Hybridation des parcours, technologie, entrepreneuriat, campus, international, développement durable et engagement social, l’ESSEC a fait le point sur son plan stratégique RISE et annoncé les grandes nouveautés de la rentrée 2022.
 
En 2020, l’ESSEC avait présenté son plan stratégique RISE, construit autour de la Tech (data, IA), de l’entrepreneuriat, de l’engagement social et du développement durable. La RSE est au cœur de la business school qui sensibilise 100% de ses élèves à ces questions. Elle fait d’ailleurs partie des points sur lesquels s’est développée l’école ces derniers mois.
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Vincenzo Vinzi a annoncé un partenariat renforcé avec CentraleSupélec qui se traduit par le lancement d’un nouveau programme post-bac : Bachelor en IA, sciences des données et management. Il sensibilisera les étudiants aux modélisations mathématiques d’analyse des données et d’IA, en anglais. Les diplômés bénéficieront d’un double-diplôme ESSEC-CentraleSupélec. Cette collaboration sera inaugurée à partir de la rentrée 2023.
Un partenariat avec l’Université Carnegie Mellon aux États-Unis a été signé pour former les futurs experts du luxe, qui seront également baignés dans la data, une innovation technologique prépondérante dans le milieu de cette industrie. L’ambition est également de “rendre l’industrie du luxe plus durable”, précise Vincenzo Vinzi.
L’hybridation des compétences passe aussi par le développement d’une expertise liée à l’intelligence artificielle, matérialisée par la construction d’un Metalab. La volonté de l’ESSEC, avec ce Metalab, était d’étudier et anticiper l’impact de l’IA dans tous les secteurs. Depuis deux ans, cet institut a développé un outil au service des professeurs et étudiants pour se confronter concrètement aux big data et à leur analyse via les algorithmes. En outre, les enseignants et les élèves de la business school ont été formés au métavers.
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En 2020, avec son plan RISE, l’ESSEC avait annoncé une refonte complète de la gouvernance pour satisfaire ses ambitions en matière d’engagement environnemental. Un poste et une équipe dédiés ont été créés pour s’occuper de l’ensemble de ces sujets. En outre, la business school travaille depuis plus d’un an sur une refonte de sa maquette pédagogique pour que l’ensemble des cours fondamentaux (marketing, finance, comptabilité, stratégie…) prenne en compte ces enjeux. Néanmoins, de nouvelles chaires ont été lancées pour former des spécialistes sur ces sujets.
L’ESSEC a également annoncé réduire de 25% les émissions carbones des étudiants en mobilité d’ici 2025. L’établissement veut en effet réduire son impact carbone. Un premier calcul du bilan de l’école a déjà été réalisé en Scope 3. Le premier constat tiré est que 64% de l’impact carbone est lié aux déplacements des élèves. Cette réduction des émissions passera par trois leviers :
Les professeurs et le staff ne sont pas épargnés par cette volonté de réduire l’impact carbone de l’école. Depuis la crise sanitaire, l’ESSEC note toutefois une baisse des déplacements de ses effectifs. Néanmoins, ces derniers devront également repenser leurs voyages. Les membres du ComEx, dès lors qu’ils sont dans l’obligation de se déplacer, font appel à la compensation carbone avec l’aide de l’association Pur Projet. Un système de gestion intelligente des espaces, afin de faire des économies d’énergie, a été mis en place.
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Vincenzo Vinzi a profité de cette conférence de presse pour revenir sur les nouveautés concernant le campus, à commencer par le Campus 2020-2023, le grand projet immobilier de l’ESSEC pour son bâtiment historique de Cergy. Son objectif : augmenter la capacité d’accueil, et atteindre les meilleurs standards en termes de performances énergétiques et environnementales.
Les travaux avancent comme prévus et l’inauguration des trois bâtiments se fera en 2023, pour un investissement total de 60 millions d’euros. Il comprendra notamment un bâtiment dédié aux nouvelles pédagogies digitales et une partie entièrement consacrée à la recherche.
L’ESSEC est également présente à Singapour et au Maroc. Les effectifs étudiants dans ces deux régions du monde sont en croissance perpétuelle. La réouverture des frontières post-covid a permis à l’école de retrouver un élan avec plus de 1 000 étudiants à Singapour et 300 au Maroc. Le DG de l’école affirme qu’à travers ces campus, l’ESSEC “a pu se transformer en école-monde” et opérer une transformation culturelle.
En 2019, l’ESSEC a dévoilé un campus numérique augmenté, un an avant la crise sanitaire. Bien utile pour renforcer l’expérience étudiante durant la pandémie, cet outil s’adresse aujourd’hui majoritairement aux participants des formations continue. Il a pour objectif de redonner du liant et renforcer le lien entre les différents étudiants répartis parfois aux quatre coins du monde. Concernant le métavers, pour l’heure, aucun campus n’est prévu.
