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Huile de colza, pour ou contre son utilisation en carburant ? - iStock.com / south_agency

Huile de colza, pour ou contre son utilisation en carburant ? – iStock.com / south_agency

Huile de colza, pour ou contre son utilisation en carburant ? – iStock.com / south_agency
L’augmentation galopante du prix des carburants encourage les consommateurs à trouver des moyens de substitution pour dépenser moins. L’huile de cuisine, chimiquement proche du gazole, peut remplacer celui-ci avantageusement et faire rouler les voitures à moteur diesel. Les adeptes de ce nouveau carburant se procurent des huiles brutes (colza, tournesol, lin, amandes…) via des distributeurs répertoriés. Ils peuvent aussi faire le plein d’huiles usagées (huiles de friture) dans les restaurants, cantines ou fast-foods. Par ailleurs, le moteur de leur voiture doit être adapté : moteur diesel à injection indirecte doté d’un système de type Bosch, ou à injection directe nouvelle génération (type TDI, HDI ou DCI). Outre l’avantage financier, utiliser de l’huile pour rouler peut s’apparenter à un geste écologique, puisque ce biocarburant rejette 95 % de gaz à effet de serre en moins que le diesel. Or, il faut savoir que les voitures ne rejettent pas moins de 2 milliards de tonnes de CO2 par an !
Une étude montre que 58 % de l’huile de colza – et 9 % de l’huile de tournesol – consommées en Europe ont été utilisées comme carburant entre 2015 et 2019. Cette pratique détournerait chaque jour 17 000 tonnes d’huile (soit près de 19 millions de bouteilles) de son utilisation première : les besoins alimentaires. Il en est de même pour l’huile de palme et de soja (environ 14 millions de bouteilles par jour). Or, la production d’huile de colza et de tournesol a baissé de façon drastique. Les causes sont multifactorielles mais essentiellement environnementales (sécheresse) et politiques (l’Ukraine et la Russie représentaient 60 % des approvisionnements mondiaux en huile de tournesol). Les prix se sont donc envolés depuis 2021, allant jusqu’à doubler, voire tripler.
Ces constats sans appel alimentent donc une polémique grandissante : sur fond de crise alimentaire à venir, faut-il prioriser le carburant plutôt que la nourriture ? Certains spécialistes affirment que limiter ce comportement serait un moyen efficace et rapide de lutter contre la faim dans le monde, particulièrement dans un contexte de guerre qui menace les populations les plus fragiles. Selon eux, nous produisons assez d’huile de cuisson pour nourrir le monde, mais nous en prélevons trop pour faire rouler nos véhicules. Ils affirment que si les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Union européenne réduisaient de moitié leur utilisation d’huile en tant que carburant, le gain permettrait de compenser à hauteur de 100 % les exportations céréalières de l’Ukraine en moins. Selon eux, le coût des biocarburants est donc beaucoup plus élevé que les bénéfices. Contrairement à d’autres pays, la France s’est opposée à l’utilisation de l’huile alimentaire en tant que carburant. Qu’elle soit neuve ou recyclée, celle-ci n’est pas homologuée comme carburant routier, et la loi interdit la pratique. Les utilisateurs d’huile alimentaire risquent donc jusqu’à trois ans de prison, la confiscation du véhicule et une amende pour fraude au carburant. De plus, pour peu qu’elles découvrent le pot aux roses, les assurances peuvent refuser de les couvrir en cas de sinistre, et le constructeur peut décider de ne pas appliquer sa garantie. Ces sanctions seront-elles dissuasives ?
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