L'école Veigalier, dans la rue du même nom, est en émoi parce que Zahra, installée depuis quinze ans et maman d'une enfant scolarisée dans l'établissement, est sous le coup d'une obligation de quitter le territoire.    
Des enseignants aux parents d'élèves, en passant par les enfants eux-mêmes, à l'école Veigalier, au cœur d'Alès, tout le monde se mobilise autour du cas de Zahra, maman de trois enfants, dont l'une est encore élève dans l'établissement. 
"Voilà bientôt 15 ans que Zahra B. est entrée sur le territoire français. Sa fille aînée, aujourd'hui majeure, a un titre de séjour pluriannuel et travaille en CDI à Alès. Son fils, né à Nîmes en 2008, est actuellement scolarisé au collège Daudet, à Alès, détaille, dans une lettre ouverte adressée à la préfète du Gard et signée, entre autres, par les sections locales de RESF (Réseau éducation sans frontières), la Cimade, Solidarités migrants, la FSU, le principal syndicat de l'enseignement, et des partis PCF et LFI. Depuis des années, Zahra et ses enfants ont organisé leur vie parmi nous, citoyens alésiens : activités professionnelles, logement, scolarité des enfants, vie sociale, loisirs…"
"Hélas, elle a reçu deux OQTF (obligation de quitter le territoire français), se désole Christine Laurent, directrice de l'école Veigalier. La première, assortie d'un délai de 48 h pour effectivement partir de France et accompagnée d'une interdiction d'un an pour un éventuel retour sur le territoire, a été déboutée au tribunal administratif de Nîmes. Mais trois semaines après, le 25 novembre, Zahra a reçu une seconde OQTF, cette fois avec un délai de trente jours pour son exécution et sans interdiction de retour."
"Quel acharnement contre cette mère de famille et ses enfants ! En totale contradiction avec la Convention internationale des droits de l'enfant que la France a pourtant ratifié", souligne la lettre ouverte à la préfète du Gard, Marie-Françoise Lecaillon. 
Une missive dans laquelle les enseignants et parents d'élèves de l'école Veigalier, les associations, collectifs, syndicats et partis politiques signataires réclament que "Zahra doit rester en France avec ses trois enfants" et "Zahra doit pouvoir reprendre son travail à Alès". 
Par solidarité avec Zahra B., ce mardi 13 décembre, à 16h30, un goûter solidaire sera organisé devant l'école Veigalier. Et la lecture de la lettre ouverte sera proposée dans son entièreté. 
"Les parents sont outrés, les enseignants indignés, confie encore Christine Laurent, la directrice. La question est posée : comment peut-on continuer à enseigner le vivre ensemble dans ces conditions ?"
D’aucuns aimeraient connaître la réponse de la préfète du Gard. 
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Si elle a reçu deux OQTF, Il y a sans doute des raisons, d autant que les lois Françaises sont très '' humanitaire '' alors il faut qu elle parte.
Humainement il est trop tard pour s'apercevoir que la situation administrative vis à vis du droit au séjour en France de cette mère de famille n'est pas réguliére. Qu'en est t-il de la situation administrative des 2 enfants nés sur le sol français ?
Vu que cette maman a un fils né en 2008 et qu'elle est arrivée en France il y a bientôt 15 ans, on peut supposer qu'elle est arrivée en France pour le mettre au monde et faciliter ainsi son droit au séjour, comme les réfugiés qui deviennent parents très rapidement après leur arrivée en France.
Il faudrait revoir la règlementation dans son entièreté car c'est elle qui crée ce genre de situation.
Ça me rappelle une histoire sous Hollande oú la fille avait le droit de rester mais dont les parents devaient partir.

Pourrait-on avoir les arguments qui motivent cette OQTF aujourd'hui ?

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