Publié le 08/02/2021 à 13h19
Nicolas Da Cunha
Le confinement du printemps avait freiné les projets immobiliers neufs ; les ouvriers et les artisans ont investi, à nouveau, les chantiers, un peu partout à Orléans. Tour d’horizon des ensembles immobiliers attendus dans les prochains mois.
“Belle Allure”, faubourg Saint-Jean
L’ancienne friche CCI, faubourg Saint-Jean, face au commissariat, a disparu. Des camions s’activent dans un immense trou n’attendant plus que les fondations du projet. Ici, fin 2022, 96 logements répartis (du T1 au T4) sur quatre résidences seront livrés. Avec eux, un local commercial de 200 mètres carrés. “Nous en avons encore une douzaine à vendre”, souligne Oriane Le Roy Liberge, directrice de Sully Immobilier.
Le prix du mètre carré oscille entre 3.900 euros et 4.500 euros. Il faudra débourser, par exemple, 231.000 euros pour un quatre pièces de 54 mètres carrés, situé au quatrième étage.
“Le Saint-Jean”, faubourg Saint-Jean
Ce n’est pas le premier projet immobilier pensé pour cet espace à l’angle du faubourg Saint-Jean et du boulevard Rocheplatte. Celui baptisé “Le Saint-Jean”, livré au dernier trimestre 2021, se composera de 26 appartements, du T2 au T5 sur sept étages, et deux locaux commerciaux. Il faudra compter 165.500 euros pour un T2 (43 mètres carrés) et 255.000 euros pour un T3 (69 mètres carrés).
“Faubourg Madeleine”, rue du Faubourg-Madeleine
“Faubourg Madeleine” le long de la deuxième ligne de tramway.

Entre les deux bars Sintra et Jean-Bart, la résidence se dresse dans le ciel du faubourg Madeleine, le long de la deuxième ligne de tramway. Au troisième trimestre 2021, 36 appartements seront livrés. Le prix du mètre carré atteint un peu plus de 3.800 euros. Le trois pièces de 60 mètres carrés est proposé à 229.800 euros, le deux pièces à 173.300 euros (45 mètres carrés).
“Le Riveloire”, rue du Pont-de-Cé
Dix-neuf appartements rue du Pont-de-Cé, près du quai Cypierre, seront aménagés d’ici le deuxième trimestre 2022. La domotique s’invitera dans ces logements avec la possibilité de piloter des équipements connectés depuis un smartphone. Cela explique, en partie, le prix du mètre carré entre 4.500 et 5.000 euros. Le T1 de 34 mètres carrés est proposé à 170.000 euros, le T2 (50 mètres carrés) à 225.000 euros. “Le Riveloire”, c’est également un T5 en duplex avec une importante terrasse : 154 mètres carrés à 583.400 euros.
“Loir’ydil”, quai Madeleine
La vue sur Loire a un prix. Cela se vérifie dans le programme de standing Loir’Ydil, quai Madeleine. 59 logements répartis dans deux bâtiments seront terminés en 2023. Le permis de construire a d’ailleurs été délivré. Ici, au quatrième et dernier étage, l’appartement quatre pièces (86 mètres carrés) est proposé jusqu’à 476.700 euros (plus de 5.500 euros le mètre carré). Le logement le moins cher concerne un 41 mètres carrés (deux pièces) au rez-de-chaussée pour 188.400 euros (4.500 euros le mètre carré). Loin, donc, du trois pièces (65 mètres carrés) pour 390.000 euros au quatrième étage avec une belle terrasse. Soit 6.000 euros le mètre carré.
“Le Parc Dauphine”, avenue Dauphine
Un parc arboré de 1.700 mètres carrés entourera les 27 logements de la future résidence Le Parc Dauphine. Du T2 (41 mètres carrés) au T4 (105 mètres carrés) livrés fin 2021. “Sur l’ensemble, le prix du mètre carré est de 4.600 euros. Nous sommes sur une résidence connectée ; tous les logements bénéficient de la domotique. Nous aurons quatre petits immeubles les uns à côté des autres avec une architecture dans l’esprit de la rue”, décrit Marie-Laure Laurent, directrice des ventes à Nexity.
Le concept séduit. Il ne reste plus que deux appartements à la vente. “Parmi les acheteurs, nous avons beaucoup de personnes du quartier qui voulaient investir dans un appartement à 200 mètres de la Loire.”
“Rives Saint-Marceau”, rue des Anguinis
Au deuxième trimestre 2022, à l’angle des rues des Anguinis et Edmond-Michelet, 54 logements sont attendus. Le prix du mètre carré se situe principalement entre 3.200 et 3.400 euros. Exemples : 208.000 euros pour 61 mètres carrés (T3) et 324.000 euros pour 100 mètres carrés (T4 avec terrasse). 
Le nouvel élan de l’immobilier orléanais
Nicolas Da Cunha
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