(BFM Bourse) – Le CAC 40 s’adjuge 0,26% à la mi-séance lundi, encouragé par des mesures devant permettre de relancer l’immobilier en Chine.
Le CAC 40 tente la passe de trois. L’indice phare de la Bourse de Paris grappille 0,26% à la mi-séance à 6.611,72 points, essayant d’enchaîner une troisième journée de hausse consécutive.
Après avoir été portés, vendredi, par des assouplissements des restrictions sanitaires en Chine, les marchés trouvent encore du soutien du côté de Pékin ce lundi. Les autorités chinoises ont, en effet, dévoilé des mesures pour relancer l’immobilier.
“Ceci va d’un prolongement du soutien des banques aux promoteurs immobiliers, afin notamment de soulager leurs problèmes de liquidité, à des mesures d’incitation pour le retour des acheteurs sur le marché”, relève Sebastian Paris Horvitz, de La Banque Postale Asset Management. “Il reste à voir à quelle vitesse les mesures d’assouplissement de la politique zéro-Covid sont mises en place. Néanmoins, on dirait qu’une rupture par rapport au passé s’opère graduellement”, ajoute-t-il.
Au cours de cette semaine “tous les yeux se tourneront vers les consommateurs américains”, souligne Deutsche Bank, avec à la fois la publication des ventes de détail, mercredi, mais aussi les résultats financiers d’enseignes phares, à savoir Walmart, Lowe’s, Target, Home Depot ou encore Macy’s.
Du côté des valeurs, Teleperformance continue de regagner un peu de terrain, prenant 3% après s’être adjugé 8% vendredi. Le groupe avait plongé de plus de 33% jeudi après l’annonce de l’ouverture d’une enquête en Colombie sur les conditions offertes par le groupe à ses salariés. L’entreprise a depuis assuré qu’elle était “confiante sur les résultats d’un tel contrôle, l’équipe de direction de la filiale en Colombie ayant toujours développé la société dans le respect de la loi”. Une réunion entre la direction de Teleperformance Colombie et l’exécutif du pays est prévue mercredi à l’initiative de l’entreprise.
Le groupe de restauration collective Elior abandonne de son côté 9% alors que Barclays a dégradé la valeur de “pondération en ligne” à “sous-pondérer”, s’inquiétant de la faiblesse du bilan financier du groupe et redoutant des bris de covenant, c’est-à-dire que la société ne tienne pas ses engagements financiers auprès de ses partenaires bancaires.
Du côté des plus petites capitalisations, Kalray est à l’honneur, gagnant plus de 20% après avoir remporté un méga-contrat auprès d’un important groupe coté sur le Nasdaq.
Sur les autres marchés, l’euro recule de 0,4% face au dollar à 1,0286 dollar. Les contrats pétroliers évoluent peu. Le contrat pour livraison en janvier sur le Brent de mer du Nord cède 0,6% à 95,44 dollars le baril tandis que le WTI coté à New York pour livraison en décembre abandonne 0,7% à 88,34 dollars le baril.
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