Consulter
le journal
Tencent, le discret numéro un chinois du numérique, obligé de se réinventer
Passoires thermiques, smic, gaz, carburant : ce qui change le 1er janvier pour le budget des ménages
« Les économistes prétendent souvent à une expertise politique pour laquelle ils n’ont aucune qualification »
Les Gafam mettent la main sur les câbles sous-marins pour mieux contrôler Internet
Le résumé vidéo de 2022, en sept minutes
Mort de Benoît XVI : le pape François rend hommage à son « noble » prédécesseur
Comment Jésus est devenu blanc et barbu
Pourquoi le champagne est-il cher ?
Spatial : la souveraineté européenne menacée
Israël, une démocratie devenue illusoire
« “C’est la faute aux écolos !”, l’élément de langage phare de l’année 2022 »
Yannick Trigance : « Pour que certains réussissent à l’école, il n’est pas nécessaire que d’autres échouent »
Sur Netflix, « White Noise », de Noah Baumbach, ausculte le malaise contemporain
« Quel livre aimez-vous le plus offrir ?  » Seize écrivains dévoilent l’ouvrage qu’ils aiment le plus partager
Quatre replays pour le week-end
La chanteuse américaine Anita Pointer, membre fondatrice des Pointer Sisters, est morte
Lime de Tahiti, citron caviar, sudachi du Japon… au bonheur des agrumes
A Rome, la Villa Médicis se réinvente par le design
L’oursin, un produit, deux possibilités
Guy Delisle, auteur de BD : « Si j’arrive à obtenir plus de deux mots de mes ados, c’est une victoire »
Services Le Monde
Services partenaires
Service Codes Promo
Suppléments partenaires
Depuis la crise sanitaire, une vague d’acheteurs venus de la capitale fait grimper le marché immobilier. Un couple explique son choix et les difficultés rencontrées.
Par
Temps de Lecture 4 min.
Article réservé aux abonnés
Les cartons encombrent l’appartement de location qu’ils occupent dans le 7e arrondissement de Marseille depuis dix mois, signe d’un déménagement imminent. Une dernière migration vers ce nouveau lieu − 50 mètres carrés, grande terrasse, pas de vis-à-vis, vue mer – dont ils fantasment l’achat depuis quelques mois.
Nadège Serre et Maxime Fernandez font partie de ces Parisiens actifs qui ont décidé, depuis le premier confinement, en mars 2020, de quitter la capitale pour s’installer à Marseille. Un mouvement qui fait mécaniquement grimper les prix de l’immobilier dans une métropole qui restait, avant le Covid-19, l’une des moins chères de France.
Elle, 38 ans, pétillante directrice de création au beau parcours professionnel, en voie de reconversion. Lui, 39 ans, compositeur, professeur de guitare, brun sérieux qui ne lâche pas ses mots au hasard. « Il paraît que pour une fois, nous faisons partie d’une tendance… Nous qui sommes plutôt culture underground, ça nous change », s’étonne-t-il, avec un de ses rares sourires.
Nadège et Maxime connaissent bien Marseille. Ils y ont grandi, s’y sont rencontrés avant de s’envoler, il y a dix-sept ans, vers Paris et ses opportunités. « Nous étions partis pour ne pas revenir », concèdent-ils en chœur. Pour eux, comme pour beaucoup d’autres – en 2021, la chambre des notaires des Bouches-du-Rhône estimait à 7,1 % la part des acheteurs parisiens dans les ventes immobilières –, la pandémie et ses contraintes sanitaires ont servi de déclic. « L’idée de quitter Paris existait depuis 2019, se remémore Maxime. Le Covid a transformé notre envie d’ailleurs en nécessité. »
Dans la capitale, le couple avait pourtant ses repères, du travail et un bel appartement acheté dans le 10e arrondissement, après neuf ans de location en banlieue, à Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis). « J’avais l’impression d’avoir atteint tout ce que je souhaitais : salariée, un boulot intéressant et propriétaire dans une rue dont je rêvais, à dix minutes à pied de mon bureau… », résume Nadège. Mais, pour la directrice artistique, Paris, c’était aussi un rythme dévorant. « Pendant le premier confinement, j’ai travaillé dix fois plus que d’habitude. J’en suis sortie rincée. »
Maxime, lui, voit son projet de groupe de musique s’arrêter en plein vol, plombé par les contraintes sanitaires. « Notre dernier concert a eu lieu le 14 mars 2020, le soir du début du confinement », regrette-t-il. De la pandémie, le couple garde une sévère amertume, même s’il n’a pas été touché par le virus. « Une haine puissance 12 sur la manière dont le gouvernement a géré ça, en appliquant un principe de précaution à la masse, sans discernement », gronde Nadège, non vaccinée pour des raisons médicales et profondément opposée au passe sanitaire. « Le sentiment de mesures incohérentes, comme le fait d’interdire les concerts mais d’autoriser les meetings politiques », complète Maxime.
Il vous reste 43.46% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.
Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois
Ce message s’affichera sur l’autre appareil.
Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.
Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).
Comment ne plus voir ce message ?
En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.
Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?
Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.
Y a-t-il d’autres limites ?
Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.
Vous ignorez qui est l’autre personne ?
Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Lecture restreinte
Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article
Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.
Accédez à tous les contenus du Monde en illimité.
Soutenez le journalisme d’investigation et une rédaction indépendante.
Consultez le journal numérique et ses suppléments, chaque jour avant 13h.
Newsletters du monde
Applications Mobiles
Abonnement
Suivez Le Monde

source

Catégorisé: