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Shrinkflation dans l’agroalimentaire -iStock-Tanaonte
La shrinkflation (des mots anglais « shrink » pour « baisser, diminuer, rétrécir » et « inflation ») – ou réduflation en français – est une pratique commerciale qui consiste à baisser la quantité d’un produit sans modifier son prix de vente. Cela induit toutefois une hausse du prix au kilogramme ou au litre. Et si cette pratique déplaît, elle est tout à fait légale. La réduflation permet aux marques de, principalement, limiter l’impact de la hausse des prix des matières premières (comme le blé, par exemple) sur leur activité.
L’ONG Foodwatch a mené une enquête à ce sujet. Publiée le 1er septembre dernier, elle s’intitule « Shrinkflation ou inflation masquée : des aliments qui rétrécissent et des prix qui grimpent ». Entreprise suite à des alertes lancées par des consommateurs, elle dresse un constat « pas réjouissant » pour le budget des Français. Plusieurs marques connues sont concernées. Foodwatch s’est ainsi intéressée à : Lindt et ses fameux Pyrénéens que l’on retrouve souvent sous les sapins de Noël ; Britvic et ses sirops Teisseire ; St Hubert et sa margarine St Hubert Oméga 3 ; Saint Louis et son sucre blanc ; Danone Water et sa Salvetat ; Le Groupe Bel et son Kiri, très apprécié des enfants notamment. Foodwatch a constaté que le panier contenant ces six produits a vu, depuis 2019, son prix total augmenter de 25 %. En revanche, son poids a baissé de 12 %. La margarine St Hubert, en particulier, a vu son poids diminuer de 4 % et son prix au kilogramme augmenter de 18 %. Chez Lindt, mauvaise nouvelle pour les gourmands, on n’a plus 30 mais 24 chocolats par boîte. « Notez que nous avons effectué ces calculs cet été 2022 et que les prix continuent d’évoluer » indique Foodwatch.
Pour mettre fin à cette inflation masquée et pour que les consommateurs bénéficient de plus de transparence, Foodwatch a lancé la pétition « Stop à la shrinkflation ». L’ONG veut que des informations claires concernant les modifications des formats des produits apparaissent sur ces derniers ainsi que sur les sites Internet qui les vendent. Chaque jour, la pétition avec les nouvelles signatures est envoyée à différentes personnes dont Cécile Béliot (Groupe Bel), Antoine Portmann (Danone) ou encore Mickaël Nogal (directeur de l’ANIA, Association nationale des industries alimentaires). Notons que, selon l’Insee, en seulement un an, les prix à la consommation ont connu une hausse de 6 %. Pour certains produits, l’augmentation des prix atteint même les 30 %.
Début septembre et suite à l’enquête de Foodwatch, Olivia Grégoire (ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme) a demandé une enquête à la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes. Plus de 10 % des 330 enseignes étudiées par la DGCCRF n’affichent pas les bons prix au kilo/litre…
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Sans parler de la baisse de qualité des produits.
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