Jusqu’à la Coupe du monde, le PSG ne rencontrera pas mieux, ne se mesurera pas à mieux, ne se testera pas mieux que ce mercredi 5 octobre au soir (21 heures) face au Benfica Lisbonne. Même pas en se déplaçant début novembre à Turin face à une Juve décatie pour le dernier match de la phase de poules, quand tout devra être réglé depuis longtemps, au moins une semaine avant, le 25 octobre, lors de la réception du Maccabi Haïfa.
En dix matchs, le SLB n’en a perdu aucun, ni pendant les huit rencontres de championnat ni lors des deux de Ligue des champions, où il reste sur une victoire dans le Piémont.
🥰 https://t.co/CETFBFLHOG pic.twitter.com/X9U5XSft3g
Paris affronte son miroir, lui qui n’a rien cédé non plus, sauf un nul à la fin août contre Monaco, comme Lisbonne qui vient d’abandonner ses premiers points à Vitoria Guimarães, ce week-end, dans la compétition domestique. À ceux qui s’imaginent que rester invaincu dans le championnat portugais s’annonce plus facile qu’en France, qu’ils regardent l’intégration express de Vitinha au PSG. Deux solutions : soit il est très fort soit la Ligue 1 ne l’est pas tant que ça, alors qu’il s’impose comme l’un des meilleurs milieux depuis la nouvelle saison. Ou les deux.
Bref, Benfica et ses deux C 1 (1961 et 1962) se respectent, hier comme aujourd’hui. Les Portugais, libérés par les six points glanés déjà en Coupe d’Europe, veulent démontrer aux yeux du monde qu’ils pèsent à nouveau et entendent renvoyer la problématique de la qualification dans le cadre d’une lutte Paris-Turin.
Les hommes de Christophe Galtier, avant l’espoir des 8e de finale en 2023, vont donc passer un scanner qui va les dénuder. Ils savent déjà où ils respirent et où ça tousse, mais rien ne vaut le grand révélateur dans un stade garni d’un peuple joyeux. La dernière fois que les partenaires de Neymar ont visité le stade de la Luz, c’était pour une finale de Ligue des champions mais dans l’ambiance glaciale d’une édition covidée achevée dans le silence du huis clos. Paris avait perdu et tout était triste ce soir-là, son match contre le Bayern comme l’absence de soutien.
Cette fois, le vacarme, le bruit et la fureur enflammeront chaque vague lisboète en espérant que Julian Draxler ne se mue pas, lui aussi, en bourreau, l’éternel ex qui remue le couteau dans la plaie.
Paris estime que son attaque est davantage une solution qu’un problème, même si les trois stars se replient en marchant et craint pour sa défense à long terme, d’où notamment la recherche toujours active d’un axial. Benfica va répondre à ses espoirs et ses doutes, lui indiquer s’il faut envisager de changer de système quand l’altitude montera encore davantage plus tard.
Le PSG a rendez-vous non pas avec son destin – les 8e resteront accessibles même en cas de défaite –, mais avec sa composition, s’il est solide ou liquide, charpenté ou mou, avec du caractère ou des nerfs en caoutchouc. Ce soir, Paris va enfin savoir qui il est.
Guide Shopping Le Parisien
Annonces auto
Codes promo
Services
Profitez des avantages de l’offre numérique
© Le Parisien

source

Catégorisé: