15 élus étaient présents ce lundi dans la salle de la maison Marcel Charvin pour le Conseil Municipal du mois d'août. Les 12 points de l'ordre du jour ont été épuisés en un peu moins d'une heure et ont tous été votés à l'unanimité. Quelques sujets ont suscité des discussions intéressantes, notamment au moment d'évoquer la Zone du Coin, la tarification des parkings ou encore, dans les questions diverses, les tarifs des forfaits saisonniers pour l'hiver prochain ou le E Bike Festival.
Au moment d'approuver le procès-verbal du dernier conseil municipal, Gérard Mattis regrette que sa remarque concernant le col de l'Iseran n'apparaisse pas dans le compte rendu officiel. Il en profite pour réaffirmer qu'il est dommage que le bâtiment au sommet du col soit fermé cet été. Patrick Martin lui répond que sa remarque n'avait pas été notée, car elle apparaissait dans les questions diverses, et que seul l'ordre du jour est traité dans le procès-verbal. Sur le fond, le maire affirme avoir rencontré l’exploitant qui lui avait expliqué les raisons de son absence cet été, mais qu'il comptait reprendre l'année prochaine pour une ou deux années supplémentaires, « le point de blocage étant un problème avec la famille Machet. On peut rajouter un food truck, on peut rajouter un chalet ou du moins on aurait pu , mais le problème essentiel est un problème d'accueil au niveau des toilettes. Les seules toilettes qu'on puisse mettre sont à l’intérieur du bâtiment, privé. Nous avons, sous la houlette de la municipalité précédente, tout fait pour que les branchements au niveau de l'eau et des égouts puissent se faire, mais il nous manque l'accord du propriétaire. Le point de blocage il est là. Les efforts sont faits, mais c'est un bâtiment privé, et même pour poser un chalet, c'est sur un terrain privé. Difficile de poser un chalet sans avoir l'accord du propriétaire. »
Au moment d'évoquer une décision du maire concernant la tournée des refuges Dominique Maire, rappelle qu'elle avait envoyé une invitation pour le concert du 13 août à la maison de Val. Les musiciens seront également présents au refuge du Prariond le 14 août et qu'élus et avalins étaient les bienvenus a ces deux concerts.
Le premier point de l'ordre du jour concerne le septième avenant du marché de révision du Plan d'Occupation des Sols (POS), valant prescriptions au Plan Local d'Urbanisme (PLU). Patrick Martin rappelle que cette révision a débuté en décembre 2018 : « Depuis, nous nous bagarrons […] avec les services de l'État qui ne nous rendent pas de choses précises, par rapport a notre Plan de prévention des risques naturels volet neige et volet inondation, ce qui ne nous permet pas d'avoir un document solide et donc nous progressons par avenant. » Cette 7ème modification doit permettre « La rénovation des bâtiments dans les hameaux, notamment eu égard au risque. L'intégrer dans la révision générale, ce serait retarder un certain nombre de projets. [ …] Pour être honnête, je crains que le 7ème ne soit pas le dernier. Chi va piano va sano. On avance doucement, mais on n’a pas eu, loin de là, toutes les réponses que nous attendions. » Le marché initial était de 143 000€ et les avenants successifs ont fait montre le prix de ce marché a 209 000€.

Le deuxième point de l'ordre du jour concerne le marché public du ménage des bâtiments communaux. Ce sujet avait déjà été évoqué lors du conseil de juillet, et deux des 7 lots n'avaient pas trouvé preneurs. La seule offre faite sur les autres lots « ne correspondait pas a notre demande notamment dans les matériaux, le personnel fourni, et que ce que nous proposait la société Coccon conciergerie ne correspondait pas du tout sur certains points au cahier des clauses techniques particulières, qui définit le marché, ce qui fait que nous avons déclaré l'offre irrégulière. Les 5 autres lots ont été déclarés infructueux. Pour continuer à faire le ménage, il faudra passer des marchés de gré à gré. C'est inquiétant. Le focus principal est bien entendu sur notre école élémentaire, les bureaux du service enfance éducation jeunesse et la crèche, qui répondent a des règles très très précises. » Gérard Mattis demande qui contrôle la qualité du service. On lui répond que ce sont les services de la collectivité.
Le troisième point, plus technique, concerne des travaux de canalisation d'eau sur Bellevarde. Les travaux de construction d'une citerne grande capacité au sommet ont débuté aujourd'hui et c'est la même entreprise qui a été retenue pour les travaux de canalisation. L'installation existante, dont les canalisations passaient par le tunnel du Funival est vétuste et a posé des problèmes d'alimentation durant l'hiver. Ce nouveau réseau sera indépendant et d'une capacité supérieure, afin de sécuriser l'alimentation des consommateurs sur le haut, notamment Val d'Isère Téléphériques et les restaurants d'altitude. Ces travaux seront facturés 1 400 000€. Sabine Demri demande si la commune est seule à payer. Patrick Martin lui répond que non et que ces travaux « seront financés en partie par un fonds de concours avec les personnes qui bénéficieront de l'eau de Bellevarde ».

Au tour du Premier adjoint, Pierre Cerboneschi de prendre la parole pour présenter le point numéro 4, portant sur la zone du Coin. Un nouveau projet immobilier est en préparation, sur le bas de la zone, c'est-à-dire au niveau de l'actuelle gare routière. Un projet composé de quatre bâtiments comprenant la rénovation du bâtiment de l'ONF, une restructuration du garage, et la création d'un hôtel. « Le projet a été présenté aux services de la DDT qui a approuvé le document sur le principe. Ils ont demandé une étude complémentaire qu'on a rendue en janvier et qu'ils ont validée en février. Aujourd'hui ce projet nécessite un certain nombre d'accords avec toutes les parties prenantes, l'ONF, les Bianchi, l'aménageur, Val d'Isère 2030, un acquéreur pour l’hôtel et c'est pour cette raison qu'aujourd'hui on vient vers vous, pour autoriser la municipalité à proroger le contrat de concession pour une durée de neuf mois. » Dominique Maire demande si « l'objectif de la prolongation est de faire aboutir un projet différent de celui qu'on avait vu.». « Oui », lui répond Pierre Cerboneschi, faisant écho au premier projet, présenté durant la mandature précédente. « À l'époque il n'y avait qu'un ensemble immobilier sur la partie basse de la ZAC, qui consistait en une barre qui s'organisait entre la partie aval de l'Isère et la partie amont sur une longueur de 150 mètres environ. Aujourd'hui il y a des bâtiments qui sont séparés. […] Toute une partie des bâtiments était posée sur un système de pilotis, ce que nous on trouvait complètement inacceptable pour des raisons évidentes. Un bâtiment dont le premier niveau est suspendu, avec un vide de deux mètres ou deux mètres cinquante, c'est un endroit pour les chiens. » Dominique Maire demande quels sont les projets sur la partie haute de la ZAC : « d'abord on va décanter le bas. Le problème est vraiment sur la partie basse. Aujourd'hui on arrive à échéance du contrat de concession avec l'aménageur, à cause de la partie basse. Si on décante la partie basse, on pourra faire aboutir la partie haute. » Véronique Pesenti Gros précise que l'avenant proposé est « juste prolonger le traité d'aménagement jusqu'en août l'année prochaine pour qu'on puisse trouver une issue, sortir du traité d'aménagement, négocié avec l’aménageur, pour pouvoir libérer la tranche deux et la tranche trois pour que les propriétaires des bâtiments actuels puissent être autorisés administrativement a déposer de nouveaux projets.». Gérard Mattis reprend : « Si je comprends bien, à l'issue de ces 9 mois de prolongation, vous avez bon espoir de sortir ce dossier ? » « Oui on a bon espoir », répond Pierre Cerboneschi, qui continue : «  On va monter ce dossier, qui repose sur une autorisation de la DDT écrite, ce n’est pas pour autant qu'elle est réglementaire. » Gérard Mattis continue et demande ce qu'il va advenir du restaurant le Garage. «  Il faut que vous sachiez que Covarel est en pleine négociation avec un acquéreur hôtelier éventuel et [ …] il est possible que l'ensemble du bâtiment soit dédié à l’hôtellerie.C'est possible, mais c'est pas sûr encore. Pour nous municipalité, ça ne change pas grand-chose », répond le premier adjoint. Gérard Mattis continue et demande si monsieur Covarel a « réglé totalement ce qu'il devait ? » « Non, parce que comme vous le savez, un compromis avait été signé à l'époque par la municipalité dont vous faisiez partie, pour un montant d'un million six, avec des conditions suspensives. Les conditions suspensives n'étant pas remplies, il n'a pas réglé » , répond Pierre Cerboneschi. « La condition suspensive, c'est l'obtention d'un permis de construire définitif purgé », précise Patrick Martin. « Permis qu'on n’a jamais pu fournir » embraye Pierre Cerboneschi, « puisque le permis de 2018 portait sur le bâtiment de l'ONF avec qui vous n'aviez aucun accord. Évidemment l'ONF s'est retourné. C'est l'un des recours de l'époque.»
La parole est ensuite donnée a Véronique Pesenti Gros pour présenter la subvention secours 2022 de la régie des pistes. « Une subvention qui avait déjà été fléchée au niveau du budget principal de la ville, mais on doit délibérer sur la somme a attribuer sur la partie secours », précise l'adjointe aux finances. La subvention budgétée est de 270 000€.

Au tour de Thierry Balenbois de présenter le point numéro 6, l'adhésion de la commune de Val d'Isère au Syndicat Départementale de l'Energie de la Savoie (SDES) : « La SDED est engagée à aider les communes pour maîtriser leurs coûts et diminuer leur impact environnemental. » Il est proposé d'adhérer à ce service pour un coût de 75 centimes d'euros par habitant pour les communes de moins de 2000 habitants, soit environ 1200€ par ans chez nous.

Fabien Hacuqard présente ensuite les trois points suivants, à commencer par la subvention communale accordée à la Freeski Académy. Une subvention de 30 000€ avait été inscrite au budget principal, ce qui implique la signature d'une convention d'objectifs. L'association s'engage à proposer du « coaching des jeunes à l'année, la participation aux compétitions régionales, nationales et internationales, la production de contenu vidéo et photo, la prise en charge des frais d’hébergement, de transport et d'inscription aux compétitions, et l'achat de licence pour les adhérents. Pierre Roux Mollard demande combien de jeunes sont inscrits à la Fresski Académy. Philippe Arnaud répond que 11 jeunes étaient inscrits en début de saison, et qu'ils étaient 18 à la fin de l'hiver, ce qui correspond a 145 demi-journées d’entraînement avec les deux coachs, Léo Taillefer et Édouard Lagarde, sans compter les déplacements aux différentes compétitions. » Sabine Demri demande combien de jeunes sont inscrits pour la saison prochaine. Philippe Arnaud répond que l'association table sur 22 inscrits pour l'hiver prochain.
L'adjoint à la vie de village présente ensuite la tarification des transports scolaires pour l'année 2021-2022. La commune prend en charge 25% de ce budget, le reste étant à la charge des familles, soit 252,95€ par enfant.
La tarification et le règlement du restaurant du personnel sont ensuite votés. Fabien Hacquard rappelle qu'il s'agit d'un projet ancien, mis en pause durant la crise Covid, mais que ce restaurant du personnel devrait être mis en place en septembre. Le tarif des repas pour le personnel est fixé à 5€.
Au tour de Dominique Maire de présenter les tarifs du cinéma, qui restent inchangés. L'élue précise cependant que ces tarifs seront révisés à la hausse à l'automne et que les recettes du  cinéma reviennent désormais à la mairie, et non pas à l'opérateur.
Discussions plus poussées au moment d'évoquer les tarifs des parkings pour la saison prochaine. Thierry Balenbois présente une hausse des différents tarifs de 8,2% en moyenne. Pour un abonnement à la saison au parking de la Face de Bellevarde, il faudra désormais débourser 595€ et 122 € pour sept jours de stationnement au parking du centre, sans réservation à l'avance. Une hausse des tarifs importante, calculée en fonction d'un indice général de l'INSEE, « L’indice a augmenté de 8,5% sur 2023, alors que depuis le début du contrat avec le délégataire en 2017, il n'avait augmenté que de 7,43%. L'indice a fait en un an ce qu'il a fait en 5 », détaille Thierry Balenbois. Pierre Roux Mollard demande où en sont les travaux, notamment dans le parking du centre. Thierry Balenbois lui répond qu'ils sont encours. Il précise : « Ce qu'on a fait, en particulier pour les infiltrations d'eau au dessus des voitures, parce que je sais que c'est un point qui te tient à cœur. Il y avait un système en place quand nous sommes arrivés qui étaient des draps tendus au dessus des voitures pour ne pas que l'eau coule sur les voitures ce qui, dans le parking le plus emblématique de Val d'Isère, est quand même pitoyable. On ne peut pas empêcher l'eau de couler à travers le sol dans la mesure où les voitures arrivent avec de la neige. Aux endroits où il y a des fissures, on a fait un test l'année dernière, on a mis un double plafond de façon à ce que l'eau circule et s'écoule ailleurs. Les tests sont concluants. Ce qui est prévu cette année, c'est d'en équiper les parkings, avant la prochaine saison.
Frédéric Monneret rebondit sur la remarque de Pierre Roux Mollard : « On parle des infiltrations, mais on peut parler aussi des cages d'escalier du parking du centre qui sont vraiment pas agréables, des dégradations fortes sur le parking de Bellevarde, du manque d’éclairage sur le parking de la Daille. Il y a eu un ensemble d'oublis d'investissement dans les dix dernières années qui aujourd'hui aboutissent à une dégradation forte des parkings. La dernière enquête satisfaction client réalisée par la STVI pointe les attentes des clients pendant l'hiver et montre une dégradation forte de la satisfaction en ce qui concerne les parkings. Le prix c'est une chose, mais si le parking est propre, l'accueil est bien réalisé et que la réservation fonctionne bien, le prix devient secondaire. […] Il faut vraiment mettre l'accent la dessus pour qu'on remonte vivement cette note puisque ça fait partie des services annexes. C'est quand même dommage de faire tout le travail qu'on fait, l'ensemble des professionnels, et que finalement, la note des choses dont on a la maîtrise se dégrade. » Thierry Balenbois acquiesce : « On part de loin. On a fait un certain nombre de travaux, qui peut être ne sont pas visibles, mais qui font que la situation s'est quand même améliorée. […] Il faut vraiment repenser la manière d'accueillir les clients dans le parking du centre, ça fait l'objet d'un appel d'offres qui est en cours d'examen. Je te propose Fred que, pour préparer le budget de l'année prochaine, qu'on fasse le travail ensemble pour être sûr qu'on n’oublie rien » Frédéric Monneret revient aussi sur l'indication des parkings : « La signalétique, c'est un serpent de mer sur lequel on n’avance pas. Un client qui arrive à Val d'Isère, la première chose qu'il cherche, c'est le parking, ou son établissement qui dispose d'un parking. C'est ce qui devrait être le plus visible et aujourd’hui ça ne l'est pas. Je termine avec un autre point auquel il faut qu'on réfléchisse de manière collective, c'est l'accueil des personnels saisonniers. On a un vrai problème de places de parkings, de stock disponible. Il est évidemment nécessaire de garder un certain nombre de places pour nos clients qui viennent en séjour, mais aujourd'hui on a des difficultés à donner des solutions à nos personnels qui souhaitent venir en voiture. » À cela, Thierry Balenbois propose une solution : « On va avoir une innovation cette année, qui est d'inciter les clients et les saisonniers a utiliser le parking « les alpins » a Bourg St Maurice. Il est tout neuf, c'est un parking magnifique géré par la SAGS. Ce parking, qui fait presque 300 places est inutilisé. Les tarifs de ce parking sont entre un tiers et un demie de ceux de Val d'Isère […] reste la question de monter de Bourg St Maurice à Val d'Isère. On va faire une tentative cet hiver, on va voir avec une compagnie de taxi qui propose de mettre en place une fois par jour une navette à tarif réduit, 15€ pour monter à Val d'Isère. Si cette expérience donne des résultats, on pourra poursuivre dans cette voie et accentuer . Ça évite aussi le problème des chaînes pour la montée en station. » Gérard Mattis rejoint