Le centre, qui joua au RCN, à Clermont ou encore à Castres, a repris une licence d'entraîneur-joueur à Bassin Sud Minervois (régionale 3), là où il débuta il y a plus de 30 ans… Voici l'histoire de Pierre-Emmanuel Garcia.
Pierre-Emmanuel Garcia – 39 ans – est un homme discret qui n'apprécie pas vraiment de se mettre en avant. Il aura fallu le convaincre d'accorder cette entrevue à notre titre. D'ailleurs, c'est surtout pour parler des autres qu'il a accepté cette rencontre. Au cours de la conversation, il évoquera notamment Jeannot Curveiller et Xavier Camps, ses deux premiers entraîneurs au Racing, Claude Griffoul et Jean-Marie Vaissière qui l'ont accompagné en cadets, Marc Ripert et Jean Bonhoure, ses coaches en juniors, Vidal et Pineda, ses formateurs en Crabos. Il parlera de Christian Arthozoul, l'emblématique président du GAOB – club où il prit sa première licence et dont il porte à nouveau les couleurs (Bassin Sud Minervois en Régionale 3) -, de Roger Buada qui l'entraîna au GAOB en moins de 12 ans, et qui entraîne maintenant son fils, Matias, dans la même catégorie toujours au GAOB… "Je pense à tellement de gens, mais je ne peux pas tous les citer et je m'en excuse", s'empressera-t-il de préciser. Il est comme ça Pierre-Emmanuel Garcia : reconnaissant.
Pourtant, l'homme, qui compte cinq sélections avec l'équipe d'Espagne (ses parents sont nés en Espagne) et qui a évolué avec les Barbarians, aurait toute légitimité à s'enorgueillir de sa très belle carrière : 128 matches en Top 14 et 25 en H-Cup. "Je n'en rougis pas bien au contraire, j'en suis fier même, mais il y a longtemps que je ne joue plus…" Dix ans précisément que Pierre-Emmanuel Garcia a mis un terme à sa carrière professionnel. C'était à Castres après une sérieuse blessure au niveau des cervicales à l'âge de 29 ans. 
La camaraderie
Le rugby, discipline que pratiquait également son père, Manuel, Pierre-Emmanuel a commencé à y jouer dès l'âge de 7-8 ans au GAOB. "À l’époque, je me souviens que j’ai suivi les copains. Et en fait, si cette année, j'y ai repris une licence, c'est pour boucler la boucle avec mes copains, Tanguy Fabre, Jérôme Gigols, Maxime Gleizes, Bertrand Artero. Avec Tanguy, on est en train d'essayer de convaincre les trois derniers de nous rejoindre… Pour moi, le rugby, c'est la camaraderie." Si Pierre-Emanuel a décidé de replonger cette saison, c'est aussi parce qu'il est entraîneur-joueur et que son truc, c'est vraiment de coacher. "Je coache en soutien de Félix Delaunay (trois-quarts), Perez, Vialette et Mestre. De toute façon, il ne fait pas trop de doutes à mes yeux qu'il s'agit de ma dernière saison en tant que joueur…"
Et sur le terrain – s’il y a dix ans qu'il n'avait plus refoulé une pelouse – Pierre-Emmanuel Garcia est toujours à l'aise. "Je n'ai pas la prétention de traverser le terrain avec le ballon, j'ai l'âge que j'ai, mais dans la tête, j'ai la sensation de n'avoir jamais arrêté le rugby." Il faut dire que l'enfant du pays, qui s'est reconverti dans l'immobilier, a gardé la forme. Dix années durant, il a boxé, fait du trail… Il y a trois ans déjà, il avait failli reprendre une licence à Canet-d'Aude, finalement, ça ne s'était pas fait.. "J'aime beaucoup le président de Canet, Walter Langlade", souligne-t-il.
Clermont-Ferrand ? Si c'était à refaire, je le referais dix fois
Lui qui a évolué aux Racing Club Narbonnais, en équipe première de 2002 à 2005, notamment sous les ordres d'Alain Texidor, avec les Hill, Balue, Rosalen ou encore Belzons, à Clermont-Ferrand de 2005 à 2009 et avec qui il a joué une finale du championnat de France perdue contre l'USAP (22-13), et à Castres, a tutoyé les sommets de l'ovalie. Son départ du Racing pour Clermont ? "Si c'était à refaire, je le referais dix fois. J'ai rencontré là-bas des gens incroyables, j'ai des souvenirs exceptionnels… Quand je suis là-bas, on perd trois finales en trois ans, c'est inexplicable…  Sur le papier, on était favori…  Après à Castres, je retrouve l'ambiance narbonnaise, celle d'un gros village. C'est mon passage à Clermont qui m'aura le plus marqué… À Clermont, mon meilleur ami, c'était Gonzalo Canale, on vivait presque ensemble, en tout cas sur le même pallier. Que de rigolades… On est resté en contact."
Maintenant, son principal projet sportif, c'est transmettre. Pierre-Emmanuel Garcia qui n'a jamais oublié son premier entraînement au GAOB, à Argeliers, et dont les deux plus grands de ses enfants – Matias, 10 ans, et Rafaël, 8 ans, jouent au GAOB (il y a aussi Lucas, 4 ans, qui est encore trop jeune pour tâter le cuir), veut rendre au rugby ce que le rugby lui a donné.  
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