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Face au manque de candidatures pour des postes d’encadrants, de nombreuses associations et mairies n’ont pas hésité à poster des offres d’emplois sur le site de petites annonces pour former les équipes à temps.
Une place de concert, un aspirateur, une collection de vinyles et, désormais, un emploi d’animateur d’activités périscolaires. Cette liste éclectique regroupe les annonces que l’on peut trouver sur Le Bon Coin, site populaire de petites annonces par Internet. Depuis quelques semaines, les offres d’emploi relatives à l’encadrement des enfants et des activités périscolaires ont fleuri sur le site, réforme des rythmes scolaires oblige. Animateurs, encadrants d’activités culturelles et sportives ou même directeur d’accueil périscolaire sont recherchés par des structures.
Habituellement, les emplois proposés trouvent preneurs grâce à Pôle emploi et aux missions locales. Mais face au type de poste offert, les recruteurs ont dû trouver de nouveaux réseaux. Le «TAP» comme on l’appelle dans le jargon, pour temps d’activités périscolaires, engendre en effet des emplois au volume horaire très faible. «Dans la fonction publique territoriale, ce type d’emploi n’est pas courant», explique Guy Lubias, maire de Parigné-l’Évêque dans la Sarthe. Sa commune a publié en juillet une offre pour un CDD de 6 heures hebdomadaires. Il s’agissait de «trouver des personnes qui puissent travailler une heure et demie par après-midi», soit un complément de revenus plutôt qu’un emploi unique. Une offre peu intéressante pour les demandeurs d’emploi cherchant un revenu stable. L’annonce n’a pas attiré les foules, seulement «deux ou trois candidats», mais a tout de même permis de recruter une personne.
«Les circuits classiques ne sont plus suffisants», confirme Marc Lauriol, directeur général de l’Office départemental d’éducation et de loisirs (Odel) du Var. La structure avait «plus de 200 personnes à recruter» pour des «emplois à temps très partiel» et avec peu de temps devant elle. Difficile à trouver parmi la base de données interne, les personnes récemment formées ou la presse régionale. «La période électorale n’a pas facilité les choses», souligne le responsable, puisqu’il a fallu attendre la mise en place des nouvelles municipalités pour définir les besoins. Grâce à l’annonce du Bon Coin, les plannings sont quasiment bouclés. Le responsable y trouve même un intérêt inattendu. «On s’est aperçu que des mères de famille ou des retraités avaient les diplômes qu’ils n’utilisaient plus», explique Marc Lauriol. «C’est enrichissant, ils apportent une diversité avec un vécu différent», résume-t-il. À tel point que l’initiative sera sans doute reconduite à l’avenir.
Même son de cloche dans d’autres structures départementales. «Le Bon Coin est un très bon média pour recruter», assure Pascale Trace, directrice générale de l’Apsalc, association sportive et culturelle interdépartementale entre la Côte-d’Or et la Saône-et-Loire. L’organisme expérimente d’ailleurs ce système depuis quatre mois. S’il est encore trop tôt pour faire le bilan du recrutement en vue de la mise en place des rythmes scolaires, la responsable évoque la «trentaine de CV reçus en une semaine» sur d’autres offres similaires lancée auparavant. «Avec Pôle emploi, le temps qu’on transmette l’offre, qu’elle soit traitée, etc., cela prend déjà quatre ou cinq jours», souligne Pascale Trace. «Là, on gère en direct. D’autant que les gens concernés ne sont plus forcément sur les sites institutionnels». La spécificité de certains diplômes demandés n’est pas non plus un frein. Le succès a également amené la structure à partager ces offres sur Facebook, là encore avec un retour efficace.
Les recrutements traditionnels ne sont toutefois pas à mettre au rebut. Dans les petites communes, les offres d’emploi par Le Bon Coin ne font pas autant recette. C’est le cas de Gurgy, dans l’Yonne, où cette solution a été adoptée «pour éviter trop de démarches administratives et pour la gratuité du site», explique Nadia Ait Ya Bouh, conseillère municipale déléguée au service Enfance et jeunesse. «Nous n’avons pas eu énormément de retours», constate l’élue. L’offre, peu consultée, a par ailleurs été mal comprise par certains. «Plusieurs personnes pensaient davantage à un job d’été.» Au final, le recrutement s’est fait majoritairement par les réseaux internes, comme les autres années. La conseillère municipale y voit un manque d’habitude: «Peut-être que les gens ne sont pas habitués à trouver une offre d’emploi sur ce site.» Avec pas moins de 77.000 offres d’emploi par jour, ces habitudes pourraient bien changer.
tarpageux
le
Il s’agit, ni plus ni moins, de recycler ou d’occuper les “teneurs de murs”, les quartiers, dits sensibles, vont être plus calmes entre 15 et 17h.
Ces “animateurs” apprendront aux “faces de craies” et autres “souchiens” les réalités du caïdat ou de la délégation de l’Etat pour maintenir une certaine paix sociale.
condorman94
le
Embauchez les retraités !! je vais chercher 3 gamins a l’école et je les garde gratuitement jusqu’à 18h !!! Ca me fait de la compagnie et en plus quand les parents viennent les devoirs sont fait !!
ip94
le
Constat dans une école parisienne en fin d’année: le niveau d’expression orale a baissé (plus de gros mots) depuis l’arrivée des TAP non formés. Qui plus est sont là pour leur apprendre le souali.
Dès ce mercredi, Emmanuel Macron avait demandé à son gouvernement «des mesures adaptées de protection» des Français pour faire face à la flambée épidémique en Chine.
DISPARITION – Il s’était retiré le 13 mai 2013 pour finir ses jours dans la prière, à l’ombre de la basilique Saint-Pierre. Le pape émérite Benoît XVI est mort ce samedi à l’âge de 95 ans. Exceptionnellement, cet enterrement pontifical ne sera pas suivi d’un conclave.
ENQUÊTE – Le grand mosaïste slovène, prêtre jésuite qui a restauré de nombreuses églises est accusé de multiples agressions sexuelles sur des religieuses.
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Rythmes scolaires : les collectivités recrutent sur Le Bon Coin
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