l’essentiel Les habitants de la cité Baudelaire à Tarbes sont terrorisés après  des tirs par arme à feu, survenus dans la nuit du jeudi 27 au vendredi 28 octobre, et des incendies de véhicules les nuits précédentes. Une famille défavorablement connue dans le quartier serait visée par un règlement de comptes.
" On nous dit qu'ils doivent être protégés. Mais qui nous protège à nous?" Cathy au bord des larmes, Marie, Bryan et leurs voisins de la cité Baudelaire à Tarbes sont terrorisés. Depuis le mardi 25 octobre, pas une nuit ne s'est passée sans que des véhicules ne prennent feu. Une situation inquiétante, et qui a totalement dégénéré dans la nuit du jeudi 27 au vendredi 28 octobre.

Les impacts de plombs sur les volets de la famille
Les impacts de plombs sur les volets de la famille Sophie Loncan

" Vers quatre heures du matin, j'ai entendu trois coups de feu", relate Bryan, qui vit dans la résidence avec sa compagne et son enfant en bas âge. " J'ai regardé par la fenêtre et j'ai vu une voiture Séat Ibiza noire avec un A démarrer en trombes." Au matin, une habitante ramasse les cartouches qui contiennent les plombs. Sur les volets d'un appartement du deuxième étage, les impacts sont bien visibles.
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Et le logement visé n'appartient pas à n'importe qui. Une mère de famille et ses fils, des jumeaux très défavorablement connus de la justice pour du trafic de drogue et autres méfaits, dont le scooter a été brûlé dans un incendie volontaire dans la nuit de mercredi à jeudi. Le feu s'est malheureusement propagé à la voiture d'un résident garée à proximité. La veille, sur la place de parking en face, une autre voiture a été brûlée.
" Personne ne nous entend depuis toutes ces années. À croire qu'ils attendent qu'il y ait un mort." 
 
" La police m'a indiqué qu'il s'agit probablement d'un règlement de comptes", s'inquiète Marie. Impactée par les incivilités des frères jumeaux comme beaucoup d'autres résidents du quartier victimes d'insultes, de dégradations de véhicules, et autres nuisances liées à du trafic de drogue, elle ne comprend pas pourquoi la justice n'a pas entendu leur calvaire.
" Nous avons dû monter des dossiers à fournir à l' Oph 65 pour prouver ce que nous subissions au quotidien. Mais ils n'ont rien eu." Et pour cause: le bailleur social a été débouté par le tribunal de Tarbes en avril 2022 de sa procédure d'expulsion, engagée en novembre 2021 à l'encontre de la mère de famille pour troubles du voisinage, et condamné à lui verser 300 euros de dommages et intérêts pour procédure abusive.
" La juge du contentieux a estimé que nous n'apportions pas d'éléments probants contre les enfants de cette famille pour caractériser les troubles", explique Fabrice Quercy, directeur Filière de proximité de l' Oph 65. " Nous sommes contraints par des procédures qui ne nous autorisent pas à résilier le bail puisque au regard du droit pur, aucune faute en lien avec le contrat de location n'a été commise. Néanmoins, si demain nous avions des éléments en ce sens, nous engagerions bien évidemment une nouvelle procédure."
Et d'ajouter que l'accompagnement des locataires impactés va être renforcé, avec une présence des agents de l' Oph accrue sur le terrain.
 
Depuis la fronde des habitants à l'été 2021, et l'action en justice lancée par l' Oph 65, le calme était pourtant revenu dans la résidence. Et pour cause : l'un des jumeaux a été placé en centre éducatif fermé dans la Haute-Garonne, sur réquisitions du parquet de Tarbes en octobre 2021 et décision de la juge des enfants, après qu'il a commis un refus d'obtempérer à un contrôle de police.
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" Les jumeaux n'étaient plus là depuis quelque temps, et tout allait bien", déclarent les habitants réunis sous leur volet criblé de plombs, qui constatent le retour des ennuis avec la réintégration des frères au domicile de leur mère. Malgré nos sollicitations, cette dernière n'a pas souhaité nous répondre.
Interrogée, la police indique que l'affaire est prise très au sérieux. Le ou les auteurs des tirs survenus dans la nuit sont activement recherchés. La piste d'un règlement de comptes est privilégiée, même si à ce stade, rien ne permet de relier les jumeaux à un quelconque méfait.
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C'est ça la France. Pendant ce temps, Darmanin fait le show à la télé.
Tarbes est dangereuse de jour comme de nuit, la loi du plus fort est de retour bientôt dans nos villes
La France est un chantier permanent en vue de construire des logements …. Mais pour qui donc !
L'obligation qui est faite aux employeurs, de plus de 50 salariés, de verser 1% de la masse salariale pour des logements sociaux est un impôt, (sous forme d'investissements directs) permettant, notamment, d’améliorer l’offre de logements sociaux et intermédiaires pour les salariés …… est ce toujours le cas ?

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