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L’ESSEC a profité de cette conférence de presse pour rappeler ses engagements en matière d’innovation sociale, avec le 20e anniversaire de la Chaire dédiée. C’est aussi l’anniversaire de son dispositif d’égalité des chances où des étudiants issus de l’ESSEC forment collégiens et lycéens afin de leur donner les clés leur permettant d’accéder aux études supérieures.
L’engagement social de l’ESSEC passe aussi par la fresque de la diversité, un atelier créé par la business school pour ses étudiants et ceux des autres écoles de commerce. Désormais, 100% des effectifs de l’établissement planchent sur ce dispositif à leur rentrée. Par ailleurs, plusieurs établissements d’enseignement supérieur et entreprises ont déjà fait appel à l’ESSEC pour mettre en place cet outil de sensibilisation à la diversité.
Enfin, l’ESSEC tire le bilan de la première édition du double-appel à l’oral, qui consiste à appeler à une cinquantaine de candidats boursiers arrivés à moins de 0,2 point de la barre d’admissibilité, tout en ayant la même barre d’admission après les oraux. Ces élèves ne savent pas qu’ils bénéficient de ce dispositif  lors de l’oral. En 2022, 35 étudiants en ont profité, parmi lesquels 24 ont intégré l’ESSEC.
2022 marque aussi l’anniversaire du centre d’apprentissage de l’ESSEC qui a franchi la barre des 1 000 apprentis par an, en 2021. Aujourd’hui, l’école compte plus de 8 000 diplômés formés par le biais de cette voie, en collaboration avec plus de 1 000 partenaires. Vincenzo Vinzi, DG de l’ESSEC, rappelle d’ailleurs que l’institution n’a jamais été aussi proche du monde de l’entreprise.
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Aujourd’hui, 400 projets entrepreneuriaux sont accompagnés par l’ESSEC sur l’ensemble de ces campus. L’entrepreneuriat faisait d’ailleurs partie des points sur lesquels insistait la stratégie de l’école, RISE, avec la mise en place, en 2020, d’Enlightening Entrepreneurship. En 2022, les startups fondées par des étudiants ou diplômés de l’ESSEC ont mobilisé plus de 3,2 milliards d’euros de financements.
Cette année, l’ESSEC annonce le développement de deux nouveaux outils pour les entrepreneurs. Le premier est un startup studio lancé en partenariat avec CY Cergy Paris Université, un lancement inédit dans le cadre d’un établissement académique en France. Celui-ci sera spécialisé autour des enjeux environnementaux et des problématiques liées aux GreenTechs. Les entrepreneurs pourront s’appuyer d’un large réseau de chercheurs, de professionnels de l’entrepreneuriat et d’un écosystème d’investisseurs. Deux millions d’euros seront investis dans cette activité sur les six prochaines années.
Le second outil lancé par l’ESSEC est une Chaire, la Chaire Scale-Up, en partenariat avec Alcméon, Colonies et In Extenso. Elle viendra en soutien aux entreprises en forte croissance.
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En cette rentrée, l’ESSEC accueille 892 nouveaux entrants au niveau du PGE. La première moitié a été recrutée sur concours post-prépa, l’autre moitié sur titre. La business school confirme sa dimension internationale vers laquelle elle souhaite tendre, puisque les étudiants étrangers représentent 70% des effectifs au niveau master.
L’ESSEC a également fait la rentrée de son MSc in Sustainability Transformation qui a rencontré un “beau succès”, affirme Vincenzo Vinzi. Côté bachelor, le BBA a fait le plein avec 680 étudiants et “une très forte sélectivité au niveau du concours SESAME” puisqu’un peu plus de 10% des candidats seulement ont été admis.
2022 marque aussi la rentrée du Bachelor Act, une formation transdisciplinaire qui délivre le grade de licence et est co-portée avec CY Cergy Université. L’objectif ? Doter ses étudiants des clés pour conduire des projets de transition durable. Les enjeux environnementaux et sociaux sont au cœur de l’école et de ses programmes depuis le lancement de la stratégie RISE en 2020. Aujourd’hui, la business school revendique 100% d’étudiants sensibilisés à ces sujets.
En 2023, l’ESSEC fêtera ses 50 ans sur le site de Cergy. Vincenzo Vinzi a tenu à rappeler l’engagement de l’école avec la police et la préfecture, afin d’assurer la sécurité les étudiants. Une soixantaine d’agents patrouillent autour du campus, aidés de 150 caméras.

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