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La “grossophobie”? Il s’agit de la discrimination contre “les personnes présentant un fort indice de masse corporelle”. 
Le terme, encore peu utilisé en France, n’existe pas dans le dictionnaire. Il a été popularisé par l’actrice française aujourd’hui décédée Anne Zamberlan, fondatrice d’Allegro Fortissimo (Association de soutien et défense des personnes de forte corpulence). Il réunit toutes les formes de discrimination dont souffrent les personnes à forte corpulence : remarques ou regards méprisants dans les transports en commun, préjugés négatifs à l’embauche, absence de représentation dans les médias, mots et expressions de la langue française blessants (un “gros” paresseux), jugements culpabilisants (“Si elle/il est grosse/gros, c’est de sa faute”)…
En France, pourtant, près d’une personne sur deux est en surpoids ou obèse. Une part qui risque d’ailleurs d’augmenter, puisque le pourcentage des personnes en surpoids ou obèses devrait passer de 47 % en 2012 à 67 % en 2030, d’après les estimations de l’OMS, rappelle Le Monde.
C’est pourquoi la Ville de Paris a lancé vendredi une campagne contre la “grossophobie”, une première en France.
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Selon la ville, qui cite l’Organisation internationale du travail et le Défenseur des droits, les femmes obèses sont huit fois -et les hommes obèses trois fois- plus discriminées à l’embauche. Selon une étude des mêmes sources en 2015, l’apparence physique est le deuxième critère après l’âge et avant l’origine, le sexe, le handicap, sur la perception des discriminations.
Ainsi, 20 % des personnes obèses au chômage estiment avoir été discriminées à l’embauche. La raison ? “Les préjugés associent à la grosseur des caractéristiques d’immoralité (passivité, manque de volonté), la laideur et un mauvais état de santé”, d’après la sociologue Solenn Carof.
Invitée de France info, Gabrielle Deydier raconte les humiliations qu’elle a subies dans un livre On ne naît pas grosse.
“C’est une discrimination qui est totalement assumée. C’est une discrimination qui est totalement tolérée. Dans l’esprit collectif, être gros serait une sorte de choix de vie. On mériterait le traitement qu’on reçoit”, a-t-elle affirmé.
Et d’ajouter : “Elle peut être au travail par exemple, où on peut se faire harceler constamment. Plusieurs fois, j’ai moi-même été convoquée par mes patrons pour me demander de maigrir alors que j’avais des postes de standardiste”.
Même lors d’une visite chez le médecin, la jeune femme a été confrontée à des propos à peine audibles: “Il peut arriver qu’un gynécologue vous dise que ça ne sert à rien de vous visiter parce qu’il y a trop de gras autour ou qu’on ne vous prescrive pas une contraception parce qu’on estime qu’il n’y a pas de rapports sexuels quand on est gros”. 

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