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Les maisons, dont le modèle est «obsolète» selon la ministre Emmanuelle Wargon, sont plébiscitées par les Français, notamment à la campagne.
Par Guillaume Errard
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Publié le
C’est un plébiscite. Près de 75% des Français rêvent de posséder une maison, selon une consultation menée par le ministère de la Transition écologique. Depuis la crise sanitaire, les recherches de maisons s’envolent. En deux ans, elles ont grimpé de plus de 66% sur la période mai-septembre, selon PAP. Et particulièrement en Île-de-France, la région française où cette hausse est la plus forte (+80%).
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N’ayant pas toujours les moyens de se l’offrir, beaucoup de Français sont contraints de renoncer à leur projet immobilier. Et du coup, à peine 57% des propriétaires (58% des Français) possèdent une maison, selon l’Insee. Ce sont des ménages qui ont quitté leurs appartements en centre-ville, qui ont de moins en moins la cote, pour s’installer dans une maison, plus grande, avec un jardin ou une terrasse, à proximité des grandes villes.
La France compte plus de 30 millions de résidences principales (sur un total de plus de 37 millions de logements), selon l’institut de la statistique. 17 millions sont des logements individuels, soit 56%, et un peu plus de 13 millions, des biens collectifs (44%). «L’habitat individuel est d’autant plus fréquent que la commune est petite», constate l’Insee. Ainsi, cette proportion grimpe à près de 93% dans les communes rurales. À l’inverse, elle tombe à 22% autour de Paris qui compte donc largement plus d’appartements que de maisons.
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Problème: les habitants de ces petites communes sont souvent modestes et ont pâti du resserrement du crédit. Ce qui les oblige à reporter voire annuler leur projet. De quoi inquiéter les constructeurs des maisons individuelles. «Une crise historique se dessine si rien n’est fait, alerte Grégory Monod, président de Pôle Habitat-FFB. Elle aurait de lourdes conséquences à court et moyen termes sur la satisfaction des besoins en logements des territoires et des Français et sur l’emploi».
Qualifiant le modèle des pavillons avec jardin d’«obsolète», Emmanuelle Wargon, ministre du Logement, privilégie des «maisons de villes groupées». Autrement dit, des maisons mitoyennes qui permettent de disposer à proximité de chez soi les commerces, transports et autres espaces publics qui manquent aux maisons des lotissements. «Ce sont les contreparties que nous devons offrir à un cadre de vie plus dense», expose Emmanuelle Wargon. Reste à savoir ce qu’en penseront les adeptes des maisons avec jardin pour être au calme.
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Anonyme
Pourquoi commenter ce que raconte une ministre qui va sauter aux prochaines élections ? J’espère que Zemmour nous en trouvera une plus compétente !
ASTYANAX68
Il aurait été plus intelligent que cette dame Warggon fille de ministre élevée dans le luxe, se déclare contre l’étalement urbain. Maisons mais aussi grandes surfaces immenses qui sortent partout de terre dans la périphérie des villes.
MIDDLE
Il est temps de mettre toute cette clique au vestiaire.

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