l’essentiel Après deux années record en termes de volume de ventes et de hausse des prix sur la Haute-Garonne et Toulouse, le temps est venu des questions dans le contexte international incertain et avec la hausse des prix de l’énergie et de la construction. 
Y aura-t-il un avant et un après la guerre en Ukraine, et la crise économique qui l’accompagne, en matière d’immobilier à Toulouse et en Haute-Garonne?
« Les données enregistrées en janvier 2022 grâce aux avant-contrats signés (promesses de vente, etc.) indiquent que la hausse des prix de l’immobilier continue en début d’année; dans la tête des vendeurs, on est toujours sur les prix record de 2021 et 2020 », précise Frédéric Giral, de la chambre des notaires.
Mais le climat a changé, depuis janvier: « Il y a moins de dossiers de ventes qui arrivent dans les études, en février; cela est peut-être dû au regain de Covid en début d’année et aux deux semaines de congé en février. Mais en deux mois (février et mars, NDLR) les choses ont basculé, la guerre en Ukraine et la hausse brutale du prix de l’essence ont créé un sentiment d’inquiétude», déclare le délégué au droit immobilier de la chambre des notaires. « On n’imagine pas un renversement du marché, ou un écroulement, plutôt une stabilisation voire une baisse des volumes probable au premier trimestre. Il n’y a pas d’effet Ukraine direct, on ne voit pas dans nos études des gens qui ne veulent plus vendre leur bien ou des acheteurs qui n’achètent plus, mais les gens se posent des questions ».
La hausse des prix de l’énergie va-t-elle contrecarrer le mouvement des acquéreurs, enregistré en 2020 et 2021, vers des maisons et des terrains plus éloignés de Toulouse. Un effet de l’après Covid et de l’essor du télétravail. Un appel de l’extérieur marqué chez les cadres supérieurs : 35 % des acquéreurs en Haute-Garonne en 2021 étaient des cadres supérieurs, tandis que les plus importantes hausses de prix pour les maisons anciennes ont été relevées dans des communes périphériques comme Aucamville (près de 20 % de hausse), Aussonne et Launaguet (+de 18 %), Castelnau d’Estretefonds (+17%) ou même Revel (près de 16%). Même chose pour les appartements anciens (+14% à Castelnau d’Estretefonds, + 11% à Colomiers, +10% à Saint-Orens, +9% à Fonsorbes).
La hausse des taux de crédit et les conditions plus sévères des banques pour octroyer un prêt, qui risquent d’accompagner la crise en cours, vont-elles freiner les ardeurs d’acheteurs potentiels inquiets pour leur avenir? Sans compter la hausse des matériaux qui influe sur le coût de la construction neuve, l’incertitude liée à l’élection présidentielle et un certain déficit de l’offre, beaucoup de biens immobiliers ayant été vendus lors de la période euphorique récente.
Le marché immobilier toulousain et haut-garonnais entre-t-il dans une période de vaches maigres ? « C’est trop tôt pour le dire, mais je ne le crois pas. On était vraiment sur deux années exceptionnelles en 2020 et 2021», estime Frédéric Giral. «On a peut-être atteint une sorte de plafond de verre», complète Henri Chesnelong, notaire à Toulouse, dans le contexte actuel, avec un environnement international non maîtrisé et la crainte de l’inflation.
Mais la pierre semble bien toujours une valeur refuge. « Dès qu’il y a une crise, il y a une peur sur l’argent placé, peur de l’inflation, peur de faillites bancaires qui encourage à investir sur la pierre, relève Frédéric Giral, après l’arrêt brutal du premier confinement, il y a eu cette reprise énorme de l’immobilier. Est-ce qu’on va retrouver cette reprise, à terme, on ne sait pas ». D’autant qu’on ne sait pas combien de temps va durer la crise internationale ouverte par l’invasion de l’Ukraine.
2021 a été une année record, dans le département, avec une hausse du volume des ventes de 12% et un prix médian en augmentation de 7 % (à 2820 euros), selon les données fournies par la chambre des notaires ce 22 mars à Toulouse. Dans la Ville rose, le prix médian des appartements anciens a même atteint 3210 euros, soit une hausse de près de 6% en un an, après une augmentation de 9 % en 2020. Une hausse du volumle des ventes qui a touché tous les secteurs en Haute-Garopnne, avec même + 28% de vente de terrains à bâtir et +16% pour les maisons anciennes. «Une année record qui suit une année exceptionnelle en 2020 », selon Frédéric Giral, délégué au droit immobilier de la chambre des notaires. Mais la guerre en Ukraine et la crise économique mondiale actuelle, qui suit la crise sanitaire, ouvre une période d’incertitude pour le marché immobilier.
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Sur Montpellier, le nouveau Maire (pourtant Socialiste) Mr Delafosse donne les nouvelles règles en matières d’urbanisme à la façon des pires despotes extré;mistes planétaires. Je le cite : ""Les ZAC seront pilotées par la SERM,"le bras armé de la ville" en matière d’urbanisme, qui mettra les promoteurs "au pied du mur"."" Comme ça les choses sont on ne peut plus claire. C'est "pelo;ton d'exéc;ution immédiat" pour tous ceux qui ne voudront pas se plier aux nouvelles règles d’urbanisme de la ville. Bienvenue dans le nouveau monde ScialoBoboWoke.
Commentaire autorisé 1 : logement neuf obligatoirement mixte social a 35 % à du plomb dans l aile sans parler des surcoûts des matières premières et des normes de plus en plus coûteuses. Qui va vouloir investir ou habiter genre d d'immeubles du vivre ensemble.. ahaha . A cela se rajoute les classifications pour la vente ou pour la location qui va exclure des millions de logements du marché. . …et qui va amener les bobos écolos à loger dans des tentes..

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