L’Occitanie compte 5 933 185 habitants selon l’Insee. La Haute-Garonne et l’Hérault pour les départements, Toulouse et Montpellier pour les villes, restent les collectivités territoriales les plus dynamiques en termes de démographie.
L’INSEE vient de publier les chiffres de la population au 1er janvier 2019 en France. L’Occitanie continue d’être attractive et en pleine expansion sur le plan démographique. La région gagne en moyenne 41 600 habitants par an (+ 0,7 %). Elle compte officiellement, au 1er janvier 2019, 5 933 185 habitants. Mais le constat n’est pas le même dans les 13 départements de la région. 
L’Occitanie compte le département qui progresse le plus en France (la Haute-Garonne ex-aequo avec la Gironde). L’Hérault est aussi sur le podium en troisième position. 
 La Lozère (5e) et l’Ariège (6e) figurent parmi les départements les moins peuplés de France. 
Avec +1,3% par an, la Haute-Garonne est le département français qui voit le plus rapidement sa population augmenter à égalité avec la Gironde  .
Au 1er janvier 2019, 1 400 039 personnes résident en Haute-Garonne. Chaque année entre 2013 et 2019, le département gagne 16 900 habitants, l’équivalent de la com­mune de Balma. Une augmentation due en grande partie à l’attractivité de l’agglomération toulousaine qui contribue pour 80 % à la hausse de population du département .


Toulouse compte 493 465 habitants. C’est la quatrième commune de France derrière Paris, Marseille et Lyon. Les quatre autres communes les plus peuplées du département (Colomiers, Tournefeuille, Blagnac et Muret) font partie de son agglomération. Le rythme de croissance sur l’agglo est légèrement plus élevé sur la période récente (+ 1,4 %) que sur la période précédente (2008-2013 : + 1,3 %). Au sein de cette agglomération, la croissance de la population s’accélère dans la ville rose, passant de + 0,8 % à + 1,2 % par an entre les deux périodes.
Principales augmentations de population :
Au 1er janvier 2019, 1 175 623 personnes résident dans l’Hérault . L’Hérault est le troisième département le plus dynamique de France métropolitaine : la population augmente de + 1,2 % par an entre 2013 et 2019 .
La croissance démographique se concentre dans la moitié du département proche du littoral . Elle est particulièrement forte dans les agglomérations d’Agde et de Montpellier. Après cette ville, les quatre principales communes du département sont Béziers, Sète, Agde et Lunel.

La population augmente grâce à un fort excédent migratoire (+ 1,0 % par an) qui s’accompagne d’un léger excédent naturel (différence entre naissances et décès : + 0,2 %). Chaque année sur la période 2013-2019, le département gagne près de 14 000 habitants dont 7 300 pour la seule agglomération de Montpellier.
Principales augmentations de population :
Avec 748 437 habitants au 1er janvier 2019, le Gard est le 3e département d’Occitanie par sa population. Les deux principales agglomérations du département sont Nîmes (183 471 habitants), quatrième d’Occitanie, et Alès (97 903 habitants).
La croissance démographique ralentit entre 2013 et 2019 (+ 0,3 % par an), après une forte augmentation de population entre 2008 et 2013 (+ 1,1 %) .  La population augmente dans de nombreuses communes situées sur l’axe de l’autoroute A9 (mais pas à Nîmes), également à Alès et dans la plupart des communes voisines. Parmi les principales agglomérations du département, seule celle de Nîmes ne gagne pas d’habitants (-0,2).

Le département est sous influence des villes limitrophes des Bouches-du-Rhône (Avignon, Arles…) et de Montpellier.  La population augmente surtout autour des grandes communes du département et le long des axes routiers majeurs vers Montpellier au sud-ouest et vers Avignon au nord-est. En revanche, elle diminue au nord et à l’ouest d’Alès aux confins de l’Aveyron et de la Lozère.
Principales augmentations :
479 979 personnes résident dans les Pyrénées-Orientales en 2019 . La population augmente entre 2013 et 2019 (+ 0,6 % par an), mais moins rapidement que lors des cinq années précédentes (+ 0,9 %). Les Pyrénées-Orientales font partie des vingt départements les plus dynamiques de France.
Les Pyrénées-Orientales restent un département très attractif, les arrivées d’habitants étant nettement plus nombreuses que les départs. La population augmente autour de Perpignan et dans les communes situées le long de la nationale 116 en direction de Prades. L’agglomération de Perpignan gagne des habitants uniquement grâce à sa banlieue. Elle concentre 42 % de la population départementale. La deuxième agglomération, Saint-Cyprien, est trois fois moins peuplée.
La population croît principalement autour de Perpignan, mais également le long de la nationale 116, entre Prades et Perpignan et dans les communes bordant l’A9. Les communes situées le long de la D117 au nord-ouest du département perdent des habitants.
Principales augmentations :
389 844 personnes résident dans le Tarn . La population augmente entre 2013 et 2019 (+ 0,3 % par an) mais moins rapidement qu’entre 2008 et 2013 (+ 0,5 %).
La population progresse particulièrement à l’ouest, notamment sur l’axe Albi-Toulouse, et dans l’agglomération de Castres. Les agglomérations de Mazamet et de Carmaux continuent de perdre des habitants; celle de Castres en gagne alors qu’elle en perdait entre 2008 et 2013.

