La police a découvert, hier en fin de journée un corps de femme identifié comme étant celui d’Adeline Beau, disparue depuis vendredi soir. Il était enveloppé dans un sac militaire dans le gouffre de l’Œil Doux, au pied du massif de la Clape.
Le corps d’Adeline Beau, a refait surface hier soir dans la nuit glacée mais étoilée des berges vertigineuses de l’Oeil doux sur les hauteurs sauvages de Saint-Pierre-La-mer (Aude). La jeune femme dont on avait perdu toute trace de vie dans la nuit de vendredi à samedi gisait par quinze mètres de fond dans un sac militaire appartenant à Mansour Larabi, son compagnon, un légionnaire de 36 ans dont elle souhaitait se séparer.
Son corps habillé était ligoté et lesté. Il ne portait aucune trace de coups ayant pu entraîner la mort.
Les sapeurs-pompiers de l’Aude ont plongé dans le gouffre en milieu de journée à la demande des policiers du SRPJ qui ont effectué un gros travail de rapprochements des informations collectées auprès des deux familles notamment. Ils ont cherché à connaître leurs habitudes de vie et les lieux qu’ils adoraient fréquenter lorsqu’ils partaient se promener en amoureux avant que la discorde s’installe dans le couple.
Et le gouffre de l’Œil doux est apparu comme une évidence entre Béziers et Narbonne.
Béziers ? C’était l’appartement de Lorraine cette nuit de vendredi à samedi, celle de la disparition d’Adeline, joignable jusqu’à 21 h 30. Puis muette, terriblement muette et absente au point que Mansour a lui-même remis la petite fille de trois ans à la nounou à 6 heures du matin avant de confier ses effets personnels à sa famille. Et de disparaître.
Narbonne, à trente minutes de route, c’était la dernière escale de Mansour Larabi. C’est là qu’il a déposé la voiture d’Adeline en début d’après-midi. C’est aussi là où on l’a retrouvé, suicidé mais vivant après avoir écrit une lettre touchante et terrifiante où il confessait son dépit amoureux et sa volonté de rejoindre Adeline dans l’au-delà, dans une Saint Valentin mortifère.
Lors de sa garde à vue, le légionnaire s’est montré tantôt muet, tantôt laconique. Jusque tard hier soir, malgré l’arrivée du corps d’Adeline dans le dossier judiciaire, il niait toute participation à la disparition de la jeune femme, soutenant notamment qu’elle avait d’elle-même quitté l’appartement. Mais des voisins ont, cette nuit-là perçu des cris de dispute. Hier soir, les enquêteurs avaient toutes les cartes en main pour boucler, avec ou sans les aveux, le volet judiciaire de ce drame.
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Les Histoires d'A
…finissent mal en général, merci Catherine !
condoléances.
Pitoyable spectacle de relations humaines complétements dénaturées par une société du vice bâtie sur la consomation à outrance, la competition entre individus, le cul et l'argent…. Dans ce genre de sociétés orientées établies, le crime ne disparaitra JAMAIS. Il est temps de changé.
15 ans ? libre au bout de 9ans maximum,
Muhahahahahahaha!
Je tue mon épouse en 2004 et je suis condamné à 20 ans de réclusion criminelle en 2006. Ma peine est réduite en appel à 14 ans le 3 décembre 2008 et je sort de prison le 7 juillet 2011 bénéficiant d'une libération conditionnelle.
Je suis ? je suis ? je suis ? Marc Cécillon !

MAIS QUI DIT MIEUX !

Le 27 juillet 2003, au cours d'une dispute, je frappe à plusieurs reprises ma compagne, celle ci meurt de ses blessures le 1er août 2003. Les faits ayant eu lieu en Lituanie à Vilnius, je suis condamné par la justice lituanienne à huit ans d'emprisonnement pour « meurtre commis en cas d'intention indirecte indéterminée15 ».
Le 28 septembre 2004, je suis transféré à la prison de Muret,.
En 2007, pour bonne conduite, je bénéficie de plusieurs permissions de sorties très discrètes et dépose le 22 juillet une demande de libération conditionnelle à laquelle le parquet ne s'oppose pas. Le 15 octobre, celle-ci est accordée16. Je suis libéré après avoir purgé la moitié de sa peine.
Je suis ? je suis ? je suis ? Bertrand Cantat.

Cependant mesdames, ne vous plaignez pas car jusqu'au milieu du 20eme siécle les auteurs de "drames passionnels" étaient bien souvent acquittés.
Brrrr! pas bon d'être une nana dans ce vil monde

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