Pour soutenir votre journalisme local, abonnez-vous !
Pourquoi voyez-vous ce message ?
Vous avez choisi de refuser le dépôt de cookies, vous pouvez à tout moment modifier votre choix, ici.
Le contenu de ce site est le fruit du travail de journalistes qui vous apportent chaque jour une information locale de qualité, fiable, complète, et des services en ligne innovants. Ce travail s’appuie sur les revenus complémentaires de la publicité et de l’abonnement.
Déjà abonné ?
Strasbourg
dim. 20/11/2022
Si vous voyez ce champ, ne le remplissez pas
Les Dernières Nouvelles d’Alsace, en tant que responsable de traitement, recueille dans ce formulaire des informations qui sont enregistrées dans un fichier informatisé par son Service Relations Clients, la finalité étant d’assurer la création et la gestion de votre compte, ainsi que des abonnements et autres services souscrits. Si vous y avez consenti, ces données peuvent également être utilisées pour l’envoi de newsletters et/ou d’offres promotionnelles par Les Dernières Nouvelles d’Alsace, les sociétés qui lui sont affiliées et/ou ses partenaires commerciaux. Vous pouvez exercer en permanence vos droits d’accès, rectification, effacement, limitation, opposition, retirer votre consentement et/ou pour toute question relative au traitement de vos données à caractère personnel en contactant dnarelationclients@dna.fr ou consulter les liens suivants : Protection des données, CGU du site et Contact. Le Délégué à la Protection des Données personnelles (dpo@ebra.fr) est en copie de toute demande relative à vos informations personnelles.
L’édition du soir en numérique dès 21h30 Le journal en numérique dès 5h Accédez à tous les contenus en illimité
Strasbourg
dim. 20/11/2022
Retrouvez tous nos contenus et notre journal en numérique
Téléchargez gratuitement l’app
La remontée des taux de crédit écarte une partie des acquéreurs, à savoir les primo-accédants et les ménages les plus modestes.
Disposant souvent d’un apport confortable, lié à la revente de leur précédent bien, les secundo-accédants conduisent désormais la majorité des transactions (50%).  Illustration Adobe Stock
Le 3e trimestre 2022 vient confirmer les chiffres observés depuis le début de l’année au sein du réseau d’agences immobilières Laforêt : le marché́ immobilier reste dynamique, même si le volume de transactions de 2022 ne devrait pas dépasser celui de 2021.
Il avait profité d’un effet de rattrapage lié aux confinements. Tandis que la remontée des taux d’intérêt des prêts immobiliers incite les acquéreurs à accélérer leur projet d’achat, elle écarte dans le même temps une partie d’entre eux, à savoir les moins de 35 ans et les ménages les plus modestes.
Côté prix, un rééquilibrage s’opère entre de grandes métropoles, qui voient leurs prix au mètre carré se stabiliser (voire régresser comme à Paris), et des zones périurbaines et rurales où les prix progressent encore, remarque le réseau Laforêt.
Le volume de transactions est en léger recul au 3e trimestre 2022 (- 3 % par rapport au 3e trimestre 2021). Dans son ensemble, le marché devrait toutefois dépasser le million de transactions d’ici la fin d’année, estime Laforêt.
Paris retrouve des couleurs avec des volumes de ventes qui bondissent de 10 %. Malgré une baisse de 4 %, l’Île-de-France conserve son attractivité, tandis qu’en régions (- 2,5 %), la baisse est principalement liée à une demande qui ne trouve pas l’offre correspondante. Sans compter que les départs au vert, constatés ces deux dernières années, tendent à ralentir. 
Au niveau national, la demande dans l’immobilier ancien progresse par rapport au 3e trimestre 2021 (+ 3 %), mais reste pourtant très inférieure aux croissances à deux chiffres que le marché a connues ces dernières années, souligne Laforêt.
La proportion de primo-accédants ne cesse de reculer. Ils ne représentent désormais plus que 1 transaction sur 3 (32 %), alors qu’ils préemptaient plus de 50% du marché auparavant.
Disposant souvent d’un apport confortable, lié à la revente de leur précédent bien, les secundo-accédants conduisent désormais la majorité des transactions (50%).
L’investissement locatif, quant à lui, subit un sérieux revers : représentant plus de 20% des transactions habituellement au sein de Laforêt, il tombe à 16%. En cause notamment : les obligations de rénovation énergétique qui freinent les investisseurs.
Les refus de prêts immobiliers progressent significativement. Certains profils qui étaient jusqu’alors financés ne le sont plus du fait du plafonnement du taux d’endettement, de la limitation de la durée d’emprunt et du taux d’usure. Moins dotés en apport personnel, ce sont majoritairement les jeunes de moins de 35 ans et les ménages les plus modestes qui sont ainsi écartés de l’accession à la propriété.
Les prix continuent de progresser (+ 5,2 % au niveau national, à 3 514 € le m2 en moyenne). « Les acquéreurs se hâtent de finaliser leur projet d’acquisition par crainte de voir les taux d’intérêt bondir encore », souligne Laforêt. L’association maison avec extérieur continue de les attirer, avec une hausse du prix de ces biens de 7,9 %, contre + 3 % pour les appartements par rapport à septembre 2021.
L’Île-de-France (+ 1,9 %, à 4 633 € le m2) et les régions (+ 7,5 %, à 2 563 € le m2) voient leurs prix progresser régulièrement. Dans certaines zones rurales et périurbaines, notamment dans les communes à faible densité, les maisons, prises d’assaut, voient leur prix grimper de plus de 10 %. Dans plusieurs grandes métropoles, en revanche, les prix s’assagissent : stables à Lille, + 0,5 % à Bordeaux et + 1,5 % à Lyon.
Si Paris marque un retrait (- 1,2 % à 10 304 € le m2), elle ne décroche pas pour autant. Les acquéreurs sont de retour sur le marché parisien, ce qui laisse présager un rebond après un tassement ces deux dernières années.
Les délais de vente restent rapides, sous la barre des 3 mois au national (79 jours, + 2 jours par rapport à septembre 2021) et 80 jours en régions. En 2015, cette durée était de 109 jours. Le marché s’harmonise : même à Paris où, habituellement, ce délai se situe sous la barre des 60 jours, il est désormais de 79 jours. Globalement, les acquéreurs se montrent plus exigeants et précipitent moins leur achat.
Les acquéreurs négocient-ils les prix ?
Selon le réseau d’agences immobilières Laforêt, sur un marché qui reste très dynamique, le temps n’est pas vraiment à la négociation.
« Ainsi, l’écart entre le prix de mise en vente et le prix d’achat se stabilise à 4,50 % au niveau national. Il progresse légèrement à Paris (3,50 %, soit + 0,60 point) et en Île-de-France (3,20 %, soit + 0,30 point), tandis qu’en régions il recule de 0,1 point à 4,60 %. Même si les acquéreurs sont conscients qu’ils ne peuvent pas trop négocier s’ils veulent finaliser leur projet, ils ne sont plus prêts pour autant à acheter n’importe quel bien à n’importe quel prix. »

source

Catégorisé: