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Pour trouver trace de Diana Spencer en Ardèche, il faut remonter bien au-delà des Spencer. Loin des 6e , 7e et 8e comtes, respectivement arrière-grand-père, grand-père et père de la célébrissime disparue. Il faut ensuite suivre le chemin laissé par les Baring, notamment celui d’Edward, premier baron Revelstoke et première preuve de noblesse de l’arbre de Lady Di. Du moins du côté de son père…
À la fin du XVIIIe siècle, une certaine Anne Thellusson (au nom bien francophone !), apparaît comme l’épouse d’un amiral britannique nommé Windham. Pas mieux pour créer un pont (des amours) entre les deux côtés de la Manche… Cette famille Thellusson, dont les affaires bancaires furent florissantes, nous offre, sur l’échelle du temps, un ancêtre suisse de Lady Diana, genevois, exactement. De la France à la Suisse, il n’y a qu’un pas qu’avait franchi, à la fin du XVIIe siècle, Jeanne Guiguer avec Théophile Thellusson, par les liens sacrés du mariage.
C’est son Lyonnais de père amoureux de son Annonéenne de mère qui donnent une filiation nord-ardéchoise à notre fameuse princesse. Son grand-père maternel, Louis Tourton, notaire royal de son état, est un peu la première sommité de la famille. Les Tourton étaient d’illustres hommes de loi aux XVIe et XVIIe siècles à Boulieu-lès-Annonay et Savas, tout au nord de l’Ardèche, au pied du Pilat. Un quartier porte toujours leur nom aujourd’hui, à Savas. Même si les huguenots Tourton ont dû fuir en… Suisse, au plus fort des guerres de religion.
Fin de l’histoire ? Le maire, Alain Thomas, dit ne pas avoir connaissance de documents sur cette anecdote princière en mairie. Peut-être que Christian Tourton, qui vit aujourd’hui aux Hauches de… Tourton, à Savas, nous en dira davantage. Un lien avec Lady Diana, monsieur Tourton ? « Pas que je sache, en tout cas. Ça fait seulement 15 années que je suis là. » Soit quelques printemps de plus qu’Isabeau, dernière Tourton à apparaître dans la généalogie de Lady Diana ; elle vivait sous une reine, longtemps avant Elisabeth II : Anne de la maison Stuart. Une reine qui, malgré 17 grossesses, n’a pas réussi à offrir un successeur au trône. Une noble lignée, ça tient à peu de choses…n 
20 ans après la tragédie du pont de l’Alma
Le 31 août 1997, peu avant que Paris s’éveille (si on en croit Jacques Dutronc), Lady Di, ex-princesse de Galles (redevenue Diana Spencer depuis son divorce en 1996 avec Charles, fils aîné de la reine Elisabeth II et appelé à lui succéder sur le trône britannique) meurt des suites d’un accident de la route survenu quatre heures plus tôt.
La puissante Mercedes, dans laquelle elle tente de fuir des paparazzis, en compagnie de son présumé dernier compagnon, l’Egyptien Dodi Al-Fayed, s’est encastrée, à grande vitesse, dans un pilier du pont de l’Alma.
Deux des quatre occupants meurent sur le coup : Henri Paul, le chauffeur, aussi directeur de la sécurité du Ritz hôtel, et le fils du milliardaire Mohamed Al-Fayed, amant présumé de Lady Diana.
Trevor Rees-Jones, le garde du corps du fils Al-Fayed, devra sa survie à son airbag. n En Angleterre, la mort de Lady Di est vécue comme un drame national.
Elton John immortalise la peine collective dans sa chanson “Candle in the wind”.

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