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Un dauphin commun a été retrouvé ce mercredi matin sur la plage d’Écault, à Saint-Étienne-au-Mont. Habituellement, ce sont plutôt des marsouins que l’on retrouve sur nos côtes. Une autopsie doit être réalisée.


« C’est peu fréquent. » En arpentant la plage d’Écault, ce mercredi matin, des gendarmes ont découvert un dauphin commun échoué sur le sable. L’animal était mort. Mais cette découverte n’en demeure pas moins étonnante, cette espèce étant peu présente dans nos eaux.
« On trouve le dauphin commun plutôt au large de la Bretagne et de l’Atlantique, explique Jacky Karpouzopoulos, responsable du réseau national d’échouage sur la façade Nord-Pas-de-Calais. Mais depuis deux ans, c’est vrai qu’on commence à en avoir plus régulièrement ici. » L’arrivée de ce type de mammifère marin aux abords de nos côtes est due à des problèmes alimentation, selon l’expert. « Il y a de moins en moins de poissons sur leur zone, donc ils suivent leurs proies jusqu’ici. »
Ce mercredi, le cadavre de l’animal a été transporté par le service animalier Opale capture à la fourrière de la Communauté d’agglomération du Boulonnais. « Il sera autopsié par le réseau national d’échouage », indique le responsable du service, Jérémie Marion.
Il est intervenu vers 10 h 30 sur la plage de Saint-Étienne-au-Mont, aux côtés des ASVP de la commune et d’Équihen-Plage, des agents de l’Office français de la biodiversité, du service du Parc naturel marin, du réseau d’échouage et des services techniques d’Équihen-Plage.
En février dernier, trois dauphins communs avaient déjà été retrouvés morts dans le Boulonnais, notamment au niveau de la crique de la Crevasse. À l’époque, l’autopsie avait révélé que les mammifères marins avaient été « capturés accidentellement » et qu’ils présentaient « des pathologies sévères ».
Ce jeudi, l’animal sera acheminé vers l’université vétérinaire de Liège, en Belgique, où il sera autopsié par le professeur Thierry Jaugniaux et le référent du réseau national d’échouage sur le littoral du Nord et du Pas-de-Calais, Jacky Karpouzopoulos. Selon les premières analyses réalisées sur place, l’animal serait mort depuis moins de 24 heures, ce qui est un vrai avantage pour réaliser une autopsie.
Dans ces conditions, l’analyse du corps de l’animal va pouvoir sans doute révéler des éléments importants sur les causes de sa mort. « Ce qu’on peut déjà dire, c’est que visuellement il est très maigre », annonce d’ores et déjà Jacky Karpouzopoulos.
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