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D’une surface de 14.000 m², l’exploitation, nichée sur le toit du Parc des expositions de Paris (15e), sera tenue par une vingtaine de maraîchers.
Par Guillaume Errard
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Habituée à se développer au ras du sol, l’agriculture prend désormais de la hauteur. De plus en plus de fermes urbaines nichées sur les toits fleurissent en France. La dernière en date n’est pas anodine. Il s’agit tout simplement de la plus grande d’Europe.
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D’une surface de 14.000 m² (l’équivalent de la surface de deux terrains de football), l’exploitation sera installée, d’ici mai prochain, sur le toit du pavillon 6 du Parc des expositions de la Porte de Versailles (15e arrondissement) géré par Viparis, filiale de la Chambre de commerce et d’industrie Paris Ile-de-France et du groupe Unibail Rodamco Westfield. «Nous livrons un petit quartier, raconte au Figaro Jean Pistre, l’architecte qui a imaginé ce projet avec son associé Denis Valode. La ville se prolonge à l’intérieur du parc qui s’intègre dans la ville. Le pavillon 6 préfigure cette disposition.» Et d’ajouter: «Pour éviter l’engorgement des canalisations, l’eau de pluie est stockée sur le toit jusqu’à l’évaporation
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À vingt mètres du sol, plus d’un millier de fruits et légumes d’une trentaine d’espèces différentes y seront cultivés par une vingtaine de maraîchers. Au total, une tonne de fruits, légumes et aromates par jour en haute saison, ce qui équivaut à environ 200 tonnes par an. Si la production ne sera pas en agriculture biologique, l’exploitation étant hors-sol et donc pas éligible au label bio, tous les plants et nutriments seront, en revanche, en qualité biologique.
La production alimentera les restaurants du parc des Expositions, à commencer par la célèbre enseigne de «rooftops» (toits-terrasses) parisiens, le Perchoir. Ce restaurant, qui peut accueillir environ 300 personnes, offrira des vues panoramiques sur Paris.
Idem pour les deux hôtels qui ouvriront aussi leurs portes en 2020. Il s’agit d’un Mama Shelter et un Novotel qui comptent à eux deux 440 chambres. «La ferme urbaine alimentera aussi les habitants du sud de Paris et des communes limitrophes directement ou par le biais de la distribution, des restaurations collectives et des hôtels», précise Pascal Hardy, fondateur d’Agripolis et co-fondateur de Nature Urbaine, l’entreprise agricole à l’origine du projet.
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Le grand public sera forcément déçu en apprenant qu’il ne pourra pas accéder à exploitation maraichère. Mais les riverains pourront toujours se consoler avec les 135 parcelles de 1,80 m² chacune qu’ils auront la possibilité de louer pour cultiver leur propre potager et se délecter de leurs propres fruits et légumes.
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curieux37
Culture sur des substrat et alimenté par des éléments nutritifs calibrés …..en simple des trucs sans aucun goût….
Je vis en province….je vis sur les’mrches et selectionne l’origine des produits de saisons que je mange….
Les fermes urbaines sont une ineptie….les métropoles aussi d ailleurs…..mais il parait que c est le progrès….
jean claude k.
On détruit des terres agricoles pour construire des HLM , et on construit des fermes urbaines dans l’une des villes la plus chères du monde !
Le Parc des expositions de Villepinte pourrait très bien héberger celui de Paris !
Cathare 3111
Moi, agriculteur au fin fonds de la France profonde (entre l’Aude et la Hte Garonne), on analyse des échantillons de mon blé, en bordure de route, pour voir si il ne contient pas trop de cadmium, amené par les échappements de voiture……..bien évidement, sur le toit du parc des expos, ce risque n’existe pas… ce qui pousse en ville est plus sain, c’est bien connu.
Et qui va payer les investissements, parce que je pense que cela doit avoir un coût plus que prohibitif…

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