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Le “Grêlé” est loin d’avoir livré tous ses secrets. Si François Vérove, 59 ans, ex-gendarme à la Garde Républicaine à Paris et ex-motard de la police à Montpellier, a mis fin à ses jours le 29 septembre au Grau-du-Roi (Gard) en reconnaissant être ce tueur en série qui a sévi en Ile-de-France dans les années 80 et 90, l’enquête se poursuit pour retracer ses agissements. Selon Le Parisien, si on connaît avec certitude cinq de ses victimes, pas moins de 28 affaires au total pourraient lui être imputées.
Et peu à peu, le voile se lève sur la personnalité du tueur. Selon l’un de ses amis, interrogé par le quotidien francilien, l’homme avait une autre passion que celle des motos : les films d’horreur, dont il affectionnait une niche assez controversée :  celle des films italiens des années 1970-1980, dont les thèmes récurrents étaient le cannibalisme, le viol et la torture. François Vérove, d’après la même source, vouait un intérêt particulier à l’une des œuvres les plus sulfureuses de cette période: Cannibal Holocaust.
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Dans ce film, aujourd’hui encore interdit de diffusion dans plusieurs pays, le réalisateur Ruggero Daudato pousse la manipulation en jouant au maximum sur la frontière de ce qui est réel et ce qui ne l’est pas, comme pour attester du pouvoir certain de l’image sur le jugement humain, explique le site strange-movies.
Le procédé fonctionne si bien que la première victime en a été le réalisateur lui-même, qui a été accusé par la justice d’obscénité et d’avoir tourné un “snuff movie” (film dans lesquels les morts vues à l’écran sont des morts réelles) puis arrêté pour homicide, tant les effets spéciaux étaient réalistes. Il fut obligé de reproduire ces mêmes effets en cour de justice pour démontrer que ce n’était que du toc, et dut convoquer les membres du casting pour montrer qu’ils étaient bel et bien vivants.
L’extrême brutalité du film a de quoi retourner les estomacs les plus fragiles. C’est bien simple, tout y passe : de la torture, des énucléations, décapitations, lapidations, éviscérations et amputations en tous genres en passant par une scène d’empalement d’une indigène sur une poutre, le programme est chargé. Ce à quoi viennent s’entremêler des scènes de viol particulièrement insoutenables. Comble du malaise, le réalisateur est même allé jusqu’à insérer des véritables scènes de cruauté animale pour brouiller encore plus les pistes.
François Vérove a-t-il voulu rejouer certaines scènes de ce film ? En 1987, François Vérove, alors gendarme à la Garde républicaine, tue à Paris, dans un appartement du quartier du Marais, Gilles Politi, un père de 38 ans, et Irmgard Muller, 20 ans, la jeune fille au pair du couple. La scène est terrible de violence, sanglante. Irmgard Müller est quasi nue, pendue par les bras comme crucifiée, égorgée. Tout près, Gilles Politi, 38 ans, a les bras et les jambes attachés ensemble dans le dos, avec un tisonnier de cheminée servant de “garrot espagnol” pour étrangler l’homme gisant sur le ventre. François Vérove aurait-il voulu reproduire le passage d’un film ? Les enquêteurs parlent, eux, d’une “mise en scène” à “connotation sexuelle”.
Si tous les amateurs de gore ne sont pas des tueurs en série, loin s’en faut et heureusement, il semble assez évident que l’appétence de François Vérove pour des scènes de meurtres et de viols ultra-réalistes n’était pas anodine. Un autre élément vient confirmer qu’il aimait mettre en scène des fantasmes tirés de fictions.
En 1994, alors que François Vérove est devenu policier et qu’il habite avec sa femme et ses deux enfants à Longperrier (Seine-et-Marne), il passe en voiture à Mitry-Mory, à quelques kilomètres de chez lui, et fait monter un enfant dans son véhicule, Ingrid, 11 ans, pour la conduire très loin de là, dans une ferme désaffectée à Saclay (Essonne). Il lui présente alors un magazine de bande dessinée “spécial bondage” pour adultes. Il reproduit l’image de couverture en attachant sa victime à un radiateur et la viole.
Interrogée par Le Parisien, Michèle Agrapart-Delmas, une criminologue et experte judiciaire, estime que François Vérove était “un type avec des pulsions de mort, de mutilation, de destruction, de perversion”. “Il est tricoté comme cela. Il s’est sans doute bien excité avec des films ou des œuvres de fiction. Il arrive que ces criminels finissent par faire eux-mêmes ce qu’ils ont vu ou lu”, ajoute-t-elle également, avant de tempérer : “Mais ce n’est pas toujours le cas. Il y a, par exemple, des pédophiles qui passent leur vie à regarder des images d’enfant sans jamais passer à l’acte. Le seul moyen de savoir ce qu’il se passait dans la tête dans Vérove, cela aurait été de l’expertiser.”

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