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A l’appel de FO, près de 120 salariés d’Amcor Flexibles se sont mis en grève pour 24 heures ce jeudi matin à 9h. Pour l’heure, l’équipe de nuit n’a pas encore rejoint le piquet de grève. Photo Laurent CLAUDE
Depuis deux ans, les choix stratégiques du groupe inquiètent syndicats et salariés. En effet, des transferts d’activités rentables ont eu lieu ou sont en cours (emballage de buche de fromages, d’emballages de fromage à pate molle, etc.). Photo RL
Le syndicat FO l’assure : face au manque d’activité, la direction demande aux salariés de poser des jours de congé. Photo Laurent CLAUDE
La prime de participation des salariés du site de Sarrebourg a fondu comme neige en plein soleil.« La prime de participation sera en moyenne de 38€ bruts par salariés, conte 1700€ l’an passé». Photo Laurent CLAUDE
Pourtant, Hervé Juszczak, secrétaire du syndicat FO, l’assure : au niveau du groupe, les résultats sont très bons : les ventes ont augmenté de 13%, le résultat net de 7%, et l’action a fait +11%. Photo Laurent CLAUDE
Le CSE (conseil social et économique) a commandé deux expertises. L’une concerne les finances, l’autre la stratégie du groupe. Photo Laurent CLAUDE
Selon FO, la force du groupe de Sarrebourg résidait dans la diversité de sa production. Après la mise en place de la nouvelle stratégie et les transferts de business, il ne restera que les bouillons cubes (où la rentabilité est difficile à trouver face au leader mondial du marché) et les stick packs (dose pour café soluble, dont l’avenir est incertain à Sarrebourg suite à l’acquistion d’une entreprise spécialisée en République Tchèque), l’operculage (mis à mal par les choix stratégiques du plus gros client) ainsi que quelques petits marchés. Photo Laurent CLAUDE
Pour la grève, chacun avait sa mission. Et certains étaient chargés de l’animation musicale… Photo Laurent CLAUDE
Ce jeudi matin, la direction du site n’était pas présente au sein de l’entreprise. Photo Laurent CLAUDE
 Les syndicalistes dénoncent aussi les prestations facturées au site de Sarrebourg par le groupe, qui sont en augmentation. « Quand on demande à quoi cela correspond, on nous répond que l’on n’en sait rien », expliquent-ils. Photo Laurent CLAUDE
Pendant la crise sanitaire et le premier confinement, les salariés d’Amcor sont restés sur le pont, se sont engagés à Sarrebourg. Aujourd’hui, l’absence de réponses crédibles de la direction face aux inquiétudes des salariés est très mal vécue. Photo Laurent CLAUDE
Quel avenir pour le site d’Amcor à Sarrebourg ? Que prévoit le groupe ? C’est la question que se posent tous les salariés. Photo Laurent CLAUDE
Face à la baisse d’activité, liée notamment au transfert d’acitivté, le nombre d’intérimaires a été réduit. Photo Laurent CLAUDE
Les syndicalistes FO font part de leurs inquiétudes, qui font écho à celles des salariés. Photo Laurent CLAUDE
Qui dit grève dit merguez. La tradition a été respectée. Photo Laurent CLAUDE
Les salariés d’Amcor Flexibles à Sarrebourg sont très attachés à leur usine, à leur travail. Photo Laurent CLAUDE
 95% des salariés se sont mis en grève. Photo Laurent CLAUDE
Pour l’heure, une reprise du travail est annoncée pour vendredi 9h. Les syndicalistes devraient rencontrer dans la journée une équipe mandatée par la direction, qui sera chargée de recueillir les doléances. Photo Laurent CLAUDE
Les chiffres ne sont pas encore définitifs, les salariés travaillant de nuit n’ayant pas encore rejoint le piquet de grève. Mais ce jeudi matin, près de 120 salariés d’Amcor Flexibles se sont mis en grève (environ 95% des postés du matin et de journée selon FO), à Sarrebourg. Concrètement, beaucoup s’inquiètent pour la pérennité du site de Sarrebourg, des activités profitables ayant été transférées sans compensation. Ils demandent donc des volumes de travail où ils puissent dégager des bénéfices, des conditions de travail correctes, la réouverture des négociations annuelles obligatoires, une prime pour compenser la chute vertigineuse de la prime de participation.

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