Frédéric Monneret dans l'importance de séduire le personnel saisonnier, afin qu'il vienne travailler à Val d'Isère. Il demande également ou en est l'installation des bornes de recharge pour véhicules électriques. Thierry Balenbois lui répond que sur les trois bornes au budget cette année, deux ont déjà été installées, une au Fornet, l'autre à la Daille. La dernière sera mise en place à la gare routière dès réception. « Une initiative que nous avons prise, c'est la mise en place de bornes de recharges dans les parkings couverts. Nous avons été gaulés par une visite pompier ERP qui nous a fait remarquer que nos bornes installées n'étaient pas aux normes nous avons donc du les arrêter. Nous avons demandé à la SAGS de préparer un plan d'installation sérieux de bornes de recharge dans les parkings couverts et nous avons validé la première expérience dans le parking du centre avec la mise en place de 20 points de recharge, aux frais de la SAGS puisque c'est un investissement d’entretien. » Ces bornes sont déjà commandées précise le maire qui rappelle qu'elles ne peuvent être installées a l’intérieur qu'a deux conditions; que les bornes soient équipées d'un système d'extinction d'incendie ou bien que les emplacements soient séparés du reste du parking. Des travaux doivent donc être menés pour isoler les bornes du reste de l'ouvrage.
Le dernier point de l'ordre du jour est à nouveau lié aux parkings. La SAGS a fourni les rapports de DSP pour les 4 dernières années d'exploitation. Un exemplaire de chaque document a été imprimé et les élus peuvent les consulter. Patrick Martin rappelle que la capacité des parkings est suffisante hormis trois jours dans l'année, à l'approche du Nouvel An.

Avant de passer aux questions diverses, Patrick Martin souhaite revenir sur deux points importants : Tout d'abord la convention signée avec l'État pour le logement des saisonniers « qui faisait suite à une étude portée entre autre part Vie Val d'Is, sur le manque de lits saisonniers. Il y avait un certain nombre de programmes portés notamment un programme au niveau de la zone de l'Adroit. Il se trouve qu'il y avait un tas de choses réglementaires qui ne le permettaient pas. On s'est attaché à faire modifier ça, mais c'est quelque chose qui est long. On a porté ailleurs ces logements notamment aux Sources, derrière les Coves 2. On est a mi parcours de ce contrat et donc l’État nous demande un rapport écrit pour expliquer pourquoi on a porté ce programme des Sources, où l'État nous relativement accompagné, et pourquoi on a pas pu porter le reste. On ne l'a pas fait souvent parce que les services de l'État ne nous ont pas permis de prospérer dans ce sens là. »
L'autre point important concerne les tarifs des forfaits saison. « On s'était engagé à les voter pour le conseil municipal du premier août. La circulaire du Préfet de la Savoie en date du 5 juillet 2022 nous est parvenue le 18 juillet. Ça ne nous a pas permis de le mettre au vote, ça le sera début septembre, mais je vous donne quand même l'information : pour les salariés, le tarif du forfait saison pour le domaine Tignes Val d'Isère sera de 595€. Pour Val d'Isère uniquement, le prix sera de 350€, les mêmes tarifs que l'année dernière grosso modo. Pour le premier prix, c'est un tarif groupé, il faudra donc passer par Vie Val d'Is pour avoir ce tarif négocié. Ça veut dire que n'importe quelle association pourra avoir les mêmes tarifs, si tant est qu'elle achète 1000 forfaits d'un coup. » Frédéric Monneret demande ce qu'il en est pour les enfants du village. [NDLR Val d'Isère Télépéhriques précise que le forfait saison Val d'Isère a 350€ n'est valable que deux jours par semaine] Patrick Martin annonce une gratuité totale pour les enfants jusqu'à 8 ans. Les jeunes avalins de 8 a 18 ans « par le biais d'une politique publique, ne payeront pas leurs forfaits. » Autrement dit, explicite Frédéric Monneret, c'est la mairie qui payera les forfaits des enfants du village. Pierre Cerboneschi demande si Vie Val d'Is a la trésorerie suffisante. Le maire lui répond que oui, affirmant à nouveau la chance que nous avons d'avoir cette association chez nous. Frédéric Monneret précise que « la définition des membres de Vie Val d'Is devient donc extrêmement complexe puisqu'il faut absolument s'assurer que les gens aient un vrai contrat de travail, une vraie position de travailleur a Val d'Isère, c'est une tâche qui n'est pas simple. Vie Val d'Is le faisait déjà, mais il y avait quelques trous, notamment des gens présentaient des KBIS, des SCI, ce genre de choses et qu'on considérait comme travailleur a Val d'Isère. Les règles d'adhésion à Vie Val d'Is doivent être extrêmement fines et respectées. Tout ce qui est simpliste est perméable » prévient Frédéric Monneret.
Dominique Maire annonce une cérémonie officielle qui aura lieu le 21 août prochain à 11h. « Le docteur Pétri va être reconnu comme Juste pour avoir sauvé et caché des juifs [durant l'occupation NDLR]. C'est une cérémonie très officielle, ce serait bien que les élus soient présents, en nombre. »
Pierre Roux Mollard souhaite revenir sur le E Bike Festival et souhaitait avoir un debrief après cette deuxième édition. « J'aimerais avoir votre sentiment, monsieur le maire sur cette manifestation. Une petite remarque sur le parcours client. On va sur le stand des vélos, on nous envoie au CHO pour s'inscrire, puis il faut revenir, je ne sais pas ce que vous en pensez, mais le parcours client est un peu compliqué. » Patrick Martin lui répond : « Mon sentiment c'est la déception et la frustration. MSO nous a contactés en 2020. À Verbier on a vu quelque chose de duplicable sur notre domaine commun. Un certain nombre d'accords avec des engagements financiers n'ont pas été tenus, notamment en termes de qualité et de quantité de vélos testables. C'est nous qui avions demandé à ce que le salon se tienne sur la rue principale. Pour l'année prochaine, on nous propose 3 scénarios différents : soit on débranche la prise et on arrête et c'est à nous de nous poser la question de savoir comment on fait perdurer ça. Entre temps nous avons investi 200 000€ dans nos pistes. Soit une des deux stations accepte de reprendre seule, vraisemblablement ce serait Tignes, mais ils nous ont déjà affirmé que financièrement ça ne passerait pas, soit un village co-financé et j'ai dit tout de suite non. L'équilibre n’a pas été trouvé. Force est de constater que la promesse faite par MSO n'a pas été tenue. [ …] Il y a aussi des investissements à apporter, pour relier nos deux domaines. Côté Val d'Isère je trouve qu'on a fait une grande part. Ce qui est apparu, c'est qu'il manquait une liaison facile soit par le bois de la Laie, soit par une passerelle au dessus du lac de Chevril pour qu'il y ait vraiment un cheminement aisé d'une station à l'autre. […] Je ne pense pas qu'on va continuer sur cette forme-là, notamment pour une raison marquante, il y avait cette année une certaine pauvreté au niveau de la présence des constructeurs, encore plus criante chez nous. Les exposants ne veulent pas venir à Val d'Isère, mais ont Tignes. Dans ces conditions je ne peux pas cofinancer cet événement. On ne peut pas se contenter de la portion congrue, d'autant plus qu'on était à peine au quart de ce qu'on a vu à Verbier, en additionnant les exposants de nos deux stations. Les organisateurs s'étaient interrogés en mai sur l’intérêt de tenir l’événement. » Pierre Roux Mollard demande aussi les retombées économiques de l’événement. La discussion s'oriente alors sur la fréquentation estivale et Patrick Martin annonce que « globalement, ce mois de juillet on a coché toutes les cases, une météo incroyable et on ne constate pas cet apport de clientèle comme on l'aurait souhaité. L'effet montagne il n'est pour le moment pas à la hauteur de ce qu'on attendait. » Il précise cependant que la fréquentation est certes en baisse par rapport aux « été Covid » de 2020 et 2021, mais en légère hausse par rapport à 2019. Frédéric Monneret revient sur la fréquentation et le E Bike Festival : « L'évènementiel c'est la cerise sur le gâteau, mais encore faut-il qu'il y ait un gâteau. La communication de l'été durant l'hiver doit être largement accentuée. Il suffit d'un petit pourcentage des clients de l'hiver pour que l'été se passe bien. Il y a une réflexion a avoir sur