l’essentiel Les bénévoles de la Commission des citoyens pour les droits de l’Homme ont manifesté leur mécontentement samedi. Ils déplorent une augmentation vertigineuse des hospitalisations sous contrainte au Centre hospitalier du Gers.
"Que se passe-t-il au Centre hospitalier du Gers ?" C’est la question posée par les militants de la Commission des citoyens pour les droits de l’Homme. Ils ont déployé leur banderole samedi sur la place de la Libération, pour éveiller les consciences sur le problème des hospitalisations sous contrainte abusives.
Le but de l’organisme, recueillir des témoignages de victimes de soins psychiatriques forcés, ou de témoins directs. D’après la Commission, la tendance nationale des internements sous contrainte est à la hausse. Mais dans le Gers, l’augmentation se montre plus prononcée qu’ailleurs. "En 2018, 328 mesures de soins sous contrainte à la demande du directeur du Centre hospitalier du Gers ont eu lieu, contre 306 en 2017, et 207 en 2016", précise la Commission des citoyens pour les droits de l’Homme dans son communiqué. Les militants ajoutent que la procédure doit être utilisée à titre exceptionnel uniquement, afin d’éviter lesdits abus. Par ailleurs, 86 % de ces hospitalisations contraintes ont été prises dans le cadre de mesures d’urgence (avec l’accord d’un médecin), ou de péril imminent (sur simple décision du psychiatre, NDLR).
Des pratiques jugées excessives par les militants, qui étayent leur argumentation avec le rapport du contrôleur général des lieux de privation de liberté. Après une visite en mars 2019 au Centre hospitalier du Gers, les constats suivants ont été faits. "Le triplement du nombre d’hospitalisations pour péril imminent en six ans doit donner lieu à une analyse de la part de la commission départementale des soins psychiatriques", peut-on lire dans le rapport. Ce dernier remonte d’autres dysfonctionnements, comme des chambres qui ne disposeraient pas de dispositifs d’appel, ou l’impossibilité d’allumer ou d’éteindre les lumières.
Anne Zundel, représentante de la Commission des citoyens pour les droits de l’Homme tire la sonnette d’alarme. "Avec cette action on lutte contre les abus de la psychiatrie", conclut-elle.
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Article très intéressant. Quelques précisions : la Commission n'est pas contre la psychiatrie mais contre les abus psychiatriques. Du reste l'un de ses fondateurs était psychiatre.

"Commission des Citoyens pour les Droits de l'Homme" est en l'occurrence la traduction mot à mot de "Citizens Commission on Human Rights". Il n'y avait là aucune volonté de copier la "Ligue des Droits de l'Homme" dont le nom ne semble pas avoir été popularisé au USA en 69, date de la création de l'Association.

Par ailleurs : « Conformément à la circulaire du Premier ministre du 25 mai 2005, les listes de sectes publiées lors des commissions d’enquête parlementaires de 1995 et 1999 n’ont plus aujourd’hui qu’une valeur historique. L’établissement d’un tel document ne saurait emporter aucune conséquence de nature juridique et serait contraire aux principes constitutionnels. »
Communiqué de presse de la Miviludes du 19 juillet 2018.
Ha ha excellent.
Et d'un bien sûr que le nom est fait pour induire en erreur, il ne sert d'ailleurs qu'à ça.
Et de deux, vous réussissez l’exploit dans votre pathétique commentaire à ne jamais nommer la scientologie, ambivalence qui est votre marque de fabrique quand vous avancez masqué.

Bizarre comme article, le sujet ne devrait pas être la psychiatrie mais le prosélytisme larvé de la scientologie.
Ce n'est jamais larvé : le nom de l'église figure sur tous les documents de façon obligatoire.
Mais si c'est larvé banane, où tu vois scientologie sur la photo?
Je remarque que vous ne niez même pas le prosélytisme, acte manqué dirait un psychanalyste.
Les porte parole de la ligue des droits de l'Homme dont vous rapportez les propos malveillants n'ont rien à dire de convaincant sur le fond, alors, ils font du copié collé en allant chercher dans les poubelles d'internet et la presse de caniveau, de quoi alimenter leur propagande haineuse !
Sur le site de la CCDH,on apprend que la Commission des citoyens pour les droits de l'Homme a été cofondée en 1969 par l’Église de Scientologie et le Dr Thomas Szasz, professeur émérite de psychiatrie .
"La CCDH joue uniquement un rôle de comité international de surveillance de la santé mentale, travaillant aux côtés de nombreux professionnels de la santé y compris des médecins, des scientifiques, des infirmières et les quelques psychiatres qui ont pris position contre le modèle biologico/pharmaceutique de la « maladie »
Personne n'a le monopole de la défense des droits de l'Homme et ce que fait la CCDH pour améliorer les conditions des personnes en psychiatrie mérite largement qu'on la respecte autant si ce n'est plus que la Ligue des droits de l'Homme ou que n'importe quelle association qui défend les libertés fondamentales !
Difficile d'être autant à côté de la plaque que vous.
Si la scientologie a tant la haine de la psychiatrie c'est que justement son fond de commerce c'est tous les paumés de la terre.
Votre propagande enrobé d'un laïus pseudo-scientifique est pathétique.

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