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The Jacksons sont en concert à Biot ce jeudi. Ce groupe mythique de la Motown a traversé les années et a même inspiré les artistes de la nouvelle génération. Rencontre.
À l’origine, ils étaient cinq. Pendant des années, à partir de 1963, ils ont fait guincher les foules avec ABC, I Want You Back ou Can You Feel It?. Et puis l’un des leurs, Michael, est devenu une légende.
The Jacksons, ex-Jackson Five, – Marlon, Tito et Jacki – sont en concert ce jeudi au Moratoglou Festival, à Biot. L’occasion d’aller à la rencontre de ces légendes de la musique funk. Dans la véranda du resort, avec vue sur la piscine en forme de raquette de tennis, autour d’un jus de fruit, ils nous parlent de leur histoire et du rapport qu’ils ont avec leur public.
Quel effet cela vous fait d’être de retour sur la Côte d’Azur?
Marlon: C’est vraiment une très belle région. Et nous sommes très heureux de retrouver le public français. Je veux leur dire que nous les aimons beaucoup, et que nous leur sommes très reconnaissants de leur soutien pendant toutes ces années. Nous ne l’avons jamais pris acquis. Vraiment, merci.
Quand vous avez commencé à chanter, dans les années soixante-dix, pensiez-vous que vous dureriez si longtemps?
Jackie: Personne ne peut dire combien de temps va durer une carrière! Nous avons découvert que nous avons une super musique avec de super chansons. Et les super chansons durent pour toujours! Et puis nous avions une discipline importante. Le soir après les concerts, on ne sortait pas, on étudiait.
Marlon: On ne se demandait pas combien de temps ça allait durer. On faisait de la musique parce qu’on aimait ça. Notre but, c’était de donner de la bonne musique au public. Il n’y a que cela qui comptait. Tout le reste, après, ça va avec.
Comment avez-vous fait évoluer votre musique au fil du temps?
Marlon: Depuis la Motown, nous avions des auteurs et des producteurs formidables. Nous avons appris d’eux. Et puis on a commencé à faire notre propre musique, dans le style Jackson, et ça dure toujours! Nous sommes bénis! Alors on ne touche à rien. Pourquoi réparer quelque chose qui n’est pas cassé? Jackie: Les gens viennent écouter la musique d’origine, alors nous leur donnons exactement ce qu’ils viennent écouter. Des artistes d’aujourd’hui, comme Bruno Mars, s’inspirent de ce que nous faisions dans les années soixante-dix et quatre-vingt.
Qu’est-ce que ça vous fait quand des artistes, comme Justice, sortent de la musique façon Jackson 5?
Jackie: C’est incroyable d’entendre que notre style vit toujours à travers ces morceaux, et de voir que les gens aiment ça.
Marlon: Des musiciens, partout dans le monde, jouent cette musique, ou notre musique, et ils nous disent: “On a grandi en vous écoutant. On vous a tellement écouté, on a appris grâce à vous. Vous nous avez donné envie de faire de la musique.” Vous vous rendez compte de ce que ça peut nous faire? On était que des gamins quand on chantait I Want You Back et pourtant cette chanson vit toujours et a eu tellement d’importance pour les gens. C’est merveilleux.
Regrettez-vous de ne plus être cinq?
Marlon: La vie est ce qu’elle est. Mon père disait toujours: “One monkey don’t stop no show” [titre de chanson, qu’on pourrait traduire par “Le spectacle doit continuer”, ndlr]. Ce serait formidable d’être encore cinq. Mais on joue encore de la musique, et les gens aiment ça, c’est ce qui compte.
Est-ce que le travail de Michael, après son départ des Jackson 5, vous a influencé?
Marlon: Non! C’est notre travail qui a influencé Michael. Il faisait partie des Jackson Five. C’est le travail des Jackson Five qui a été à l’origine de tout le travail de Michael. Comme ça a été le cas pour Janet.
Comme si tous les Jacksons qui font de la musique étaient les fruits des Jackson Five?
Marlon: C’est exactement ça. Peut-être qu’il y aura d’autres Jacksons qui feront de la musique. Qui sait? C’est en nous!
The Jacksons en concert à Biot au Mouratoglou Festival. Jeudi 25 août, à partir de 19h.
Tarifs: à partir de 135 euros.
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