l’essentiel L’entente Ovalie-Villecomtal-Rabastens défie les Béarnais de l’Avant-garde Thèze, ce dimanche 19 juin, à 15 heures, sur la pelouse de Pontacq (Pyrénées-Atlantique), pour décrocher le titre de champion de France de quatrième série.
Qui aurait parié en début de saison sur le parcours remarquable de la nouvelle coalition Ovalie Villecomtal Rabastens, qui est en mesure de tracer en majuscule sa jeune histoire ? Pas grand monde.
Car comme dans toute nouvelle entité il a fallu repartir sur de nouvelles bases et surtout trouver la bonne cohésion. Mais, petit à petit, tout cela est venu, sans bruit, sans grand fracas. Et le printemps s’est soudainement mis à chanter. "La réalité vient et viendra toujours du terrain, et elle est là" faisait remarquer le staff ovalien, Christophe Roucau, Tibault Rull et Nicolas Juilleret, en experts qu’ils sont.
Avec une bonne dose d’envie et un état d’esprit irréprochable cette équipe a su renverser des montagnes. Preuve encore dimanche dernier, en plein cœur du Pays d’Olmes. Les Gerso – Bigourdans ont terrassé, sans coup férir et avec la manière, le champion d’Occitanie de la catégorie, Côte Vermeille, pourtant annoncé redoutable.
Un succès qui ouvre les portes d’une finale de championnat de France. Qui l’eût cru, pour cette première année d’alliance ? La fouge de cette jeunesse, affichée avec un cocktail d’anciens, peut, cet après-midi, à Pontacq, déboucher sur un jour de gloire. À eux de continuer à surfer sur cette vague qui semble vouloir les pousser à aller se surpasser pour décrocher le bouclier national de cette 4e série, comme l’avaient fait les glorieux anciens du SVA en 1998.
Au fur et à mesure de l’avancée de ces phases éliminatoires, le groupe a pris confiance, a su jouer avec la chance, ingrédients incontournables. Maintenant, un dernier effort doit être consenti afin de se créer des souvenirs pour plus tard. Garnir les murs du club house d’images et de trophées qui feront toujours l’admiration des visiteurs et des supporters, et dont on reparlera longtemps.
Alors, ce dimanche, à Pontacq, porté par une cohorte tout en bleu, blanc, rouge et noir, l’OVR tentera de faire plier Thèze, pour chavirer de bonheur.
C’était le dimanche 7 juin 1998 le SVA de l’époque est entré dans l’histoire de l’ovalie gersoise, en décrochant son premier titre de champion de France face à Villejuif 26-11, à Saint Yriex le Perche. Ils sont encore trois au club OVR dirigeants et entraîneurs, Jean Noël Jammet, Frédéric Dubosc et Christophe Roucau qui étaient sur le terrain à ce moment-là, le premier raconte : "Il y avait une similitude avec le parcours qu’effectue l’OVR. Nous avions très mal débuté la saison, nos résultats étaient moyens. Insensiblement ça s’est amélioré, nous sommes devenus champions Armagnac-Bigorre, en battant Bassoues, puis on a attaqué le championnat de France. Les 32e ont été une formalité, par la suite ça c’est compliqué, mais nous passions les tours les uns après les autres sans trop y croire. La preuve, nous devions partir en voyage de fin de saison à Ibiza, le jour de la finale. Nous avons donc joué ce dernier match, le plus difficile car il y avait en face des joueurs qui avaient évolué en 3e division l’année précédente. À un quart d’heure de la fin, nous n’étions pas bien, nos adversaires font en avant alors qu’ils n’avaient qu’à aplatir et c’est nous qui marquons sur la mêlée qui s’ensuit. La chance était de notre côté, le retour et la fête à Villecomtal ont été magiques."

Autour de la photo des champions 1998, les rescapés encore présents au club, Christophe Roucau (Joueur) Gérard Castagnet (dirigeant) Frédéric Dubosc (joueur), Franck Cazenave (joueur) Jacques Soutde (dirigeant) et Jean Noël Jammet (joueur)DDM Francis Fraresso.
Autour de la photo des champions 1998, les rescapés encore présents au club, Christophe Roucau (Joueur) Gérard Castagnet (dirigeant) Frédéric Dubosc (joueur), Franck Cazenave (joueur) Jacques Soutde (dirigeant) et Jean Noël Jammet (joueur)DDM Francis Fraresso.

Plus tard, en 2010, le SVA se retrouvait à nouveau en finale, là, avec moins de chance, face au Réal Soldevilla Campétois de Régis Sonnes, le grandissime favori de la compétition. Les Gersois avaient tenu la dragée haute aux Basco-Landais ne s’inclinant que de quatre points 15-19.
Ce dimanche, à Pontacq, les partenaires de Romain Soulan réussiront-ils à marquer l’histoire du nouveau Rassemblement Ovalie Villecomtal Rabastens ? C’est tout le mal que nous leur souhaitons !
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