Extinction de l’éclairage public de 22 heures à 6 heures, baisse du chauffage à 18,5 °C dans les écoles et bureaux administratifs ou encore réduction de la période des illuminations de Noël de 15 jours, « des mesures radicales » seront de rigueur dès la mi-octobre.
Comment faire face à la flambée des prix de l’énergie tant redoutée cet hiver ? Les collectivités comme les ménages ne cachent pas leur inquiétude. Pour réduire au maximum sa consommation d’énergie, la ville cherche des solutions concrètes à mettre en place rapidement. Un plan de sobriété énergétique vient d’être dévoilé par le maire André Mellinger, bien décidé à faire baisser la facture qui, selon les estimations, devrait augmenter de plus de 65 %. « On a environ 400 000 euros consacrés à l’électricité et 500 000 euros dépensés pour le chauffage, soit au total 900 000 euros en moyenne par an à débourser. Si la facture double, on ne sait pas faire » estime André Mellinger qui table sur des « mesures radicales ». « On a fait pas mal d’efforts pour faire des économies d’énergie, la crise aujourd’hui nous oblige à accélérer le mouvement ». Et de rappeler, en matière d’éclairage public d’abord, les importants investissements déjà réalisés. « On a déjà remplacé 1300 points lumineux sur 3000 en LED, ce qui a permis d’économiser 75 000 euros » indique Michel Lavayssière, vice-président du Grand Figeac en charge de ce chantier de longue haleine. Mais il faut aller encore plus loin.
Une extinction des feux sera donc expérimentée sur la commune dès le 15 octobre de 22 heures à 6 heures, à l’exception du centre historique où la lumière s’éteindra à 0 h 30. « Après avoir consulté Figeac Aéro et Ratier, on va rallumer au niveau des parkings plus tôt selon les horaires d’embauche » précise le maire. La nouvelle règle s’appliquera aux bâtiments publics et monuments (musée Champollion, obélisque, églises à l’exception du monument du Cingle). Pour informer au mieux les habitants, des panneaux seront installés pour alerter sur cette extinction nocturne. Concernant les projecteurs des terrains sportifs, gros consommateurs d’énergie, le maire a tranché : une lampe sur deux sera débranchée. Une mesure qui ne sera pas appliquée sur les terrains homologués par les fédérations de rugby et de foot pour la bonne tenue des compétitions officielles. Même les illuminations de fin d’année ne sont pas épargnées par ce plan de sobriété. « Même si cela consomme peu puisque ce sont des LED, on va raccourcir la durée de 15 jours » indique le maire qui n’a pas voulu une annulation totale.
Dernière annonce de taille : les thermostats seront baissés à 18,5°C dans tous les bâtiments de la ville, les écoles comme les bureaux ou les gymnases. La consigne sera même de passer à 14 °C le soir et le week-end quand les locaux ne seront plus occupés.
En parallèle, la ville qui bénéficie actuellement d’audits énergétiques dans le cadre du dispositif « Plan 1000 écoles » veut accélérer la rénovation de ses écoles ainsi que la mise en œuvre de chantiers pour améliorer la performance énergétique des bâtiments communaux.
Pour terminer sur une lueur d’espoir, Guillaume Baldy, adjoint au maire en charge du développement des énergies renouvelables a annoncé l’entrée en fonction en 2024 du réseau chaleur bois qui sera implanté à côté du collège Masbou. « C’est un projet qui a mis des années à voir le jour. On voit aujourd’hui toute sa pertinence » a-t-il conclu.
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Les décorations lumineuses de Noël sont inutiles idem pour les vitrines des magasins
En restant assis, je suis pas du tout sûre que les élèves aient suffisamment chaud …
Ils vont apprendre à se couvrir un peu plus …..
.Les générations plus anciennes , comme la mienne , avons vécu dans des maisons ou des appartements ou il n' y avait pas le chauffage central .Au mieux on avait un poele dans le couloir , une cuisinière dans la cuisine , et pour les chambres , en hiver on avait de la glace à la fenetre , et ce n' était pas que chez les pauvres qu' on chauffait peu ………
et oui après la gabegie pendant des années à dépenser sans compter pensant que cela était normal l'arrivée est dure