Le Document d’Orientations Générales du Schéma de Cohérence Territoriale prévoit 38 000 emplois nouveaux et 98 000 nouveaux arrivants à l’horizon 2030.
Le nord-est de l’agglomération toulousaine est pointé comme le secteur devant enregistrer la plus forte poussée démographique d’ici 2030, selon le Document d’Orientations Générales, préparatif au futur Schéma de Cohérence Territoriale central (1). Ce document de planification et d’organisation du territoire situe un gain d’habitants de 98 000 en 20 ans contre 76 000 à Toulouse pour la même période.
Ces chiffres ont de quoi donner le tournis si l’on considère que les 32 communes du Nord-Est incluses dans le périmètre du SCOT-centre (voir encadré) comptent actuellement une population comprise entre 130 000 et 140 000 habitants.
On peut se demander où iront loger les nouveaux arrivants. Dans les communes limitrophes de Toulouse, à l’exception de Balma avec le quartier de Balma en forte expansion, les perspectives démographiques sont minces. À L’Union, un seul programme de 200 logements est inscrit à ce jour. Juste derrière, ce n’est guère mieux. D’ici 10 ans, Saint-Alban passera de 6000 à 7000 habitants et Quint-Fonsegrives de 5000 à 6500 habitants.
Tout aussi préoccupant que les conditions d’accueil, apparaît la situation des déplacements. Le Nord-Est ne bénéficie d’aucun transport en commun « lourd » (métro, tram). Les pénétrantes sur Toulouse sont déjà surchargées. Et le développement des transports en commun dans la décennie à venir (bus en site propre sur le boulevard urbain Nord, dessertes ferroviaires sur les lignes de saint-Sulpice et de Saint-Jory) n’absorbera pas la progression exponentielle du trafic automobile.
La bonne nouvelle des objectifs d’équilibre du SCOT reste la projection de 38 500 emplois en 20 ans dans le Nord-Est. Sur le papier, on peut rêver.
(1) 117 communes
Les communes du Nord-Est incluses dans le SCOT centre sont les suivantes
– Quatre communes du canton de Fronton : Lespinasse, Saint-Jory, Bruguières, Gratentour.
– Les sept communes du canton de Toulouse XIV : Castelginest.
– Les huit communes du canton de Toulouse XV : L’Union ;
– Les neuf communes du canton de Toulouse VIII : Balma
– Quatre communes du canton de Verfeil : Lavalette, Saint-Marcel-Paulel, Bonrepos-Riquet, Gauré.

habitants > Cantons urbains. C’est la population des communes de chacun des trois cantons/Toulouse VIII, Toulouse XIV, Toulouse XV.
Les objectifs d’équilibre habitat-emploi fixés par le SCOT jusqu’en 2030: sur les 117 communes de ce territoire, les prévisions font état de près de 150 000 emplois et de 320 000 habitants.Ces
Toulouse : + 46 500 emplois et + 76 725 habitants
Nord-Est : + 38 500 emplois et + 98 175 habitants
Sud-Est (Saint-Orens, Ramonville…) : + 13 000 emplois et +26 650 habitants
Sud-Ouest (Cugnaux, Villeneuve-Tolosane…) : + 19 000 emplois et + 48 000 habitants
Nord-Ouest (Colomiers, Blagnac…) : + 32 500 emplois et + 73 125 habitants.
Le nord-est se caractérise par la faiblesse des transports en commun. La ligne A du métro a son terminus à la périphérie de Balma. Une seule ligne de bus en site propre existe sur l’itinéraire Balma-Quint-Fonsegrives. À L’Union, les TCSP n’iront pas plus loin qu’au centre-ville, là où il n’y a pas de platanes à abattre.
Seule perspective à court terme : le BUN (Boulevard Urbain Nord) entre Bruguières et l’échangeur de Borderouge, avec une voie de TCSP, à l’horizon 2015.
Côté ferroviaire, il faudra compter avec le doublement de la ligne Toulouse-Saint-Sulpice et l’augmentation de dessertes cadencées. Et au nord, à l’horizon 2020, la desserte accrue en TER sur le segment Saint-Jory-Toulouse avec le doublement des lignes de chemin de fer.
Le problème le plus aigu concerne les voies pénétrant à Toulouse. Le nord-est en compte six sur quatorze : RD820 (ex RN20) route de Paris ; la RD 14 (Villemur) et embranchement RD4 (Fronton) ; la RD 15 (Bessières) ; la RD 888 (Albi) ; la RD 112 (Verfeil) ; la RN 126 Castres.
Ces voies de circulation supportent déjà des trafics de 15 000 voire plus véhicules par jour.
Dans l’avis qu’il a adressé, le 11 octobre dernier au président du Grand Toulouse, Georges Beyney, maire de l’Union, souligne : «Même si l’on double le pourcentage d’utilisation des transports en commun, le nombre des déplacements en voiture, en proche périphérie, ne pourra être maîtrisé. Il ne faut donc pas reporter aux calendes grecques la réalisation des bus en site propre. »
Le maire de l’Union regrette aussi l’abandon d’itinéraires de dégagement comme la voie prévue le long de la Pichounelle ou le report de la liaison entre RD 888 et A 68.De même, Gérard Bapt a déploré que sa proposition de liaison entre la zone économique du Cassé à Saint-Jean et Montredon n’ait pas été retenue.
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Des liaisons transverses !
Même pb qu'en région parisienne : il n'y a pas de liaison transverse !
Par exemple, pas de ligne de bus entre le nord-est et l'est (l'Union/Auchan/balma) et entre le nord-est et le nord-ouest.
C'est comme à Paris il faut repasser par le centre et ce périph' saturé depuis 10 ans.
Avant de faire un BUN, il faudrait penser à développer le bus !
@ papinou31
changez vos lunettes, c'est le titre de la Dépêche qui déconne, pas mon niveau en calcul mental. Mon titre était pourtant explicite, il vous faudra peut-être aussi envisager de changer quelques neurones 😉
@papinou31
100 000 habitants en 2030 ans (100 000 / 2030), ça fait bien environ 50 habitants par an. Ah les vieux, ça ne sait même plus se servir d'une calculette!!

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