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Économie
Marché immobilier en Vaucluse : le bon moment…

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Sur les douze derniers mois, le marché immobilier en Vaucluse a bondi de près de 12 % en ce qui concerne le nombre de ventes de logements, selon la Chambre de l’Immobilier du Vaucluse FNAIM 84. Pour son président, Jonathan Le Corronc Clady, ce chiffre « qui démontre la dynamique du marché » n’empêche pas le secteur d’être sous tension. « Nous faisons face à une augmentation des prix de 8,7 %, soit +20 % en cinq ans dans le département. Le marché est également grippé par un autre facteur : la rétention de l’offre », explique-t-il. Cause du phénomène ? Les deux années de crise sanitaire qui nous précèdent. « Nous sommes aujourd’hui dans une sorte de cercle vicieux : les vendeurs qui auraient pu céder leurs biens au moment du Covid ne l’ont pas fait et ont préféré conserver leur valeur refuge. Dans le même temps, nous avons eu beaucoup de demandes. »
Investir dans la pierre et sécuriser son épargne. Au lendemain de la pandémie de Covid-19, telles semblent être les priorités des Français. Seulement, pour Jonathan Le Corronc Clady, cet état de fait, renforcé par l’exode urbain que le pays a connu en grande partie sur la façade atlantique, puis dans la région Paca, a créé une situation pour le moins délicate. « C’est ce qui a contribué à faire grimper les prix d’une certaine manière, mais la principale source de cette croissance est la rareté de l’offre, indique-t-il. Car le marché immobilier repose par essence sur un principe de l’offre-demande. À partir du moment où il n’y a pas d’offre et une forte demande, les prix augmentent forcément. »
Dans la continuité de ce mécanisme, les locataires qui cherchent à acheter, les « primo-accédants », se retrouvent quant à eux coincés. « Cette catégorie d’acheteurs, qui ne peut pas acquérir du fait de la rareté de l’offre, est aussi dans l’impossibilité de quitter son logement locatif », constate le président. À cela, s’ajoute la remontée des taux immobiliers – 1,26 % en mai, contre 1,19 % en avril selon la Banque de France -, couplée à un taux d’usure (emprunt et assurance) restrictif. Conséquence : le marché locatif sature. « On assiste également à un manque d’offres locatives. Au niveau national, c’est -13 % d’annonces sur l’ensemble des grands portails », poursuit Jonathan Le Corronc Clady.
Et ce n’est pas près de s’arrêter. En janvier 2023, la loi climat et résilience va s’attaquer aux habitations considérées comme des « passoires thermiques », plus précisément les logements en monopropriété à indice DPE (diagnostic de performance énergétique) F ou G. Ces derniers ne pourront plus être loués. « Dans les prochains mois, les petites et moyennes surfaces vont apparaître sur le marché de la vente, prévient-il. Avec ces nouveaux produits, les prix vont certes se stabiliser mais, en parallèle, de moins en moins d’offres locatives vont être mises sur le marché. Ça va devenir extrêmement difficile pour les Français de se loger. »

Et aussi « L’immobilier, c’est un métier »

Une bonne nouvelle quand même ; le niveau des taux immobiliers reste relativement bas par rapport à un temps pas si ancien.
« En 2012, nous étions plus proches des 4 % et, en 2008, les taux étaient à 6 %. Pour l’instant, malgré ce que les gens peuvent penser, les taux sont encore attractifs, même si l’on dépasse les 2 % actuellement », précise Jonathan Le Corronc Clady.
Néanmoins, pour désamorcer la situation, les Français doivent continuer à vendre et à acheter selon l’expert. « Mieux vaut acheter aujourd’hui plutôt que demain, avance-t-il. Il ne faut pas avoir peur de cette remontée des taux. L’immobilier est l’industrie du temps long, il faut voir sur le long terme et faire confiance aux professionnels, qui maintiennent le marché à flot. Mais pour y arriver, l’État doit soutenir le secteur et agir rapidement sur le taux d’usure qui risque de gripper le marché d’ici peu. Confiance des ménages et fluidification du marché du crédit sont les deux ingrédients nécessaires au marché actuel.»
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