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Selon nos informations, l’affaire devrait être jugée en 2023 à Marseille, quatorze ans après les premières plaintes contre cette entreprise, à la fois agent immobilier et conseil financier.
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Une escroquerie portant sur près de 1 milliard d’euros, sept cents investisseurs immobiliers floués et vingt-six banques constitués parties civiles : quatorze ans après les premières plaintes, l’affaire Apollonia devrait être enfin jugée au printemps 2023 à Marseille. Selon nos informations, le juge d’instruction Valéry Muller a rendu, mercredi 25 mai, une ordonnance renvoyant la société Apollonia et treize prévenus devant le tribunal correctionnel, notamment pour « escroquerie en bande organisée », « faux » et « blanchiment ». Il met ainsi un terme à une interminable instruction, pleine de rebondissements, puisque des organismes prêteurs et des banques avaient un temps été mis en examen pour complicité avant de rejoindre la cohorte des parties civiles.
Au début des années 2000, la société Apollonia, tout à la fois agent immobilier et conseil financier, connaît un essor qui fait la « une » des publications économiques. Le succès de cette entreprise installée à Aix-en-Provence, créée par Moussa-Jean Badache, ancien commerçant, et par son épouse, Viviane Badache, esthéticienne, s’explique par le « produit clés en main » proposé à une clientèle aisée, principalement issue du milieu médical et soucieuse de se constituer un patrimoine immobilier en vue de la retraite.
Par un démarchage téléphonique, Apollonia et ses commerciaux assurent à des médecins, chirurgiens, dentistes, absorbés dans l’exercice de leur activité, qu’ils peuvent y parvenir sans bourse délier, faisant miroiter un autofinancement des acquisitions immobilières et de leurs charges grâce aux loyers, à des dispositions fiscales très avantageuses et au remboursement de TVA à la condition d’obtenir le statut de loueur en meublé professionnel (LMP). Des centaines d’investisseurs acceptent, 690 sont aujourd’hui partie civile, confrontés à un surendettement allant de 800 000 euros à 4 millions d’euros.
L’autofinancement promis se révèle un mirage. Tout fonctionne pourtant bien les cinq premières années grâce au remboursement de TVA, que le juge Muller qualifie de « pansement de fortune », et aux avantages fiscaux. C’est durant cet état de grâce qu’Apollonia bénéficiera d’un bouche-à-oreille efficace dans les hôpitaux et cabinets médicaux. Parmi les premiers plaignants regroupés au sein de l’Asdevilm – association des victimes d’Apollonia –, un médecin biologiste avait découvert, au bout de quelques années, qu’il était endetté auprès de sept banques à hauteur de 3 millions d’euros. Aux enquêteurs, il a raconté la rencontre dans un style tape-à-l’œil avec Moussa-Jean Badache, dans « un grand bureau avec des stylos Montblanc partout ».
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