l’essentiel Le compte à rebours est lancé. Dans à peine plus d’un mois, les visiteurs pourront découvrir un cours Foucault totalement transposé sur les rives du Yangtsé. Sur le site, la métamorphose a débuté.
Derrière les imposantes bâches noires qui encerclent le cours Foucault depuis maintenant deux semaines, rien ne filtre. Ou presque. À l’abri des regards, une petite centaine d’artisans et ouvriers chinois s’activent pour mettre sur pied la 5e édition du festival des Lanternes. "Une immersion totale sur les rives du Yangtsé" que le producteur Patrice Gausserand veut "exceptionnelle" : "L’allée centrale du cours Foucault m’a fait penser à un fleuve. Celui du Yangsté, le plus long de Chine, s’est ensuite imposé dans mon imagination car les 5 ha du site permettent de penser les choses en grand."
La scénographie de cette édition trotte dans la tête de Patrice Gausserand depuis plus de six mois. "Une fois tous les décors mis en place, on ne saura plus où l’on est", promet-il, sans vouloir encore tout dévoiler. La transformation du site s’opère progressivement et dans les temps.

La vasque des Neuf dragons est entièrement composée de pièces de vaisselle en porcelaine.
La vasque des Neuf dragons est entièrement composée de pièces de vaisselle en porcelaine. DDM – DDM MANUEL MASSIP

Sur place, les artisans s’attellent à l’assemblage des lanternes géantes, ces pièces "monumentales", pensées spécialement pour cette Montauban. "La météo de ces derniers jours est idéale pour travailler en extérieur, confie Nancy Xiang, responsable des ateliers de création du festival. Le montage des différents éléments avance bien." À l’instar de la tour de la Grue jaune, "pièce maîtresse" de 22 m de haut pour 40 m de long qui devrait surplomber le parc. "L’assemblage des différents morceaux est la partie la plus délicate. Elle demande de la précision pour ne pas que tout s’effondre", remarque-t-elle.
Un peu plus loin, un soudeur termine de façonner le corps d’un phénix, dont la queue de feu interminable viendra longer le fleuve Yangtsé. "Ce sera comme une sorte de fil rouge", décrit Patrice Gausserand, remontant l’allée centrale. Jusqu’à cette impressionnante vasque entièrement en porcelaine, baptisée Les Neuf dragons. À la main, les céramistes assemblent les pièces de vaisselle qui recouvrent la structure en métal. Le geste est sûr, maîtrisé, impeccable.
Au total, quelque 2 500 lanternes réparties en une cinquantaine de tableaux doivent prendre vie dans les prochains jours. Les incontournables dragons et autres pandas, actuellement stockés dans le hangar de confection au Marché Gare, viendront ensuite compléter les décors. Le résultat sera à découvrir dans un peu plus d’un mois.
315000 €
Contact : Montauban Sud – Sapiac : Sur une parcelle arborée de 2300 m², ve[…]J’ai déjà un compte
Je n’ai pas de compte
Vous souhaitez suivre ce fil de discussion ?
Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?
Qu'on m'explique comment les deux groupes électrogènes de 350 kVA chacun, même s'ils répondent aux répondant aux dernières normes environnementales, vont fonctionner ? Avec es éoliennes, des panneaux photovoltaïques ? alors qu'on nous emmer… avec nos moteurs thermiques des voitures . Je suis favorable à cette manifestation ,mais contre l'ensemble des mesures au nom de la pollution et de sauver la planète. Que les édiles y compris celles de Bruxelles cessent de créer des normes de plus en plus restrictives sans tenir compte de la faisabilité.
Ah bravo les écolos pas un kw/h de dépensé mais combien de litres se gasoil ou essence ???
beaucoup de naïvetés dans ce projet qui est pourtant très beau
attention à la gueule de bois

source

Catégorisé: