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Grenoble et son agglomération
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Face à l’explosion des locations entre particuliers, via des plateformes en ligne de type Airbnb ou Abritel, l’État a réglementé le secteur (numéro d’enregistrement à obtenir pour pouvoir louer dans certaines villes, etc).
Les revenus locatifs perçus dans ce type de location, même occasionnelle, ne peuvent échapper à l’administration fiscale (sauf s’ils sont inférieures à 305 €).
Comme il s’agit d’une clientèle touristique, de passage, la location est forcément meublée. Elle est donc soumise à l’impôt sur le revenu dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC). Deux régimes fiscaux existent.
 
À déclarer dans la catégorie des BIC
Les revenus tirés d’une location meublée, via une plateforme de locations entre particuliers ou une location classique, sont à déclarer dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC).
Le régime fiscal qui s’applique dépend du montant perçu. Si les loyers sont inférieurs à 70 000 € par an, vous avez le choix de celui qui convient le mieux à votre situation.
Deux régimes fiscaux au choix s’offrent à vous :
– Le régime micro-BIC. Le total de vos recettes est à indiquer sur la déclaration complémentaire d’impôt sur le revenu « professions non salariées » n° 2042 C Pro à la ligne 5ND. Ainsi, vous êtes imposé au barème de l’impôt sur le revenu, après un abattement forfaitaire de 50% avec un minimum de 305 €.
Si vos recettes locatives sont inférieures à 305€, vous ne payez donc aucun impôt.
– Le régime réel. Dans ce cas, vous devez reporter le montant de vos recettes sur la déclaration professionnelle 2031-SD (BIC). Ce régime vous permet de déduire l’ensemble de vos charges sur la même déclaration.
Vous avez déclaré au moins une fois vos revenus locatifs au régime micro-BIC ? Si vous souhaitez opter cette année pour le régime réel, vous avez jusqu’au 1er février pour signifier ce changement à l’administration fiscale.
Alors vous êtes automatiquement soumis au régime d’imposition réel. Le montant de vos recettes doivent être indiqué sur la déclaration professionnelle 2031-SD (BIC).
Sur cette déclaration, vous pouvez déduire l’ensemble de vos charges pour leur montant exact.
La location saisonnière d’une ou plusieurs pièces de votre résidence principale est exonérée d’impôt à condition que les revenus perçus n’excèdent pas 760 € par an.
Au-delà de ce montant, vous devez déclarer les sommes à l’impôt sur le revenu.
Plus de 58 millions d’euros de taxes de séjour reversés par Airbnb
Fin 2019, la plateforme de locations de vacances entre particuliers a reversé aux collectivités locales françaises plus de 58 millions d’euros de taxes de séjour pour l’année écoulée. Ce montant collecté par Airbnb a plus que doublé par rapport à l’année 2018. Près de 20% de ces recettes (soit plus de 10,5 millions d’euros) ont bénéficié à des communes de moins de 3 500 habitants. Les trois collectivités ayant reçu les plus importants montants de taxes de séjour de la part d’Airbnb sont la ville de Paris (15,3 millions d’euros), ainsi que les métropoles de Marseille (2,3 millions d’euros) et de Nice (1,8 million d’euros).
Depuis le 1er janvier 2019, toutes les plateformes en ligne de location touristique doivent effectuer la collecte de la taxe de séjour, cet impôt local dû par les vacanciers (selon le type d’hébergement et le nombre de nuitées) dans les communes touristiques qui l’ont mis en place.
 

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