Le mot d’ordre a circulé tout le week end sur les réseaux sociaux. Et ce lundi matin, le lycée Langevin, qui s’était enflammé vendredi, était une nouvelle fois bloqué.
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Comme en fin de semaine dernière, le calme des jeunes souhaitant “dénoncer la réforme des lycées” et montrer leur solidarité avec les gilets jaunes n’a pas tenu longtemps.
Après des palettes enflammées devant l’établissement, les fumigènes et les grenades assourdissantes de la police ont répondu aux jets de pierre sur les forces de l’ordre. “Il y a beaucoup de jeunes de la cité qui sont arrivés” commente Arthur, un ado qui déplore de s’être fait confisquer “sa” manifestation.
Les élèves du lycée Beaussier sont attendus en renfort devant le lycée Langevin.
En se déplaçant, les violences ont atteint la cité Berthe, la plus grande cité du Var.
>> RELIRE. Manifestations lycéennes à La Seyne: les violences atteignent la cité Berthe
Le lycée Paul Langevin de La Seyne à nouveau mobilisé #GiletsJaunes83 pic.twitter.com/Fn1b2rx0c2
Depuis ce lundi matin à l’heure de l’entrée en cours, de nombreux lycéens de la métropole toulonnaise manifestent devant leur établissement.
C’est le cas au lycée Bonaparte à Toulon vers lequel ont convergé certains élèves de Dumont d’Urville.
Une centaine de manifestants ont jeté des pierres sur les forces de police qui ont usé de gaz lacrymogènes pour les disperser. 700 à 800 élèves sont à l’intérieur de l’établissement.
>> RELIRE. VIDEOS. Incendie, bagarre, gaz lacrymogènes… Situation délicate à Toulon, les lycéens à l’entrée de l’autoroute
À Toulon quelques lycéens agitent un gilet jaunes devant les policiers #GiletsJaunes83 pic.twitter.com/q69JTpalnH
AToulon, les forces de l’ordre, cibles de projectiles de la part de certains manifestants ripostent à coup de gaz lacrymogène #GiletsJaunes83 pic.twitter.com/fV5GNlLcg5
Les manifestants ont érigé une barrière avenue Foch à Toulon #GiletsJaunes83 pic.twitter.com/c36V9Db9J0
Un premier cortège est parti ce lundi matin du lycée Camus de Fréjus pour rejoindre d’autres lycéens devant leur établissement Saint-Exupery à Saint-Raphaël.
Ils ont déambulé en ville, encadrés par les forces de l’ordre. 
Après le centre-ville de Saint-Raphaël ce lundi matin, des dizaines de lycéens de l’agglomération ont manifesté l’après-midi dans le centre historique de Fréjus.
Après un sit-in devant le tribunal de la rue Jean-Jaurès, ils devaient se rendre, place Formigé, pour manifester devant la mairie.
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