Le couple sétois a disputé le championnat du monde d’Ironman début octobre.
En s’inscrivant à l’Ironman de Majorque en mai dernier, ils avaient fait le pari de se qualifier ensemble aux championnats du monde d’Ironman. Un pari réussi qui leur a donc permis de fouler les terres d’Hawaï du 6 au 8 octobre.
Julie Hemar et Thomas Egiziano n’auront cependant pas couru ensemble, les féminines étant programmée le jeudi, deux jours avant les hommes. Mais le rêve s’est néanmoins réalisé.
Julie Hemar a donc ouvert le bal au milieu de 1 200 athlètes venues courir cette finale mondiale.
Après un départ groupé dans l’océan pacifique, pour nager 3,8 km aller-retour, la Sétoise connaissait quelques difficultés respiratoires. L’émotion n’y était certainement pas étrangère, pour une athlète qui pratique le triathlon depuis seulement quelques années et qui découvrait donc cet événement exceptionnel. Cet incident lui coûtera quelques minutes, elle sortait de l’eau en 1 h 27 (175e de sa catégorie).
Mais la partie vélo (180 km) reste son point fort. Elle attaquait ainsi une énorme remontée, passant de la 984e place toutes catégories à la 232e, avec un chrono de 5 h 47 (plus de 31 km/h de moyenne).
Restait le marathon, très redouté sur cette course avec des conditions climatiques (chaleur et humidité) causant beaucoup de défaillances parmi les athlètes. Malgré cela, Julie restait régulière et fixée sur son objectif, à savoir être "finisher" à Hawaï. C’est ainsi qu’elle terminait l’épreuve en 11 h 41, avec un marathon couru en 4 h 12. Une performance qui lui permettait de se classer 77e mondiale dans sa catégorie et 373e parmi 1 204 féminines.
La pression pouvait redescendre, mais elle allait monter pour Thomas Egiziano, jusqu’alors spectateur et supporter. Car deux jours plus tard, c’était à son tour de prendre le dossard.

Un événement hors normes qu'ils ont traversé ensemble.
Un événement hors normes qu'ils ont traversé ensemble.

Comme chez les féminines, le départ était donné par catégorie d’âge et c’est parmi 600 athlètes que le Sétois se jetait dans l’Océan Pacifique. En 93e position à l’issue des 3,8 km nagés en 1 h 02, il s’élançait pour 180 km de vélo, un aller-retour au bout de l’île.
"Avec des conditions meilleures que pour la course des filles du jeudi, les chronos étaient plus rapides. La tactique choisie était simple, il fallait rester concentré sur l’effort sans trop laisser de force, la course étant longue et le marathon difficile", déclare Thomas Egiziano, qui a eu besoin de 5 h 13 pour boucler les 180 km (soit une moyenne de 35 km/h).
Bénéficiant de l’expérience de sa compagne, il décidait lors d’écouter ses conseils : casquette et flasque pour optimiser le rafraîchissement. Et cela portait ses fruits car il allait boucler le marathon en 3 h 32 sans connaître la moindre défaillance.
Sous les encouragements de Julie Hemar, Thomas Egiziano terminait alors en 9 h 58, se classant 68e mondial dans sa catégorie d’âge et 588e parmi 2 400 triathlètes internationaux. Une grande aventure sportive pour tous les deux. "Cette première participation était avant tout une découverte pour nous, nous avons à cœur de réussir à nous qualifier à nouveau pour revenir à Hawaï." Logique quand on a goûté à ce qui se fait de mieux sur la "planète triathlon".
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Très bien,mais qu'ont ils fait comme résultat?
Ils y sont pour les vacances?

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