Bordant l’Océan, le superbe littoral du Pays basque ravira les amoureux des vagues. Côté Pyrénées, une nature sauvage et des villages typiques où l’on s’attarde volontiers.
A chaque station balnéaire son identité. Saint-Jean-de-Luz est familiale. Hendaye, Anglet et Guéthary sont des repaires de surfeurs. On s’amuse à Biarritz la fêtarde, depuis que Napoléon III et l’impératrice Eugénie y attirèrent toutes les célébrités. Les fêtes de Bayonne rassemblent, fin juillet (du 26 au 30, cette année), des milliers de visiteurs bon enfant vêtus de blanc et d’un foulard rouge. Et Bidart, authentique village de pêcheurs, offre de mémorables couchers de soleil. Sur 35 kilomètres s’enchaînent des criques et des plages parmi les plus belles de France. Les amateurs de surf ou de bodyboard ont chacun leur spot de prédilection. On peut aussi s’essayer au stand-up yoga sur la plage d’Hendaye ou, pour améliorer son équilibre et pratiquer le gainage au milieu des flots, à la méthode Pilates à Ciboure. Deux sports qui se pratiquent sur une large planche. En famille, on teste la ­pirogue hawaïenne : deux kayaks reliés entre eux, ou un seul, stabilisé grâce à un balancier.
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A l’abri de la folie touristique estivale, on découvre le charme sauvage de la montagne. On ne manque pas le village d’Espelette, mondialement connu pour ses piments, que l’on voit sécher aux fenêtres. On s’attarde à Saint-Jean-Pied-de-Port – classé parmi les plus beaux villages de France –, à Saint-Etienne-de-Baïgorry ou à Saint-Pée-sur-Nivelle, unique avec ses maisons blanchies à la chaux, aux façades à colombages de couleur rouge sang. A proximité de la mairie ou de l’église trône toujours un fronton (un mur contre lequel on joue à la pelote basque).
En altitude, on profite d’un peu de fraîcheur pour faire de belles randonnées. Pour les marcheurs confirmés, le sentier de randonnée GR10 relie Hendaye… à la Méditerranée. D’autres préféreront le rafting, la descente en trottinette tout-terrain ou les sorties en VTT pour partir sur les traces des pottoks, ces poneys rustiques dont certains vivent à l’état sauvage. Plus original encore, une balade est organisée en fin d’après-midi à partir du village d’Ascain (réservation auprès de l’office de tourisme d’Ascain, 05 59 54 00 84) et se termine à la lueur de la lampe frontale pour un dîner à la bonne franquette dans une cabane de berger.
Le gâteau basque, fourré à la confiture de cerises noires ou à la crème pâtissière, peut se transporter facilement et se conserve bien s’il est conditionné sous vide. A la fois croquant et moelleux, il peut être dégusté chez Pariès ou chez Adam, les deux maisons historiques rivales… que l’on se fera un plaisir de comparer! Les fans iront jusqu’à l’acheter directement dans le village de Cambo-les-Bains, où il a été inventé au XIXe siècle.
Couronné cette année par une étoile au Michelin, L’ Atelier de Gaztelur, à Arcangues, n’est pas qu’un restaurant (menu à 70 €). C’est aussi un antiquaire et un fleuriste. Les assiettes du chef Alexandre Bousquet célèbrent la cuisine du Sud-Ouest, rehaussée de saveurs d’Extrême-Orient, face à la montagne de la Rhune. Pour déjeuner, on s’arrête au concept-store Etxe Nami, à Saint-Jean-de-Luz, où Gloria Reiko Pedemonte fait un parallèle entre Guéthary et Kamakura, ville de sa grand-mère, au Japon (menu végétarien le midi à 15 €, tapas japonaises entre 4 et10 €). Pour dîner les pieds dans l’eau, direction Le C, à Guéthary. Vue imprenable sur les surfeurs (menus à partir de 25 €).
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Dans une salle de classe. Le tableau noir, les dessins d’enfants et les antiques cartes de géographie sont toujours à leur place dans cette ancienne école primaire de 1905, transformée en hôtel de charme à Guéthary. Hôtel Balea : chambre double à partir de 89 € la nuit.
En bord de rivière. Chez Arcé, à Saint-Etienne-de-Baïgorry, une maison basque typique tenue depuis cinq générations. Sous les platanes centenaires, on déguste une truite tout juste sortie du vivier. Hôtel Arcé : chambre double à partir de 100 € la nuit.
Ingénieur agronome et créateur de l’ atelier Egiategia, Emmanuel Poirmeur a eu l’idée d’immerger entre six et neuf mois les cuves de son vignoble à 15 mètres de profondeur dans la baie de Saint-Jean-de-Luz. Objectif : obtenir une seconde fermentation de ce chardonnay blanc cultivé sur les falaises, et lui conférer une saveur particulière. A goûter sur place à Ciboure, dans le port de Socoa, avant d’acheter une caisse de bouteilles!
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