Le futur gratte-ciel toulousain rebaptisé “La Tour d’Occitanie”, est le pilier central du projet TESO (Toulouse EuroSudOuest). Cependant, même si le projet devrait voir le jour en 2022 et que les travaux de réaménagement urbain ont commencé, un collectif opposé au projet vient de voir le jour récemment.
La Tour d’Occitanie – © La Compagnie Phalsbourg

On vous en parlait récemment, le TGV à Toulouse est compromis par le gouvernement qui a annulé la déclaration d’utilité publique de la LGV Bordeaux – Toulouse. Cette annonce a fait beaucoup parlé dans la ville rose en raison de l’impatiente de la population et des élus de voir enfin le TGV être construit. En attendant les prochaines nouvelles à ce sujet, Toulouse ne compte pas attendre les bras croisés. En effet, des travaux de réaménagement urbain ont déjà débuté dans le cadre du projet Toulouse EuroSudOuest (TESO) dont la gare Matabiau en est le point culminant.
La Tour d’Occitanie, prévue à proximité de la gare, est bien validée et ne va pas attendre que le TGV arrive à Toulouse, même si les deux projets étaient à l’origine étroitement liés, d’autres projets urbains comme la troisième ligne de métro sont devenus des arguments pour que La Compagnie de Phalsbourg puisse réaliser tout de même la tour végétalisée dans la ville rose. En témoigne Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse :
“La ligne grande vitesse, c’est la cerise sur le gâteau, mais la volonté principale, c’est de construire un nouveau quartier, un nouveau poumon économique”
Même si la Tour d’Occitanie devrait bien être construite d’ici 2022, des opposants au projet de la tour de 150 mètres de haut se sont regroupés autour du collectif : ‘NON au Gratte-Ciel de Toulouse‘. Richard Mébaoudj, porte-parole du collectif s’est expliqué avec Actu Toulouse sur les raisons de leur opposition. Parmi les raisons principales, on retrouve le phénomène de la hausse des loyers dans les quartiers alentour et de façon plus générale, dans Toulouse Métropole. Le futur gratte-ciel est vu par le collectif comme un projet ne respectant pas l’environnement de par son côté énergivore et dont la taille paraît démesuré pour la ville de Toulouse. Ils souhaitent garder la convivialité de la ville rose et pose la question de la légitimité de la tour végétalisée. De plus, des questionnements sur la viabilité du financement du projet sont également évoquées.
 
