La cour d’appel vient de le confirmer. Julien Coupat et deux autres de ses complices du groupe de Tarnac seront jugés, mais pas pour terrorisme. Retour sur le parcours d’un homme récemment accusé par la DGSI d’être le cerveau des casseurs de la loi Travail.
“Nous autres, révolutionnaires, sommes comme retenus par les fils invisibles d’une tradition que nous craignons continuellement de trahir. Mais y a-t-il de plus grand risque, dans la situation actuelle, que de ne pas prendre de risque?”, avait souligné, dans un entretien dans l’Obs il y a un an , celui qui est considéré par beaucoup comme le cerveau de plusieurs mouvements révolutionnaires, même si aucune preuve ne vient l’assurer.

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C’est en 2008 que le nom Julien Coupat fait son apparition dans la presse. Connu pour être anarchiste, il est accusé et mis en examen avec huit autres de ses complices du groupe de Tarnac, dont son ex-épouse, Yldune Lévy, pour le sabotage des caténaires sur des lignes TGV dans la nuit du 7 au 8 novembre 2008 à Dhuisy, en Seine-et-Marne. Il est soupçonné par la police antiterroriste d’être le leader d'”une structure clandestine anarcho-autonome entretenant des relations conspiratives avec des militants implantés à l’étranger projetant de commettre des actions violentes”.

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Frédéric Lordon, Cécile Duflot, Noël Mamère et aussi Arnaud Montebourg s’étaient alors prononcés pour dénoncer l’absence de preuves dans cette affaire. “Est-ce qu’avoir des idées révolutionnaires, c’est tomber sous le coup de procédures antiterroristes? (…) On en fait un acte terroriste pour justifier l’intervention du pouvoir”, avait même estimé François Hollande. La cour d’appel a finalement tranché. Il sera jugé, mais pas pour un acte terroriste. 

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Julien Coupat nie également être l’auteur de L’Insurrection qui vient , un essai signé du “comité invisible” et paru en 2007. Le ministère public a décrit cet “opuscule présenté de façon faussement béate par plusieurs témoins comme un simple livre de philosophie” comme une sorte de guide pour “renverser par la violence l’Etat”. La police et le parquet lui attribuent, malgré ses dénégations, cet essai qui justifie la thèse selon laquelle Coupat serait le cerveau de l’ultragauche en France.
Plus récemment, La direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), a également accusé l’anarchiste d’encourager le recours à la violence pendant les manifestations contre la loi Travail et le considère même comme l’une des têtes pensantes d’un réseau qui souhaiterait renverser les institutions dans un document intitulé “Implication de l’ultragauche dans la contestation contre la loi Travail”, révélé par Le Point le 2 juin dernier.

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“A Paris, Julien Coupat se rend visible tant lors des grandes manifestations qu’aux rassemblements Nuit debout, sans jamais prendre part personnellement aux exactions (…) A la pointe du combat insurrectionnel, le réseau affinitaire Coupat organise des réunions clandestines visant à mettre sur pied un mouvement révolutionnaire, échafaudant des activités visant à affaiblir les institutions étatiques”, précise le document.
Cela expliquerait, pour les espions, la violence systématique des heurts qui émanent des rassemblements contre le projet de loi Travail, mais également la volonté de Coupat de rencontrer un nouveau public pour son mouvement, celui de Nuit debout. Le Figaro.fr accuse également l’ancien étudiant de l’EHESS d’avoir “été notamment impliqué dans l’organisation de ‘l’apéro chez Valls'” dans le nuit du 9 au 10 avril dernier. “Le message insurrectionnel (…) est aujourd’hui rendu audible grâce au réseau Coupat”, avait annoncé la DGSI. Ce qui reste toujours à prouver.
Source: leJDD.fr
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