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PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE
L’Association canadienne de l’immobilier indiquait le mois dernier que le prix moyen d’une résidence s’élevait en novembre à 632 802 $, une baisse de 12 % comparativement au même mois l’année précédente.
(Toronto) Après l’escalade des prix des dernières années sur le marché immobilier, les acheteurs espèrent que la chance jouera en leur faveur en 2023.
La chance a peut-être déjà tourné : les prix ont reculé depuis le printemps dernier, les surenchères sont moins fréquentes et les économistes prévoient la fin des hausses du taux directeur de la Banque du Canada.
Ces hausses successives ont fait grimper la facture de l’hypothèque de plusieurs centaines de dollars, si ce n’est de plusieurs milliers de dollars.
« Cela nécessite du temps », lance Despina Zanganas, une courtière de Toronto.
Elle s’attend à ce que les gens qui ont retardé leur achat seront plus à l’aise cette année, maintenant qu’ils ont mieux assimilé la nouvelle réalité du marché immobilier.
« On s’y habitue, souligne Mme Zanganas. Les gens disent qu’ils n’ont plus à se lancer dans une guerre de surenchères et présenter des offres sans condition. Ils peuvent aujourd’hui présenter des offres conditionnelles, ce qui donne à plusieurs personnes une plus grande confiance. »
Un autre changement majeur pourrait apparaître à l’horizon. Des économistes ont prédit une récession en 2023, même s’il est encore trop tôt pour en juger la sévérité.
L’économiste principal de BMO Marché des capitaux, Douglas Porter, évalue de 25 % à 30 % les chances de voir l’économie canadienne éviter une récession. Les chances que l’économie ralentisse un peu sont de 50 % et celles d’une récession majeure sont de 20 % à 25 %.
« Cela aura une influence sur le marché immobilier, souligne-t-il. Moins l’économie sera perturbée, mieux se comportera le marché immobilier. »
Même aujourd’hui, juge-t-il, le marché immobilier est l’un des points faibles de l’économie, un phénomène que l’on n’avait pas observé depuis des années, sinon des décennies.
Selon lui, lorsque le présent cycle économique sera terminé, les prix des maisons auront dégringolé de 20 % à 25 %. Déjà, ceux-ci ont déjà chuté de près de 10 %.
L’Association canadienne de l’immobilier indiquait le mois dernier que le prix moyen d’une résidence s’élevait en novembre à 632 802 $, une baisse de 12 % comparativement au même mois l’année précédente.
La décroissance des prix a toutefois été contrebalancée par la hausse rapide du taux directeur de la Banque du Canada qui s’élève à l’heure actuelle à 4,25 %, un sommet depuis janvier 2008.
« Selon moi, les taux d’intérêt sont la principale histoire de l’année dernière. Ils seront le principal facteur affectant l’économie, et de loin, affirme M. Porter. La réaction, c’est la correction de prix à laquelle on assiste qui n’a pas compensé pour la hausse des taux d’intérêt. Je crois que le marché tente toujours de digérer cette augmentation. Cela ne se reflète pas encore sur les prix. »
Selon l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec, le prix moyen d’une maison unifamiliale s’élevait à 510 000 $ dans la région métropolitaine de Montréal, en baisse de 3 % par rapport au même mois de l’année précédente. Le prix médian était toutefois en hausse de 3 % dans la région métropolitaine de Québec.
La chute est plus importante dans le grand Toronto où le prix médian s’est établi à 1,05 million, une baisse de 9,2 %.
M. Porter convient qu’à cause de la nature imprévisible de la pandémie de COVID-19, il est difficile de prédire comment le marché immobilier se comportera.
« Le marché immobilier résiste mieux que prévu tout simplement parce que nous sommes dans un cycle inhabituel. Aucun économiste ne peut avoir une grande confiance en ses prévisions ces jours-ci à cause des nombreux aspects uniques actuels de l’économie. »
Qu’ont en commun Cascades, Petro-Canada, Divco, Broccolini, Montoni, Kevlar, Syscomax et Brasswater ? Ils ont tous investi dans les parcs industriels de Salaberry-de-Valleyfield ces dernières années.
Les ventes de propriétés résidentielles ont diminué de 39 % le mois dernier dans la région montréalaise, par rapport à la même période un an plus tôt, atteignant leur plus faible niveau depuis 2014 pour un mois de décembre, a indiqué jeudi l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ).
(Toronto) Les ventes de propriétés résidentielles réalisées en décembre dans le Grand Toronto ont quasiment diminué de moitié par rapport au même mois un an plus tôt, la région ayant clôturé 2022 avec un « ajustement marqué » par rapport aux niveaux records de 2021, a indiqué jeudi la chambre immobilière de la métropole.
D’un point de vue économique, le ciel de 2023 est rempli de nuages noirs. Mais après la pluie vient le beau temps, dit l’adage, et l’équipe de La Presse Affaires s’est efforcée de regarder au-delà de ces nuages pour trouver les éclaircies. Aujourd’hui : l’immobilier
(Vancouver) Les ventes et les prix des propriétés résidentielles ont poursuivi leur chute en décembre dans le Grand Vancouver, diminuant respectivement de 52 % et 3 % par rapport au même mois l’an dernier, a indiqué mercredi la chambre immobilière de la région.
(Vancouver) La Colombie-Britannique est devenue la première province du Canada à exiger une pause de trois jours pour les acheteurs après la signature d’un accord d’achat d’une propriété résidentielle.
(Montréal) L’achat de propriétés résidentielles canadiennes est désormais interdit aux investisseurs étrangers pour une période de deux ans. Le gouvernement fédéral souhaite de cette façon stabiliser un marché immobilier fragilisé par la pandémie.
Chaque samedi, un de nos journalistes répond, en compagnie d’experts, à l’une de vos questions sur l’économie, les finances, les marchés, etc.
(Calgary) Alors que le marché locatif déjà effervescent du Canada devrait subir encore plus de pression en 2023, les experts conseillent aux locataires de se prémunir contre la « rénoviction » en se renseignant sur leurs droits.
(Ottawa) Les ventes de propriétés résidentielles au Canada ont diminué de 3,3 % en novembre, par rapport au mois d’octobre, en données désaisonnalisées, a indiqué jeudi l’Association canadienne de l’immobilier (ACI).
Le porte-parole de DuProprio, Martin Desfossés, redevient courtier immobilier après avoir été pendant 15 ans l’une des têtes d’affiche de l’entreprise de service de vente sans courtier immobilier. Le spécialiste en immobilier entreprend sa nouvelle aventure dans l’équipe Remax Bonjour.
(Toronto) Le coût mensuel moyen de la location d’un logement au Canada a atteint le sommet record de 2024 $ en novembre, selon de nouvelles données, et des experts affirment que la tendance à la hausse ne montre pas de signe d’essoufflement imminent.
Le marché de la revente résidentielle se rapprochera de l’équilibre l’an prochain, prévoit le regroupement des courtiers immobiliers.
Selon l’agence immobilière Royal LePage, le prix des propriétés a reculé de près de 7 % à Montréal depuis son sommet d’avril dernier. Il continuera de baisser au premier semestre 2023, mais d’à peine 3 %, selon ses plus récentes prévisions.
Plus pessimiste que la Commission de la construction du Québec (CCQ), une association regroupant des entrepreneurs généraux s’attend en 2023 à la plus importante chute des mises en chantier depuis 1995.
(Toronto) Des économistes de la Banque Royale du Canada ont indiqué que le pays avait atteint un nombre record de locataires, leur nombre ayant augmenté trois fois plus rapidement que celui des propriétaires au cours de la dernière décennie.
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