Quatre habitants sur dix résident dans les trois principales agglomérations d’Albi (73 000 habitants), de Castres qui dépasse les 57 000 habitants et de Mazamet qui passe sous la barre des 25 000 habitants.   
La population progresse surtout dans l’ouest du département et le long de l’autoroute A68 reliant Toulouse à Albi : Gaillac (+ 1,1 % par an) et Saint-Sulpice-la-Pointe (+ 1,6 %), ou plus au sud à Graulhet (+ 1,4 %). La majorité des communes situées à l’est ou au sud de Castres perdent des habitants.
Principales augmentations :
374 070 personnes résident dans l’Aude. La population augmente de + 0,4 % par an, rythme plus faible qu’entre 2008 et 2013 (+ 0,9 %).
La population augmente principalement à l’est, le long du littoral méditerranéen, et sur l’axe Narbonne-Carcassonne-Castelnaudary . La population de l’agglomération de Narbonne, principale commune du département, croît fortement alors que celle de Carcassonne se stabilise. Dans la région, c’est le département le moins peuplé du littoral. Le socle urbain s’organise autour des deux agglomérations de Narbonne (55 516 habitants) et de Carcassonne (47 791 habitants) ainsi qu’autour de trois agglomérations de plus de 10 000 habitants : Castelnaudary, Lézignan-Corbières et Limoux.

La démographie est particulièrement dynamique dans les communes du littoral méditerranéen ainsi que le long de l’axe Narbonne-Carcassonne-Castelnaudary et dans les communes à la frontière de l’Hérault. À l’inverse, la population diminue au sud de Carcassonne, dans les communes situées entre l’Ariège et les Pyrénées-Orientales.
Principales augmentations :
L’Aveyron compte 279 595 habitants en 2019. La population est quasi stable entre 2013 et 2019 (+ 0,1 %), comme entre 2008 et 2013. Le déficit naturel, avec des naissances moins nombreuses que les décès, se creuse ; il est compensé par l’augmentation de l’excédent migratoire.

La population progresse surtout au centre du département, à Rodez et dans son agglomération. Elle compte 47 868 habitants. Deux communes dépassent les 20 000 habitants : Rodez et Millau. Rodez est la seule ville à ne pas avoir plus de décès que de naissances. La population baisse dans les communes de l’ouest et du sud du département, à l’image de Villefranche-de-Rouergue, Decazeville et Saint-Affrique. L’agglomération de Decazeville est la seule à cumuler des soldes naturel et migratoire négatifs.  
Principales augmentations :
260 669 personnes résident dans le Tarn-et-Garonne . La population augmente entre 2013 et 2019 (+ 0,7 % par an), moins rapidement que sur les cinq années précédentes (+ 1,2 %). Le Tarn-et-Garonne fait partie des vingt départements les plus dynamiques de France métropolitaine. Il gagne plus de 10 000 habitants en six ans.
La croissance de la population est due principalement à un excédent migratoire, les arrivées étant plus nombreuses que les départs. La population progresse particulièrement dans les communes situées sur les axes Toulouse-Montauban et Toulouse-Moissac. Montauban, Castelsarrasin et Labastide-Saint-Pierre, les trois principales agglomérations du département, gagnent des habitants.

La commune de Montauban compte 61 372 habitants. Elle est de loin la plus peuplée du département, concentrant près d’un quart de la population. Deux autres villes dépassent les 10 000 habitants : Castelsarrasin (14 114 habitants) et Moissac (13 378 habitants).
Principales augmentations :
229 567 personnes résident dans les Hautes-Pyrénées. La population du département est quasi stable entre 2013 et 2019 comme entre 2008 et 2013 . Avec des arrivées plus nombreuses que les départs, le solde migratoire positif compense un déficit naturel. La population augmente principalement à Tarbes et dans ses environs. Les agglomérations de Lourdes et de Bagnères-de-Bigorre, les plus peuplées après celle de Tarbes, perdent des habitants.
En raison de sa géographie (la haute montagne occupe la moitié sud du département) la population se concentre au nord, notamment dans l’agglomération de Tarbes qui regroupe 79 021 habitants (le 1/3 de la population). Les deux autres agglomérations les plus peuplées sont celles de Lourdes (16 848 habitants) et de Bagnères-de-Bigorre (13 213 habitants).

La population augmente principalement à Tarbes et dans sa périphérie. Elle progresse également le long des principaux axes routiers du sud-est du département entre Tarbes et Lourdes et entre Tarbes et Bagnères-de-Bigorre.     Parmi les trois agglomérations de plus 10 000 habitants que compte le département, seule celle de Tarbes gagne des habitants entre 2013 et 2019 (+ 0,6 % par an). À l’inverse, la population diminue dans les agglomérations de Lourdes et de Bagnères-de-Bigorre, de respectivement – 1,2 % et – 0,7 % par an.
Principales augmentations :
191 377 personnes résident dans le Gers. La population se stabilise entre 2013 et 2019 (+ 0,1 % par an) alors qu’elle augmentait entre 2008 et 2013 (+ 0,5 %). Les deux principales agglomérations, Auch et L’Isle-Jourdain, gagnent des habitants . L’est du département bénéficie toujours de la dynamique toulousaine. L’ouest connaît aussi un élan démographique, mais la population diminue dans le nord et le sud du département.

 Avec 25 527 habitants, l’agglomération d’Auch est la seule agglo de plus de 10 000 habitants. L’Isle-Jourdain, deuxième agglomération du Gers, avoisine les 9 000 habitants. La population augmente surtout à l’est du département, jusqu’à Auch, secteur qui profite de sa proximité avec Toulouse. Elle progresse aussi à l’ouest, notamment à Riscle, Nogaro et Eauze. À l’inverse, elle diminue dans le nord et le sud du département.
Plus fortes augmentations :
174 094 personnes résident dans le Lot. La population est quasi stable entre 2013 et 2019, comme entre 2008 et 2013. Avec des arrivées plus nombreuses que les départs, l’excédent migratoire compense le déficit naturel. Cahors et sa périphérie gagnent des habitants. Beaucoup de communes du nord et de l’ouest du Lot en perdent.

Cahors approche les 20 000 habitants, Figeac les 10 000. Cahors et les communes proches, ainsi que le sud du département le long de l’autoroute A20, gagnent des habitants. Plus au nord, à l’exception de Biars-sur-Cère et ses alentours, la plupart des principales communes perdent des habitants, à l’image de Gourdon, Souillac, Gramat ou encore Saint-Céré.  
Principales augmentations :
153 287 personnes résident en Ariège. La population est relativement stable entre 2013 et 2019 (+ 0,1 %) alors qu’elle progressait légèrement sur les cinq années précédentes (+ 0,3 %). Elle augmente au nord, en raison de l’influence de l’aire d’attraction de Toulouse et le long de la nationale 20 jusqu’à Tarascon-sur-Ariège. Les agglomérations de Foix, Lavelanet et Tarascon perdent des habitants . L’agglomération de Saint-Girons progresse grâce à un regain d’attractivité, alors qu’elle en perdait entre 2008 et 2013.

Seules les agglomérations de Pamiers et Foix dépassent les 10 000 habitants. Celle de Saint-Girons se rapproche de ce seuil.
 Villes qui augmentent le plus :
La Lozère est le département d’Occitanie le moins peuplé, le seul à compter moins de 100 000 habitants. 76 604 personnes résident en Lozère. La population est stable entre 2013 et 2019 comme sur les cinq années précédentes. L’attractivité, caractérisée par un excédent d’arrivées sur les départs, progresse et compense le déficit naturel qui se creuse.

La population augmente au centre et au nord du département. La ville de Mende gagne maintenant des habitants. C’est la seule qui compte plus de 10 000 habitants. Il existe un certain dynamisme démographique à Mende, et dans sa périphérie, et dans une moindre mesure à Saint-Chély-d’Apcher, troisième commune du département. La population augmente également dans quelques communes de la frange ouest aux confins de l’Aveyron. Mais à l’est, à l’image de Langogne, la majorité des communes perdent des habitants.
Principales augmentations :

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