Le serial-killer de lapins. En quelques mois, une centaine de lapins ont été tués autour de Minihy-Tréguier (22) et ce, chez une dizaine de propriétaires. L’inquiétude est d’autant plus grande chez les habitants que ceux-ci redoutent de tomber un jour nez à nez avec le tueur en série qui assassine les lapins en les piquant avec un objet pointu ou en les piétinant. La gendarmerie a ouvert une enquête et lancé un appel à témoins. À ce jour, le serial-killer court toujours.
Feux en série à Belle-Ile-en-Mer. Cet été, Belle-Ile (56) a été le théâtre de sept départs de feux déclenchés à des endroits différents. Alors que l’île avait retrouvé sa tranquillité, un nouveau départ de feu s’est produit au soir du 30 octobre, sur la commune de Locmaria. Les flammes n’ont pas atteint d’habitation mais au moins 3,5 hectares de végétation sont partis en fumée. Pour bon nombre de Bellilois, l’origine de ces incendies est volontaire, ce que n’a pas encore démontré l’enquête.
Le « Renard » de Kerlouan. De 1986 à 2002, près de 60 sabotages de bateaux ont été commis dans le port nord finistérien de Kerlouan : amarres de bateaux de pêche ou de plaisance coupées à la hache, canots pneumatiques crevés, annexes brûlées, casiers envolés, matériel électronique détruit ou volé, coques de bateaux percées… Des faits généralement réalisés de nuit et par mauvais temps. L’auteur des faits est baptisé « Le renard » par une partie des 2 500 habitants de la commune. La femme d’un marin-pêcheur a longtemps été soupçonnée. En 2011 et après neuf ans d’instruction, elle sera blanchie par la justice. Quant au « Renard », il n’est plus apparemment sorti de sa tanière pour commettre ses larcins.
Disparition de chats à Taulé. Automne 2013 : à Taulé (29), les avis de recherche se multiplient pour des disparitions de chats. Au total, une vingtaine de ces animaux de compagnie ont disparu. Quatre cadavres ont été découverts, dont trois ont été empoisonnés et l’un aspergé de white-spirit. La psychose a longtemps régné chez les propriétaires de chats. Si certains d’entre eux ont songé à un serial-killer, d’autres ont évoqué la piste d’un empoisonneur ou d’un trafiquant de peaux. L’enquête n’a rien donné mais les rues semblent à nouveau sûres pour les chats de la cité léonarde.
L’incendiaire de Larmor-Baden. Entre 2011 et 2013, une dizaine d’incendies ont été allumés sur la commune de Larmor-Baden (56). Des incendies, qui n’avaient pas fait de victimes, avaient été déclenchés dans des résidences secondaires ou inoccupées, ainsi que dans un logement de fonction de la poste, une crêperie et l’ancien presbytère. 400 tests salivaires avaient été effectués auprès des hommes de Larmor-Baden et un suspect interpellé. Placé sous contrôle judiciaire, il devait comparaître le 4 juin 2015, mais il est décédé un mois avant la date d’audience. Il pourrait avoir mis fin à ses jours, sans jamais avoir expliqué les raisons de ses agissements.
Le corbeau de Questembert. À partir de 2015, c’est un corbeau qui secoué la vie du club de football de la commune morbihannaise de Questembert (7 400 habitants). Tout a commencé par des lettres anonymes adressées aux membres du club, puis avec maillots découpés avec un cutter ou une paire de ciseaux ou encore aspergés d’eau de javel. Le montant du préjudice s’était élevé à environ 5 000 €. Des SMS malveillants ont ensuite été adressés. Une femme sera finalement interpellée. Elle faisait partie du club. Lors de sa garde à vue, elle avait reconnu les faits, avec pour motivation d’attirer l’attention sur sa personne.
Un voleur de…. petites culottes à PlouigneauPlus insolite avait été l’affaire du voleur de culottes de Plouigneau et de Plongonven. En mars 2001, après plusieurs mois d’enquête, un jeune homme avait été interpellé après avoir commis 28 cambriolages et trois tentatives de cambriolage. En perquisitionnant à son domicile, les gendarmes avaient retrouvé la bagatelle de 46 soutiens-gorge, 83 petites culottes et 18 paires de bas. Le fétichiste avait été pris la main dans le sac alors qu’il tentait de s’introduire par effraction dans le domicile d’une énième victime. C’était en effet sa technique de prédilection : pour rentrer dans les maisons, il en fracturait préalablement une porte ou une fenêtre, avant d’y dérober tous les sous-vêtements féminins possibles. Même la présence, parfois, des résidants, ne décourageait jamais le voleur-collectionneur, qui ne repartait jamais bredouille.

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