l’essentiel L’État met en vente un bien exceptionnel à Toulouse : un terrain à bâtir de 1 152 m2 dans le quartier recherché de Saint-Etienne. Les promoteurs sont à l’affût pour y construire un immeuble de standing. Le prix de départ est fixé à 3,6 millions d'euros.
C’est un terrain vague. Mais pas n’importe quel terrain vague. Situé au 2 rue Sainte-Anne à Toulouse, dans le très recherché quartier Saint-Etienne, cet espace de 1 152 m2 est potentiellement l’amas de goudron le plus cher de Toulouse.

Le terrain (flèche rouge) se situe à proximité du Grand Rond à Toulouse.
Le terrain (flèche rouge) se situe à proximité du Grand Rond à Toulouse. Immobilier.notaires.fr

Avant le déménagement du rectorat d’académie il y a une dizaine d’années, s’y garaient les fonctionnaires et visiteurs. Aujourd’hui déserté, il est mis en vente par la Direction des finances publiques de Haute-Garonne. Il a été déclaré bien « inutile », et l’argent récolté reviendra dans les caisses de l’Etat. Le 19 janvier prochain, pendant quelques heures, les acheteurs intéressés pourront faire des offres, lors d’une vente interactive. Le prix de départ est fixé à 3,6 millions d’euros. Un prix qui peut paraître énorme pour un terrain nu, mais qui est en fait tout à fait mesuré.
En effet, sur cette surface de près de 1 200 m2, il sera possible de construire une dizaine, voire une vingtaine d’appartements de très haut standing, pour des prix au mètre carré susceptibles de faire pâlir d’envie certains agents immobiliers des beaux quartiers de Paris.
« C’est le plus bel emplacement de Toulouse centre, un bien très rare que les promoteurs lorgnent depuis longtemps », resitue Laetitia Vidal, présidente de l’Observer de l’immobilier neuf toulousain.
Selon la spécialiste, les prix à la revente pourraient atteindre les 10 000 € le mètre carré, pour des appartements de très haut standing. Le promoteur qui emportera le terrain récupérera rapidement sa mise, malgré le coût des travaux et des fouilles archéologiques préventives.

Une vue aérienne du terrain.
Une vue aérienne du terrain. Immobilier.notaires.fr

« On peut envisager des bureaux pour des professions libérales, des appartements avec du cachet, des hauts plafonds, du parquet massif. Pourquoi pas un hall d’entrée dessiné par un décorateur d’intérieur prestigieux. »
La construction sera effectuée sous le contrôle de l’Architecte des bâtiments de France, car on est là en secteur sauvegardé, le cœur historique de Toulouse. Les services et les élus de la mairie seront, sans nul doute, très attentifs à la qualité architecturale d’un tel immeuble.
Le Plan local d’urbanisme permet, dans ce quartier, la construction d’immeubles en R + 2 avec combles, ou R + 3. Soit des hauteurs tout à fait raisonnables.
Quant au prix de vente final du terrain, la Direction des finances publiques ne se fixe pas d’objectif.
« Nous serons évidemment très attentifs à la solidité financière de l’acheteur. Et ce n’est pas forcément celui qui proposera le plus d’argent qui emportera le terrain. Le dossier sera sélectionné avec minutie. Par ailleurs, la ville de Toulouse aura un droit de priorité, et pourra faire une offre au dernier prix annoncé », explique Hugues Perrin, directeur des finances publiques de Haute-Garonne.
Place maintenant à la vente, annoncée pour le 19 janvier. Pendant quelques heures, les acheteurs vont enchérir, pour emporter ce terrain et y bâtir une opération emblématique.
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Il faut du cher pour attirer les gens aisés. Les votes changeront sur le long terme et la ville basculera définitivement à droite. Une vraie droite un peu plus dure que les mollassons du moment. Associations diverses soutenant tous ces sdf, drogués, alcoolos, punk à chien seront évincées. Les mendiants des feux rouges nous foutront la paix. Bref un travail de longue haleine qui passe par les prix de l'immobilier qui doivent grimper. Ceux vivants d'aides diverses et de trafics iront ailleurs
Difficile de savoir ce qu'apportera la protection architecturale de ce secteur classé "sauvegardé".
D'autres opérations "prestigieuses" s'avèrent décevantes, comme la construction d'une résidence senior sur le quai Saint-Pierre, où un bâtiment fort quelconque sera dissimulé derrière la façade (du XIII selon le promoteur, du XVIII selon un graffiti rectificateur) qui -seule- a été conservée.
La constructibilité de la ville (comme beaucoup d'autres) s'avère être établie sur le modèle de la "planche à billet", à savoir ne pas résister aux recettes liées aux plans locaux d'urbanisme de la métropole (incluant pour partie des élus de la municipalité tout de même) : tout doit être construit.
Cette vision entassée de la ville, avec un centre historique léché, des commerces attractifs à l'opposé des autres quartiers concentriques à la périphérie très délaissés pour ce qui du visuel, de la qualité architecturale et de la qualité de vie n'a pas encore trouvé sa limite. De plus, les nouveaux termes d'écoquartier, de déplacements doux, noyaux villageois employés à tout propos ne trompent plus personne.

il y aura 30 % de logements sociaux…hummm veinards les richards..un vrai lieu de mixité sociale.

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