L'assemblée générale du comité de quartier a été l'occasion, en présence de trois élus, de rappeler les sujets qui préoccupent les habitants : la sécurité, l'urbanisation, le stationnement.
C’est par une question, surprenante aux yeux des nombreuses personnes présentes, que le président Bernard Simon a ouvert, la semaine dernière, la traditionnelle assemblée générale de la Placette : "Qu’attendez-vous d’un comité de quartier ?" Après un temps de réflexion, les réponses ont fusé : "Une mission citoyenne" pour les uns, "être le relais des souhaits des habitants auprès des grandes administrations sur la sécurité, la propreté" pour les autres…Dans cette ambiance complice et en présence des élus municipaux Claude de Girardi, Emmanuel Carrière, et du conseiller départemental Vincent Bouget, les débats étaient lancés. L’occasion d’aborder les sujets portés par l’association aux 80 adhérents.
 
La sécurité. Le président a mis en exergue «l’engagement important des riverains» qui a conduit à "un apaisement du quartier. En 2020, autour des trafics était apparue une notion de territoire. Les résidents ont porté plainte, les policiers ont été efficaces contre les points de deal de la Placette, de la rue Bec-de-Lièvre. Et il n’y a pas eu de conséquences pour les plaignants." Par contre, les épiceries de nuit sont, toujours, "une véritable nuisance".
 
L’urbanisation. Alors que le collectif Porte-de-France dénonçait avec vigueur "le cube de béton", traduisez le Palais des congrès (voir Midi Libre du 19 novembre), les privant "de vue, de lumière, de soleil", Bernard Simon s’interrogeait lui aussi sur l’évolution urbanistique de la Placette alors que les projets immobiliers se multiplient (ex-Vaisseau 3008, boulangerie). "Nous aimerions une prise en charge de l’identité de ce quartier." Claude de Girardi, présidente du conseil de quartier Nîmes-centre, rappelait que "la Ville se reconstruit sur elle-même. On est supposé densifier sur un périmètre déjà construit. Nous sommes dans une contrainte réglementaire très fort de la part de l’Etat avec le phénomène de compensation."
 Le stationnement et la circulation. Autre grief du collectif Porte-de-France, l’absence de places de stationnement pour le Palais des congrès, bâti sur l’ancien parking de la CCI, et les deux hôtels. Claude de Girardi précisait alors que "le projet immobilier sur l’ex Vaisseau 3008 proposera, indépendamment de son parking, 150 places accessibles à tous. La logistique du Palais sera accueillie en sous-sol. Le quartier est desservi de manière fréquente par les transports en commun : on espère qu’ils seront utilisés." Côté circulation, une résidente de l’immeuble Daudet est revenue, inspirée par Raymond Devos, sur un "été infernal", lors des Jeudis de Nîmes ou concerts dans les arènes, qui aura vu les automobilistes se perdre, "mal orientés par leurs GPS, dans le labyrinthe du chantier du Palais des congrès", les riverains se voyant contraints de faire la circulation ! Une anecdote saluée par des rires et des applaudissements.
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De Girardie ose dire qu'il y aura 150 places au vaisseau, alors qu'elle a signée le permis pour 118 places publiques. Elle ose dire qu'il y aura du stationnement sous le palais des congrès alors qu'elle sait que c'est faux puisque c'est elle qui a encore signée ce permis de construire.. décidemment le mensonge est largement utilisé pour tenter de faire passer cette construction laide et inutile qu'est ce ''palais ''
Laide je suis d'accord. Mais inutile… Si les palais des congrès étaient inutiles il n'en existerait pas ailleurs. Demandez aux hôteliers ce qu'ils en pensent. Ce palais permettra de remplir les hôtels en basse saison et donc de faire travailler des gens.
Jeff: idéalement on peut penser comme vous mais aujourd'hui les congrès se font de plus en plus rare avec la crise. les palais existants proches sont loin de faire le plein. Concernant les hôtels prévus à proximité immédiate ils seraient gérés par de grands groupes et les dividendes dispersés bien loin de Nimes. Le budget prévu de 60 millions d'euros et certainement beaucoup plus , peut être mieux utilisé dans l'intérêt des nimois et de ses commerçants dont je suis.
Vous ne voulez pas admettre que des hôtels pleins font travailler des gens.
Jef: moi c'est levilain , pas lapalisse..
Compte rendu approximatif. L'élue à la circulation n'a pas donné les chiffres exacts. Tous faux en fait. Pour tenter de masquer la réalité de l'horreur du palais des congrès.

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