Un amendement au projet de loi de finances pour 2023, déposé vendredi par des députés de la majorité, vise à la création d’un avantage fiscal portant sur une partie des intérêts.
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Les personnes souscrivant un emprunt immobilier vont-elles pouvoir alléger le coût de leur prêt en utilisant un avantage fiscal ? Un amendement au projet de loi de finances (PLF) pour 2023, déposé vendredi 7 octobre par des députés de la majorité, prévoit la mise en place d’« un crédit d’impôt sur le revenu au titre des intérêts des prêts », assorti de strictes conditions.
Un crédit d’impôt est une somme retranchée du montant de l’impôt sur le revenu. Vous pouvez avoir droit à un remboursement de la part de l’administration fiscale si :
La mesure dont la création est envisagée doit s’appliquer aux achats de biens construits ou à construire ainsi qu’aux travaux de rénovation énergétique, pour les logements devant servir de résidence principale. Attention : le dispositif « de remboursement d’une partie des intérêts d’emprunt ne pourra être accordé que si le logement concerné présente, au moment de l’achat, ou, le cas échéant, une fois les travaux de construction ou de rénovation terminés, un niveau de performance énergétique et environnementale, déterminé selon la méthode du diagnostic de performance énergétique, correspondant à la classe A », précise l’exposé des motifs. Considérant « l’exigence de cette classification, le logement devra être neuf ou entièrement restauré, quasiment reconstruit », commente le site Investir.lesechos.fr.
Le crédit d’impôt doit s’appliquer aux intérêts dus au titre des sept premières annuités de remboursement des prêts, hors frais d’emprunt et cotisations d’assurance-emprunteur, selon l’amendement. Il ne pourra représenter plus de 30 % du total des intérêts.
Le montant des intérêts pris en compte ne pourra « excéder, au titre de chaque année d’imposition, la somme de 3 750 € pour une personne célibataire, veuve ou divorcée et de 7 500 € pour un couple soumis à imposition commune ». Ces plafonds seront doublés pour une personne handicapée célibataire, veuve ou divorcée et pour un couple soumis à imposition commune lorsque l’un de ses membres est handicapé. La somme sera majorée de 500 € chaque année par enfant de moins de 18 ans ou infirme à charge. Cette majoration sera divisée par deux si l’enfant est réputé à charge égale de l’un et l’autre de ses parents.
L’amendement a été déposé par les députés Renaissance (ex-La République en marche, LREM) Jean-René Cazeneuve, rapporteur général de la commission des finances, Mathieu Lefèvre et Aurore Bergé, chef du groupe du parti présidentiel à l’Assemblée nationale.
Le cabinet de Bruno Le Maire n’affiche pas d’opposition au texte. « Laissons le débat se faire à l’Assemblée nationale », dit-on dans l’entourage du ministre de l’Economie auprès de Merci pour l’info.
Le dispositif inscrit dans l’amendement rappelle une mesure promise par Nicolas Sarkozy durant la campagne présidentielle de 2007. « Je veux une France où chacun puisse accéder à la propriété », avait justifié le candidat dans un entretien au Monde (édition du 23 janvier 2007). « Il n’y aucune raison qu’on paie des impôts sur les intérêts qu’on verse », avait estimé Nicolas Sarkozy. Reposant sur des conditions plus larges que le dispositif inscrit dans l’amendement, le crédit d’impôt sur les intérêts d’emprunt, pour les opérations menées entre le 6 mai 2007 et le 31 décembre 2010, avait été supprimé dans un objectif d’économies.
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