Nul doute que ce projet de la Tour d’Occitanie va faire beaucoup parler de lui d’ici 2022, la légitimité de sa construction est désormais remis en cause par un collectif. Reste à voir si les Toulousains veulent ou non de ce gratte-ciel et s’ils vont se mobiliser en nombre pour contester sa construction. Laissez votre avis en commentaire pour savoir si vous êtes pour ou contre le projet de la Tour d’Occitanie.
Tititlse 18 juillet 2017 at 10 h 45 min
Pour. Toulouse a besoin de nouveaux signaux urbains. Le projet est privé sur un terrain privé donc ne coûtera rien aux toulousains. Enfin de l’ambition urbaine et architecturale dans une métropole d’un million d’habitants qui en a bien besoin.
Gros 18 juillet 2017 at 21 h 35 min
En l’état actuel, je suis contre ce projet. L’exploit n’est pas de faire un bâtiment le plus haut possible mais écologique et harmonieux: matériaux naturel, passif en énergie et respectueux du quartier alentour.
Tititlse 19 juillet 2017 at 12 h 39 min
Pour répondre a gros, la tour d’Occitanie met en évidence la végétation du canal du midi. C’est très bien joué de macpart de l’architecte et c’est en lien avec son environnement immédiat.
alainp 19 juillet 2017 at 10 h 31 min
Toulouse c’est une métropole en pleine croissance, avec une industrie florissante quoique fragile, et un art de vivre envié.
TESO c’est 300 000 m² de bureaux, 50 000 de commerces et services, 2 000 logements. Que fallait-il de plus ?
Un signal, dites-vous ?
Quel est ce besoin de montrer le plus grand zizi du sud-ouest?
Certains sont encore dans la Guerre des Boutons…
Tititlse 19 juillet 2017 at 12 h 37 min
Fait arrêter avec votre histoire de gros zizi. Ce n’est pas un argument. L’architecture et l’urbanisme c’est au dessus de ce style de raisonnement ridicule.
Comme vous me précisez Toulouse est en pleine croissance, un emblématique urbanisme du XXI lui permet de montrer son dynamisme.
DFX Pinxit 19 juillet 2017 at 18 h 36 min
Ce projet est disproportionné Toulouse c’est pas Dubaï, tous les néo quartiers (centre St George, Compans Caffarelli) furent des échecs, pourquoi recommencer… puis c’est anti-écolo
Les gratte-ciels c’est “so XXe”, aménager oui, défigurer non!
Occitan31 19 juillet 2017 at 19 h 09 min
Pour ma part je suis également favorable à ce type de tour à Toulouse. Les gens avec qui j’en parle la trouve belle végétalisée et intéressante. Ce sera aussi un pôle d’attraction autant pour les Toulousains que pour les touristes avec le restaurant panoramique.
La métropole toulousaine à besoin de se constituer un patrimoine architectural audacieux et ambitieux.
Belle tour, j’espère que ce n’est qu’un début. Et puis c’est un projet totalement privé, un promoteur privé la finance et sur un terrain privé acheté également.
Charles SABATIER 21 juillet 2017 at 9 h 25 min
PERSONNE ne s’attaque aux vrais problèmes dont l’un d’entre-eux semble crucial:
COMBIEN de places de parking doivent être crées pour l’ensemble des résidents et les visiteurs; et à quelle profondeur va-t-il falloir CREUSER pour pouvoir les établir?
Yann Legros 21 juillet 2017 at 12 h 31 min
Bonjour Charles,
Effectivement c’est une très bonne remarque, nous n’avons aucune information et réponse sur ce sujet qui est très sensible surtout en sachant que l’immeuble est à la fois à coté de la gare mais aussi juste à coté du canal du midi…
Tititlse 21 juillet 2017 at 12 h 43 min
La réponse à cette question a été apportée lors de l’appel à candidature du projet lors du concours architectural.
Tititlse 21 juillet 2017 at 13 h 30 min
Amodiation et utilisation des P voisins.
Charles SABATIER 21 juillet 2017 at 17 h 36 min
Réponse facile qui ne satisfera personne puisque ce sont environ 1000 places de parking (chiffre ad minima) qui devront OBLIGATOIREMENT être crées in-stu.
De plus, quel est le collecteur d’égout qui va recevoir les eaux-vannes?
oups31 22 juillet 2017 at 12 h 10 min
Un très beau projet. Toulouse a besoin d’une nouvelle architecture emblématique. Cette tour d’Occitanie sera le nouvel emblème de Toulouse!
Je suis pour sa construction et ça me tarde qu’elle apparaisse dans le paysage toulousain.
Tititlse 24 juillet 2017 at 10 h 42 min
@charles Sabatier
1000 places de parking ? Mais ou avez vous vu un tel chiffre pour 11000m2 de bureaux et 80 logements dans le PLU?
Sachez que le parking Marengo 400 places, le parking Jean Jaurès 2 en cours de construction à 450 places sont tous les 2 situés au pied de la tour.
Plus l’amodiation du pied de tour …
Lisez bien le PLU sur le nombre de parking par m2 de bureaux et par logement. Vous serez agréablement surpris.
sabatier 24 juillet 2017 at 14 h 59 min
wiki:
L’Occitanie Tower mesurera 150 mètres de haut et comptera 40 étages. La surface totale au sol sera de 30 000 m2. Ce gratte-ciel sera en forme de rubans s’enroulant en spirale. L’une des façades sera en verre, l’autre supportera des jardins verticaux. La végétalisation de la tour sera en dialogue avec le Canal du Midi. L’Occitanie Tower va accueillir 11 000 m2 de bureaux mais aussi 100 à 120 logements. Il y a aura aussi un hôtel Hilton, un restaurant-bar panoramique ainsi que 2 000 m2 de commerces dans le socle de la tour. Elle dominera le haut des allées Jean-Jaurès, appelées à devenir les ramblas toulousaines, à proximité de la future gare LGV de Matabiau et du nouveau quartier Teso-Marengo dont il sera la porte d’entrée. L’immeuble de grande hauteur (IGH), qui répond à une réglementation particulière en France notamment dans le domaine de la sécurité, dominera aussi le Canal du Midi, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. Elle devrait être construite pour 2021-2022.
Lise 7 septembre 2017 at 15 h 35 min
Je n’étais pas du tout au courant du fait que L’Occitanie Tower devait changer de nom. En même temps, ce serait parfait si on pouvait avoir droit au Train à Grande Vitesse en parallèle avec cette nouvelle tour.
Pujol 3 novembre 2017 at 21 h 39 min
La tour d’Occitanie est financée par des investisseurs privés.
Le projet est ambitieux et a le mérite d’être à la fois audacieux et en accord avec la capitale de l’aéronautique, du spatial et des nouvelles technologies.
Je suis pour ce projet à 100%.
Leventinvite 13 avril 2019 at 23 h 00 min
Habitant de Toulouse, je suis pour la densification de l’urbanisme faite de manière intelligente. Nous devons arrêter de grignoter des terres agricoles et d’étendre nos villes et recouvrir la nature de bitume et de béton. La densification est donc plutôt positive à mes yeux… encore faut il que ce soit bien pensé.
En effet, il faut parallèlement développer des structures sociales, éducatives (crèches, écoles…), culturelles (ateliers de pratiques, cinéma, locaux associatifs…), sportives, la création d’espace de respiration (parc), des lieux de convivialité et de rencontre et bien sur l’épineuse question des transports collectifs et doux. L’exemple du quartier Saint Cyprien est criant. De multiples immeubles se construisent mais on attend des mois avant d’avoir une place en crèche, les écoles sont trop remplies, les ateliers (en MJC, asso ou lieux municipaux) sont pris d’assaut, le parc Raymond VI sature au moindre rayon de soleil, faire son marché devient une partie de coude à coude, traverser le quartier à vélo un chemin de croix… au final la qualité de vie est détériorée.
Malheureusement ce nouveau chantier de grande ampleur semble se situer dans la même logique. C’est à mes yeux un projet titanesque qui ne considère par le quartier, ses habitant.e.s et les besoins actuels et à venir.
Il vient détruire le paysage toulousain, alors que pourtant Toulouse aurait besoin de gestes architecturaux à l’instar de Bordeaux… Il vient faire de l’ombre à de nombreuses habitations. C’est un projet écologiquement irresponsable qui risque de jouer le jeu de la spéculation immobilière
Enfin je terminerais sur le manque de concertation pour l’ensemble de ces projets. A quand les habitant.e.s auront leur mot à dire sur l’aménagement des villes. Nous subissons les projets des promoteurs, qui eux ne vivent souvent pas ici!
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Après plusieurs années passées à travailler dans la grande distribution comme commercial puis manager, j’ai décidé de changer…

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