toute la communication qu'on doit mener sur notre clientèle d'hiver pour rappeler, parce que certains ne le savent pas, que Val d'Isère est une super destination pendant l'été et qu'il y a beaucoup de choses a faire, pas uniquement de la randonnée et du baudrier. La canicule n'a pas forcément ramené de clients chez nous. Je me pose une vraie question sur l'utilité de France Montagne qui aujourd'hui est censée être notre organisme touristique de tutelle, on se souvient tous de la « La montagne ça vous gagne, c'était il y a très très longtemps, malheureusement je ne trouve pas qu'il y ait une grande communication pour valoriser la climatisation naturelle qu'on a pendant l'été. Il faut regarder les cotisations qu'on paye sur cet organisme. » À ce sujet, Gérard Mattis regrette qu'aucun responsable avalin n'ait été présent lors de la création du Club France Montagne. « Les seuls absents c'était Val d'Isère. J'étais présent le 9 juin et il n'y avait personne. » «Mais donc tu y étais !  S'il y a bien un avalin parmi les avalins, c'est toi Gérard. Conseiller municipal, ancien premier adjoint, c'est quand même une présence notoire, on a envoyé ce qu'on faisait de mieux » lui répond Patrick Martin avec un sourire. L'élu de l'opposition continue et affirme que le mythique slogan « La montagne ça vous gagne » a été repris par France Montagne « Merci de prouver l'innovation en termes de communication » sourit Frédéric Monneret.
Gérard Mattis demande à ce qu'un écran soit installé pour diffuser en direct des images de la vallée du Manchet. Patrick Martin lui répond qu'une toute nouvelle webcam a été mise en place dans la vallée. À ce sujet Pierre Cerboneschi affirme qu'il a longtemps essayé de négocier avec Val d'Isère Téléphériques afin d'utiliser leurs écrans durant l'hiver pour diffuser des images de l'été. « Je suis persuadé que sur les 15 000 clients qu'on a toutes les semaines en hiver il y en a qui sont susceptibles de revenir en été. Hors pour que le E Bike festival deviennent un événement intéressant, il nous manque 1500 a 2000 clients. Or ça a été un refus systématique de la STVI et donc je propose que l'hiver prochain, ce soit la commune qui prenne l'initiative d'installer à chaque point de départ, des écrans qui vont diffuser, durant l'hiver, des images féériques de l'été. La on aura rempli notre rôle et si ça ne fonctionne pas, on ne pourra s'en prendre qu'a nous même.
Gérard Mattis revient aussi sur le E Bike festival et regrette son emplacement : « Tous les commerçants dans le centre sont furieux de cet événement qui a bloqué le centre, alors que nous avions le front de neige qui était totalement adapté. […] Si vous faites un sondage chez les commerçants, vous aurez beaucoup de réactions négatives » Frédéric Monneret l'interrompt : Je suis tout à fait prêt-à faire un sondage pour savoir qui a été mécontent de cette coupure de route. J'aurais aimé avoir aussi le même sondage, si le village avait été sur le front de neige, des gens mécontents que le village ne soit pas dans le centre. Il y a eu beaucoup d’événements, comme le chamois, le trail. J'entends ta remarque, mais je n'ai pas de solution. » Patrick Martin continue : « La différence, c'est que moi je suis commerçant. Et un commerçant, ça ne fait que se plaindre. La remarque qu'ils me font, je ne pense pas qu'ils la feront la semaine prochaine, et pourtant on va bloquer le village pendant trois jours pour la foire avaline. » Après une heure trente de discussions les élus quittent la pièce.

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