Cet article a été rédigé avec notre partenaire Nexity, expert en promotion immobilière.
La réhabilitation de biens anciens permet de conserver le cachet de l’ancien tout en améliorant les performances énergétiques et le confort intérieur du logement. Cela ouvre également à l’obtention d’avantages réservés au neuf, comme le PTZ ou la loi Pinel ou encore un crédit d’impôt.
Pour qu’un bien ancien soit considéré comme réhabilité, il doit avoir subi des rénovations profondes, au niveau de sa structure. Cela suppose donc des transformations conséquentes avec des matériaux récents et efficaces, afin d’améliorer les performances et le confort du bien, comme au niveau de l’électricité, de la plomberie, de l’isolation ou de son système de chauffage, par exemple.
Les travaux rendant un logement ancien à nouveau neuf, aux yeux de la loi, sont définis de façon très précise par le Code général des impôts, qui dresse une liste exhaustive des aménagements concernés. Ils peuvent porter soit sur certains travaux de gros œuvre ou sur certains travaux de second œuvre. À noter que si cela concerne une surélévation de l’immeuble, le bien passera en VEFA (vente en état futur d’achèvement).
Les travaux de gros œuvre pris en compte sont :
Les travaux de second œuvre concernent eux :
Attention : refaire uniquement les huisseries et cloisons ne suffira pas pour que votre logement soit à nouveau considéré comme neuf ! Les travaux réalisés doivent être d’une importance suffisante pour modifier en profondeur la structure du bâti.
Pour les travaux de réhabilitation qui concernent la rénovation énergétique, pensez à demander MaPrimeRénov’ : elle peut les financer jusqu’à 90 %.
Lors de la réhabilitation d’un logement ancien, les dépenses, liées à la rénovation du logement lui permettant d’être plus performant au niveau énergétique (et ainsi qu’améliorer son DPE), peuvent être en partie prises en charge par MaPrimeRénov’. Cette aide de l’état concerne tous les Français, pour la résidence principale comme le locatif et les copropriétés.
Son montant dépend du niveau des ressources du foyer qui la demande et les plus modestes peuvent voir leurs travaux pris en charge jusqu’à 90 %. La réhabilitation du neuf ouvre également l’accès au dispositif Denormandie, qui a été prolongé jusqu’à fin 2023. En effet, ce dernier permet une réduction d’impôts si vous effectuez des travaux représentant au moins 25 % du prix total de l’opération immobilière et que vous louez ensuite ce logement en non meublé, à des locataires modestes et avec des loyers encadrés. De plus, il n’st accessible qu’aux logements situés dans les 245 communes concernées par le plan Action Cœur de Ville ou Opération de revitalisation du territoire
Mais ce n’est pas tout ! Une fois que le logement ancien a été réhabilité, il devient donc éligible à un certain nombre d’avantages fiscaux et de dispositifs réservés au neuf. Ce cumul d’avantages rend l’opération particulièrement attractive.
Ainsi, un logement réhabilité peut bénéficier des aides suivantes :
Pour pouvoir bénéficier du Pinel ancien, le logement doit présenter des défauts tels qu’il n’est pas considéré comme habitable au début de sa réhabilitation.
La réhabilitation d’un bien permet également d’améliorer le confort des habitants. En effet, qui dit rénovation énergétique dit meilleure isolation, donc baisse des factures d’énergie, mais aussi une meilleure isolation phonique et des équipements dernier cri, notamment, au niveau du chauffage (pompe à chaleur…).
Pour que le logement réhabilité soit à nouveau considéré comme neuf, il doit aussi respecter les mêmes normes que celles imposées au neuf. Les matériaux utilisés doivent, par exemple, être respectueux de l’environnement, en vertu de la norme RE 2020
Enfin, ces rénovations présentent également un atout pour le bien sur le long terme, car ses performances énergétiques élevées permettent une revente rapide et à un prix plus élevé.
Le neuf réhabilité dispose donc d’avantages fiscaux et d’un confort élévé, mais il s’inscrit également dans des objectifs durables plus globaux. Ainsi, en reconstruisant la ville sur elle-même, on évite d’accélérer l’artificialisation des sols.
C’est pourquoi des promoteurs comme Nexity ont décidé de s’y investir pleinement. Ce dernier a notamment réhabilité un immeuble haussmannien au coeur du quartier Saint Pierre, dans le triangle d’or de Bordeaux. Nexity a également lancé l’an dernier la réhabilitation de l’hôtel Ponsardin à Reims, monument historique du XVIIIe siècle. 
Ce type de projet peut bénéficier à la fois du dispositif Denormandie (si vous louez ensuite votre bien selon les conditions requises) et du dispositif Malraux, qui permet de soutenir la restauration des bâtiments situés dans des secteurs historiques et d’augmenter l’offre locative des centres-villes. Il offre ainsi une réduction d’impôt pouvant atteindre 30 % du montant des travaux, pour un plafond de dépenses fixé à 400 000 €. Et si votre bâtiment est classé, vous pouvez aussi bénéficier de la loi 1913 sur les monuments historiques et ainsi accéder à un certain niveau de défiscalisation sur vos travaux. En effet, le dispositif Monuments historiques permet de de déduire de vos revenus le montant des travaux et de l’entretien du bien, et ce, sans plafond. Ils vous permet également de déduire le déficit foncier de vos impôts. 
L’investissement dans un immeuble neuf réhabilité est donc tout aussi avantageux qu’un investissement le neuf, voire même plus grâce au cumul d’aides que cela suppose. 
Les dispositifs Malraux et Monuments historiques ne sont pas soumis à une obligation de location du bien après travaux.
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