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C’est la proposition faite par le maire au syndicat de défense du Ponteil et du Cap d’Antibes qui pointe la difficile cohabitation piétons-voitures. Un test sera mis en place, durant un mois.
Le tour du Cap d’Antibes, sa vue sur la grande bleue, ses pins parasols, ses criques, ses belles villas… et sa circulation, souvent problématique. Surtout le week-end et l’été, entre automobilistes qui s’offrent un grand tour, pour s’en mettre plein la vue, les piétons, en solo ou en famille, les joggeurs et les cyclistes, dont certains se la jouent, un peu, « Tour de France ».
Réunis au sein de l’association de défense du Ponteil et du Cap d’Antibes (ADPCA), présidé par Jean-Marie Bonnet, les riverains dénoncent depuis longtemps cette cohabitation, parfois dangereuse en raison de la vitesse excessive des uns et de l’imprudence des autres. C’est dire l’intérêt porté au projet présenté par la Ville lors de la dernière assemblée générale. « Attention, c’est une réflexion. Une proposition. Rien n’est arrêté », a précisé le maire avant de laisser la parole au service de la voirie.
L’objectif principal est de favoriser, par un aménagement, un espace partagé pour les piétons et les cyclistes, parfaitement sécurisé. Ce qui n’est pas le cas actuellement, où, par endroits le cheminement en bord de mer se fait sur la route, derrière une ligne blanche. L’idée est de mettre en sens unique, pour les véhicules, une partie du boulevard Maréchal-Juin, au niveau de l’espace Mer et littoral, où il est possible de créer une aire de retournement, jusqu’au port Gallice. Les véhicules circuleraient sur cette portion de route en direction de Juan-les-Pins et cohabiteraient avec les piétons qui eux évolueraient dans un espace protégé. Un large trottoir délimité par une bordure assez haute et ponctuée de mobilier urbain. Au niveau du port Gallice, on envisage la création d’un petit giratoire. Plus loin, à hauteur de l’hôtel des Belles-Rives, en zone déjà urbanisée, on retrouverait le double sens de circulation, avec des trottoirs plus larges.
Pourquoi cette partie du littoral en sens unique ? Parce que c’est elle qui présente les plus beaux panoramas : entre port de l’Olivette, plage du port Mallet, plage des Ondes, port du croûton, etc.
Puis, comme l’a rappelé Jean Leonetti, parce qu’il n’est pas question de mettre tout le tour du cap en sens unique. « Trop dangereux » ! Ce qu’approuvent largement les adhérents de l’ADCPA. On s’inquiète quand même, avec ce sens unique partiel, d’une vitesse accrue. Les services de la voirie sont rassurants : « La chaussée sur cette portion passerait d’une largeur de 7 mètres à 3,5 mètres et la séparation prévue avec l’espace piéton aura un effet paroi. Le projet prévoit également deux ralentisseurs, au niveau du Pas du Diable et de Gallice. Mais il n’y a pas que les voitures pointées du doigt.
« Sur l’espace protégé, la cohabitation entre piétons et cyclistes est difficile. Certains roulent très vite. » pointe une habitante. Réponse : « les cyclistes sportifs roulent sur la route ». D’ailleurs, la voie réservée leur serait interdite. Priorité aux piétons et à ceux qui pédalent tranquillement.
Quelqu’un s’inquiète d’un report de véhicules sur d’autres artères. Pour le service de la voirie, « ce sont en moyenne 3 000 véhicules par jour qui seraient enlevés avec cet aménagement et cela ne veut pas dire, toutes les études le montrent, qu’il y a un report systématique. Le tour du cap n’accuse pas une circulation dense. C’est touristique. » avec 6.000 véhicules/jour en moyenne et une augmentation de 50 % durant la saison estivale.
L’assistance dans la salle est dubitative. Jean Leonetti tranche : « On expérimente le sens unique partiel durant un mois, au printemps et on fait le bilan. »
Ne dit-on pas, « l’essayer, c’est l’adopter » ? À suivre.
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