l’essentiel Membre du Modem 47, Pierre Soubiran annonce sa candidature aux prochaines élections législatives sur la circonscription de Villeneuve-Fumel. Une démarche qui s’inscrit dans celle de la majorité présidentielle, malgré la présence du député Damaisin.
Même au centre de l’échiquier politique, la vie n’est pas un long fleuve tranquille. Pour preuve, cette nouvelle candidature sur la 3e circonscription de Lot-et-Garonne en la personne Pierre Soubiran. Pourtant membre du Modem, un mouvement qui fait partie intégrante de la « maison commune » qui doit apporter une majorité au président Macron, il se présentera face à Olivier Damaisin, député sortant et qui s’est vu recevoir l’investiture « Renaissance » sur Villeneuve-Fumel. Candidat à la candidature, Pierre Soubiran a espéré cette investiture. Qu’importe, il soumettra sa candidature dissidente aux électeurs du Villeneuvois et du Fumélois.
Cette décision, il la mûrit depuis un certain temps. Plusieurs années à vrai dire. « Cette candidature, elle est là pour marquer 5 ans de travail au sein du Modem et sur le territoire, et surtout pour compenser une inquiétude » avance Pierre Soubiran. Le déclic ? Le score du Rassemblement national à la présidentielle et le recul du vote Macron sur la circonscription. « Quand le RN fait plus de 50 % dans des communes des 4-Cantons, il faut savoir être à l’écoute. Ces gens-là ne sont pas des extrémistes ». Faire baisser le score du RN, ce sera l’un de ses objectifs lors de cette campagne. « Ce parti ne représente pas le vote utile. S’il y a quelqu’un qui doit le représenter, c’est Pierre Soubiran » lance-t-il de façon delonesque. Bien qu’il s’inscrit dans la majorité présidentielle – « j’ai fait campagne pour Emmanuel Macron » – il entend bien rester un électron libre, mais engagé auprès du président. « Je porterais le projet présidentiel » annonce Pierre Soubiran.
Mais il n’entend pas marcher au pas sur certaines réformes comme les retraites – il se dit opposé aux 65 ans – ou encore le RSA – il prône une meilleure assistance. Ce qui a également motivé sa candidature, c’est le rôle à jouer du député auprès des petites communes de la circonscription. « On doit être un capitaine, un catalyseur pour les petites communes » lâche le candidat Soubiran. Pour le monde associatif comme économique, il voit son rôle comme « une oreille pour boucler les dossiers. Le député doit être un facilitateur de projets, et pas qu’un coupeur de ruban. » Pierre Soubiran peaufine son programme, tout comme le choix de son binôme – nom qu’il devrait arrêter ce mardi matin -, pour remettre en lumière « un territoire oublié ». Projet sur lequel il n’a pas échangé avec le député sortant. « Nous n’avons pas eu l’occasion d’en discuter, puisqu’il a imposé sa candidature » tacle le membre du Modem 47. Hôpital Saint-Cyr de Villeneuve, RN21, le candidat dissident « ne dit pas que le député sortant n’a rien fait », mais il s’émeut que certains projets soient passés sous silence. Premier des engagements s’il est élu, aller à la rencontre des 117 maires de la circonscription tout au long de la mandature. « Et pas une heure, ce sera tout un après-midi », pour ce qu’il estime être de la « bonne politique » : « écouter et trouver des solutions ».
Les jours passent et la liste de prétendants au siège de député ne cesse de s’allonger sur la circonscription de Villeneuve-sur-Lot. Depuis la fin de semaine dernière, plusieurs personnalités, à l’instar d’Alain Merly, ancien maire de Prayssas et donc de Pierre Soubiran, ont décidé de mener la bataille des législatives. Tant et si bien que le nombre de candidatures annoncées à ce jour atteint le nombre de 11 ! À quelques jours du dépôt officiel des listes (vendredi 20 mai dernier délai), voici la liste des candidats déclarés pour les élections législatives sur la 3e circonscription : Olivier Damaisin (Renaissance, député sortant), Jean-Louis Costes (Les Républicains), Xavier Czapla (Nupes), Annick Cousin (Rassemblement national), Goeffroy Gary (Reconquête), Mathias Bouffies (Parti animaliste), Alain Merly (Le Mouvement de la ruralité), Pierre Soubiran (Modem), Bernadette Gasc (Lutte ouvrière), Myriam Sider (Parti ouvrier indépendant démocratique) et Thérèse de Boissezon (Fédération Régions & Peuples Solidaires).
J’ai déjà un compte
Je n’ai pas de compte
Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?

source

Catégorisé: